Je garde ma note pour tout à l'heure mais quand même :
"Une chose que les arrogantes écoles de cinéma ne valideraient jamais."
Quand tonton Herzog a quelque chose à dire il le dit.
Bon je me lance, on a bien dit Dimanche ?
Dracid a bien raison, remplacez les volcans d'Into the Inferno par les météorites et vous avez peu ou prou la même chose. L'ensemble est captivant mais quelques petites choses me tracassent.
Herzog disgresse moins qu'à l'accoutumée et laisse un peu plus la place à Oppenheimer. Je connais encore assez mal ce fou et sa filmo mais j'ai vu ce qu'il peut faire
Et bien, j'ai eu cette impression d'avoir un Herzog un peu bridé. Il a 78 ans oui mais il est super actif, faut voir la décennie qu'il vient de faire. J'aime toujours autant ses interventions magiques et ses petites touches d'humour (les écoles de ciné, le coup du Bavarois...)
Ps : Apple TV a mis à disposition plus de 15 sous-titres traduits, gros pied de nez à Prime Video (et Netflix en fait) et sa gestion honteuse des st. Je suis pas allé voir si les mecs étaient correctement rémunérés par contre
Les alsaciens en gros plan avec la voix off de Herzog, quel plaisir.
J'avais vraiment détesté Into the Inferno, j'ai été nettement plus séduit par celui-ci. Herzog est plus en retrait, et transmet plus par la mise en scène que par son commentaire égocentrique.
Je reste toujours un peu sur ma faim parce que le film cherche constamment à éviter le grandiose pour y préférer un regard cynique sur l'homme. Quand le sage montre la lune, Herzog regarde le doigt. Le propos me semble toujours un peu étriqué, mineur, par rapport à tout ce dont Herzog ne parle pas. Tout ça est évidemment assumé, mais c'est ce manque d'ampleur, de poésie qui au final me touche moins.
Ca reste un beau film, un angle assez nouveau et un résultat plus équilibré que ses précédents films.
Encore un docu bien plaisant par Herzog. C'est fou comme il arrive à rendre n'importe quel sujet passionnant. On retrouve ses marques habituelles : une galerie de portraits, une approche multiculturelle, un savant mélange entre science et humanisme, un peu d'aventure... J'ai l'impression que je ne me lasserai jamais d'écouter Herzog parler. Ca fourmille d'idées et de points de vue, c'est à la fois instructif et inspirant. Le propos est très varié, mais semble pourtant toujours juste et cohérent. Techniquement, j'ai trouvé le film un peu faiblard. La mise en scène est relativement simpliste. J'adore les chants polyphoniques donc il m'a fait plaisir, mais il y a peut-être un léger abus sur la musique pour essayer de magnifier certains plans. Mais certains sont tout de même fabuleux, je pense notamment à l'Antarctique. On parle quand même d'un type qui approche des 80 ans et qui continue à parcourir le monde, allant des conditions les plus extrêmes aux technologies les plus poussées, en s'attachant aux coutumes, aux cultures, aux personnes, en lançant tout un tas d'ouvertures... C'est franchement fascinant. Herzog est une sorte d'ethnologue à l'échelle humaine. Pourvu qu'il continue encore longtemps.
Je suis assez d'accord, il y a moins de choses époustouflantes dans ce doc que ces précédents je trouve, peut-être que ça vient du sujet aussi.
À noter aussi que Herzog a l'air d'aimer Deep Impact, alors go le réévaluer.
J'ai, comme toujours avec Herzog été emporté par le point de vue, ses commentaires et le sujet. Il se dégage beaucoup de beauté et d'humanité de certains passages mais j'ai moins adoré que dans certains de ces précédents documentaires. Visuellement c'est très inégal et Herzog a souvent besoin d'en rajouter avec une musique parfois trop présente (très belle musique cependant).
En soi l'approche est passionnante et le rendu global en fait un film beau et intelligent mais beaucoup trop irrégulier pour me faire aimer autant que d'habitude ce Herzog.
Comme dis précédemment, c'est quand même très impressionnant de voir un monsieur de 78ans enchainer autant de film intéressant en parcourant la planète entière
Un peu pareil que tout le monde, c'est m'a moins emporté que Into the Inferno mais je signe tout de suite s'ils en font un autre sur un autre thème.
Herzog part de nouveau aux quatre coins du globe accompagné de son ami vulcanologue Clive Oppenheimer, dans la continuité de Into the Inferno où on s'intéressait aux volcans, Fireball traite des météorites et de leurs impacts sur les différentes cultures sur Terre. Personnellement j'ai trouvé que le duo Herzog-Oppenheimer fonctionnait encore mieux que dans Into the Inferno et une nouvelle fois le sujet est vraiment bien traité. En somme encore un (très) bon documentaire du père Werner !
Message édité