Notes
La Planète sauvage
René Laloux - 1973
Et un trailer, un.
Une masterclass.
Je sais plus sur quelle fiche on parlait de montage épileptique mais alors ce trailer c'est quelque chose.
Je m'attendais à une ressortie BR du John Woo mais enfaite c'est le Fincher fausse joie
On verra bien ducoup..
Fassbender dans un Fincher... Plus efficace que du viagra
Il est où, Omar Sy ?
Il a vraiment plus grand chose à raconter le David.
J'aurais préféré une s3 à mindhunter...
Assez quelconque pour moi. D'autant plus dommage que le premier chapitre est assez accrocheur (et c'est sans doute la seule chose que je retiendrai). La voix off est peut-être un atout dans la BD, mais là j'ai trouvé ça superflu. Un côté plus mutique aurait sans doute aidé le film à gagner en efficacité. Mais c'est pas faute d'avoir essayé.
EDIT: Fassbender impeccable évidemment, il porte littéralement le film.
Oui moi grosso modo dans ma tête c'est plutôt un 5 mais ce qui m'amène vers un (petit) 6 c'est l'espèce d'humour pince sans rire sous-jacent avec un Fincher qui se prend au sérieux (Fincher quoi...) mais qui désamorce ici et la le truc de manière comique... Fassbender qui jette ses ordures dans la benne comme les éboueurs, le coup de la râpe dans le tiroir en plein combat, la commande amazon... et la toute fin avec ce je m'en foutisme amusant quand on a écouté le monologue souvent lourdingue du personnage. Le mec est un pur produit de son environnement. Il en est pas désabusé, il s'en branle.
et les Smiths de rajouter "Heavens Knows i"m miserable now"...
Mais tout petit film, oui.
On reste finalement sur un filon un peu Fight Club avec celui-ci. Peut-être que j'ai vieilli (pas revu Fight Club depuis plusieurs années) mais j'ai été plutôt agacé par tout le commentaire que le film fait sur lui-même, en renvoyant systématiquement son personnage principal à sa médiocrité. Et en même temps ça participe d'un truc un peu plus large qui relève plus d'un constat général, la dissolution de l'humain (Libé dit "spectateur") dans le flux (Netflix, lol), quelque part entre Minority Report et Hacker. Je crois pas que ce soit ni très original ni vraiment mémorable mais le film en est très conscient. Après la croûte auteurisante, Fincher joue vers l'autre pôle des plateformes, une forme d'insignifiance, d'impuissance, en phase avec son époque.