Cobra Verde

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Commentaires
29/09/2010 07:31:00
Que d'énergie ce Kinski

On est pas prêt de revoir un acteur de cette trempe :-(
07/10/2010 19:20:48
On est loin de Aguirre, Fitzcarraldo et Nosferatu mais ce film possède tout de même une ambiance digne de Herzog, on s'ennuie un peu, on admire de très belles scènes on regarde quand même mais le film ne ma pas plus marqué que ça, a découvrir quand meme pour ceux qui aime Herzog.
08/10/2010 04:17:02
Ca serait bien que tu les notes aussi :rire:
08/10/2010 04:24:37
Et pour en revenir à ton argumentaire, je ne trouve pas que le film s'éloigne d'Aguirre, au contraire. Kinski incarne encore un personnage en marge, il évolue pleinement et seul, sans qu'Herzog y apporte un contrepoids.
Certaines répliques sont énormes et la fin qui nous est proposé est tellement lourde de sens qu'elle en est sublime, au même titre que celle d'Aguirre. :oui:
07/11/2010 17:49:23
C'est qui ce copieur de pseudo ? :hap:
12/06/2011 08:17:08
Mon prochain Herzog.
12/06/2011 08:38:16
J'annonce, tu vas kiffer :oui:
26/10/2011 08:24:20
Quelle baffe :bave:
11/01/2012 02:12:43
Mon prochain Herzog :bave:
12/01/2012 01:27:15
Le plaisir, c'est de retrouver le style inimitable de tonton Werner, conforté par la musique envoûtante de Popol Vuh. L'autre plaisir, c'est de retrouver le génialissime Klaus Kinski en pleine forme. En revanche, le scénario et la construction du film sont assez décevants, si bien que l'oeuvre peut carrément devenir chiante à certains moments.

Ca reste un vrai bon film, mais bon, pour un type comme Herzog, c'est assez décevant malgré quelques morceaux chef d'oeuvresques.
01/01/2013 00:09:56
Je l'ai en DVD depuis Avril (tout comme Coeur de verre et Fata Morgana)... Je ne l'ai toujours pas vu, il ne m'inspire vraiment pas confiance.
01/01/2013 00:15:32
Bah, il est chiant comme la mort quoi :hap:
01/01/2013 00:18:36
C'est un peu ce qui fait que je ne l'ai pas encore vu (tous comme les deux autres Herzog que j'ai en ma possession) :hap:
Faudra que je me motive un jour quand même...
01/01/2013 00:35:22
Bon courage :hap:
15/03/2013 13:48:46
Tiens je n'avais jamais vu les derniers commentaires ni même ta note mon bon Zappa :hap:

A vrai dire en lisant celui de la page précédente je m'attendais à un 7 ou un 6 grand max, je fus surpris en découvrant le fameux 4.5 :hap:
16/11/2017 00:26:36
Bizarrement, alors que d'autres Herzog m'ennuient poliment (jamais réussi à finir Fata Morgana ou Les nains aussi ont commencé petits, malgré plusieurs essais), celui qu'on décrit comme un des plus chiants m'a tenu attentif tout du long, malgré son rythme lancinant et son respect tout relatif des relations de cause à effet. C'est magnifique tout du long.
15/12/2017 16:02:54
Mais quelle ambiance, quelle histoire ! Comment tu fais un film comme ça bordel ? Moi ça me dépasse. Si on peut faire des films comme ça pourquoi les autres ils font 2h de gros plans ridicules sur des visages ?
12/11/2020 17:46:15

Je m'emmerde infiniment plus devant un Séjour dans les monts Fuchun sorti cette année que devant ce film... :(

Je comprends pas ce qu'il y a de chiant, les décors sont à pleurés, le rythme du film est assez soutenu et la méthode de tournage est sidérante, on ne sait jamais où est le faux du vrai, qu'est-ce qui tient de la reconstitution et qu'est-ce qui tient du réel...

C'est très impressionnant comme toujours avec Herzog.


Et Kinski fait vraiment flipper, il se comporte parfois de manière violente mais reste fascinant en tant qu'être humain torturé et odieux à la fois. J'ai hâte de voir le documentaire désormais... :bave:

21/08/2023 00:27:12
Avis

Dernière collaboration de Herzog et Kinski, Cobra Verde est dans la droite lignée des autres films du duo. Il y est à nouveau question de voyage, de confrontation à l’inconnu et à une culture indigène, mais aussi de rêve de grandeur, de folie et d’absurdité du pouvoir. Le film pousse tous les curseurs encore plus loin, à commencer par le personnage de Cobra Verde lui-même. J’adore comme il apparait dans le récit tel un fantôme, une figure mystique, une sorte de personnage de western halluciné. Et le personnage semble être la quintessences des autres protagonistes de Kinski chez Herzog : aussi avide de pouvoir qu’Aguirre, aussi ambitieux que Fitzcarraldo, aussi vide que Nosferatu…

On a encore une fois un récit régit par l’absurde, qui emmène son “héros” dans une espèce de quête africaine anti-épique où il semble tout aussi maître de son destin que victime des caprices du sort. D’un côté, c’est le Herzog le plus grandiose avec un sens de l’ampleur visuelle, des plans remplis de figurants parfois vertigineux (le passage des drapeaux…). Et d’un autre côté, c’est tout sauf une grande fresque, il y a un vrai climat d’âpreté qui se dégage de tout ça. Je ne sais pas si Herzog est moins fasciné par l’Afrique que par l’Amazonie ou si c’est juste que le film est plus que jamais pessimiste dans sa dépiction du choc des cultures, au point que le cadre même paraisse dévitalisé.

On retrouve malgré tout les penchants plus documentarisants du cinéaste dans la manière dont il filme les tribus locales, notamment ces longues scènes de chant et danse qui ponctuent le récit et qui sont sans doute les passages les plus positifs du film, où l’on est juste inviter à contempler et à se laisser emporter, alors que tout le reste est contaminé par la pourriture du perso de Kinski. Et quelle fin d’ailleurs, dire que cette séquence sonne le glas de la collaboration entre les deux…