Dalva

Pas d'image
Mon CL
  • Connectez-vous
Outils
  • Connectez-vous
Gestion
  • Connectez-vous
Commentaires
27/03/2023 09:11:00
Avis

Film touchant, intéressant, et parfois dérangeant. Dommage que la narration et la forme soient convenues comme jaja.
13/10/2023 18:30:48
Avis

C'est un film dont je n'avais absolument pas entendu parlé et que j'ai vu par hasard, Dalva est une bonne surprise.

Dans Dalva, on peut avoir pas mal de subtilités. Certains moments le sont moins mais ce que j'ai apprécié, c'est qu'on ne parle pas pour ne rien dire. On nous montre plus qu'on nous dit et c'est ça le cinéma. On nous le montre mais sans aller dans un explicite trop marqué. Si ce n'est pas forcément très très subtil dans la mise en scène, on ne renchéri pas sur ce que le spectateur comprends en voyant les images.

J'ai cru quelques instants au début que le film allait s'orienter sur des confrontations morales, mais on reste ici plus convenu et on s'intéresse à la prise de conscience et à la résilience de Dalva. C'est pas mal non plus.

On a forcément droit aux classiques plans du genre depuis Rosetta : le suivie de dos. Bon. C'est pas nul mais on a fait le tour du sujet ca pourrait être pertinent d'oser un peu l'originalité. De manière générale le film ne se démarque pas par la forme et reste très convenu pour un sujet qui pourrait permettre de l'être un peu moins. Le champs des possibles est grand ouvert et on nous ressert sans cesse la même soupe. Ça devient un poil lassant.

Malgré ça, Emmanuelle Nicot nous offre de bons moments de cinéma. Disons que si la mise en scène est vue et revue, au moins elle est maîtrisée et est cohérente avec ce que la réalisatrice veut exprimer.

Mais le plus réussi par contre, ce que j'ai beaucoup aimé dans ce film, c'est la vie du foyer. On n'en voit que trop peu dans les films et pourtant, c'est vraiment un sujet plein de vie et chaleureux.

Cette atmosphère de prime abord assez rebutante et inconnue, qui peu à peu se transforme en foyer au sens premier du terme. Chacun a ses problèmes, les fugues sont récurrentes et pourtant on se rattache toujours à ce lieux. En repartir peut devenir compliqué.

Les relations se tissent et passent rapidement de l'animosité à la solidarité. Solidarité accentuée à l'école. Si les gamins peuvent s'entre tuer au foyer, au collège pas question d'abandonner les autres. Il y a beaucoup de vrai là dedans. Alexis Manenti et Fanta Guirassy sont d'ailleurs plus vrais que nature.

On a quand même quelques manquements comme cette seule scène en classe qui est presque surréaliste tant elle est clichée et irréelle, mais bon, ça passe pour cette fois, la vie au foyer est déjà un super bon point.

Mon regret, c'est que l'on ne s'y attarder pas assez. Moi ce que j'aimerai, c'est un film dont le foyer est le sujet principal et pas un simple décor.