Peut-être à cause du fait que Sorogoyen a tourné une grosse partie de son film pas dans sa langue maternelle, j'ai trouvé les scènes en espagnol nettement au-dessus du reste. Je ne pense pas que ça soit à cause de l'acteur, j'ai trouvé l'ado insupportable, en plus il écoute du Damien Saez !
Tout le début repris de son court est excellent par contre.
Non j'ai envie d'y croire 😟
J'ai bien aimé le Ozon, mais si j'avais eu le choix, c'est celui-là que j'aurais été voir. Ce réal m'a trop impressionné ces derniers temps.
Petite déception 
Un peu laissé en dehors - au moins au début - par le dispositif grandiloquent mis en place par Sorogoyen, il me semble que celui-ci a fini par m'avoir sur la longueur et qu'on l'oublie un peu, alors qu'il continue à travailler pour le film. Bien aidé aussi par la prestation de Marta Nieto, actrice admirable que je découvre ici. Elle est d'une justesse rare, et fait tenir en équilibre un film qui aurait pu basculer assez facilement dans le pathos de mauvais goût. L'acteur qui joue son compagnon dans le film est aussi superbe de discrétion et les scènes qu'il partage avec le rôle principal sont parmi les plus belles et les plus justes. Ce qui me fait dire, un peu comme Siry, que les scènes dialoguées en français ne sont pas forcément les meilleures mais ça me semble anecdotique car la justesse s'exprime aussi par le filmage, notamment dans les scènes avec l'ado.
C'est plutôt paradoxal de parler de l'intime avec un dispositif aussi "voyant" mais je crois que ça fonctionne finalement très bien.
Pas déçu de mon Rodrigo. Il s'éloigne dans un premier temps du genre, pour embrasser le drame lourd et le quotidien morne d'une mère endeuillée. Il n’empêche qu’il revient à plusieurs reprises vers des scènes de confrontations assez rudes via des plans séquences hallucinants de maîtrise. Je trouve le final magnifique, libérant ainsi le deuil de deux êtres, celui de la passion juvénile, et celui de la perte d’un enfant. Très beau film !
Siry, t'es sans pitié ces derniers temps.