Très très beau film de Tadashi Imai qui parle et surtout met en scène en 1959 les gars ! un frère et une sœur métissés nés de l'union d'un marine noir américain et d'une japonaise pendant l'occupation.
Je me demande même si ce n'est pas "le seul" film japonais à faire appel à des -non- acteurs de couleur dans les rôles principaux.
Ca se déroule dans le japon rural, le frère et la sœur sont des enfants turbulents et malpolis que l'on pourrait retrouver chez Osu, il y a une petite mamie qui s'occupe d'élever des vers à soie, des voisins bienveillants, d'autres moins.... Vous connaissez Hanada Shounen ? Vous savez cette petite série animée de ce gamin fougueux qui est capable de communiquer avec les morts depuis qu'il a touché la mort de très près.... Bah il y a beaucoup de similitudes notamment un récit qui offre un moyen à Kiku de grandir et devenir une femme (symboliquement).
Tadashi Imai que je ne connaissais que par le biais de Contes cruels du Bushido (pas vraiment réputé pour sa subtilité ou son sens de la nuance) fait preuve ici d'une justesse souvent confondante et d'un réalisme remarquable, c'est même à se demander si les habitants de la grande ville et du festival avaient des directives où si la plupart réagissaient vraiment comme ça a la vue des deux enfants, c'est carrément sinistre puisqu'on les regardes comme des bêtes de foire.
La deuxième possibilité ne m'étonnerait pas tellement certains japonais ont le même comportement encore aujourd'hui.
J'ai beaucoup aimé le rôle de la prof ça change de ces portraits sans concession que l'on se tape habituellement sur le système scolaire, alors ok c'est pas joyeux tous les jours pour les enfants, surtout entres eux... mais c'est un personnage très affectueux et attentive aux angoisses de la jeune fille, ça m'a surpris comme traitement.
Cerise sur le gâteau : Rentarô Mikuni dans un petit rôle inattendu
Très très beau film de Tadashi Imai qui parle et surtout met en scène en 1959 les gars ! un frère et une sœur métissés nés de l'union d'un marine noir américain et d'une japonaise pendant l'occupation.
Je me demande même si ce n'est pas "le seul" film japonais à faire appel à des -non- acteurs de couleur dans les rôles principaux.
Ca se déroule dans le japon rural, le frère et la sœur sont des enfants turbulents et malpolis que l'on pourrait retrouver chez Osu, il y a une petite mamie qui s'occupe d'élever des vers à soie, des voisins bienveillants, d'autres moins.... Vous connaissez Hanada Shounen ? Vous savez cette petite série animée de ce gamin fougueux qui est capable de communiquer avec les morts depuis qu'il a touché la mort de très près.... Bah il y a beaucoup de similitudes notamment un récit qui offre un moyen à Kiku de grandir et devenir une femme (symboliquement).
Tadashi Imai que je ne connaissais que par le biais de Contes cruels du Bushido (pas vraiment réputé pour sa subtilité ou son sens de la nuance) fait preuve ici d'une justesse souvent confondante et d'un réalisme remarquable, c'est même à se demander si les habitants de la grande ville et du festival avaient des directives où si la plupart réagissaient vraiment comme ça a la vue des deux enfants, c'est carrément sinistre puisqu'on les regardes comme des bêtes de foire.
La deuxième possibilité ne m'étonnerait pas tellement certains japonais ont le même comportement encore aujourd'hui.
J'ai beaucoup aimé le rôle de la prof ça change de ces portraits sans concession que l'on se tape habituellement sur le système scolaire, alors ok c'est pas joyeux tous les jours pour les enfants, surtout entres eux... mais c'est un personnage très affectueux et attentive aux angoisses de la jeune fille, ça m'a surpris comme traitement.
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