En bref, ce que je n'aime pas dans le film, ce n'est pas son humour absurde, c'est que l'absurdité soit appuyée, surlignée, et même parfois anticipée (le coup du lapin). Le film n'est jamais aussi bon que quand il va jusqu'à bout de ce trip sans l'appuyer : l'historien ou alors Lancelot qui rentre dans le château et tue dans le monde à grands renforts d'hectolitres de sang. C'est absurde mais c'est sec, brutal et inattendu.
Et même la toute fin aurait pu être beaucoup plus drôle si on ne la voyait pas venir à 20 kilomètres.
Puis, j'aurais préféré, mais là c'est ma fibre de fanboy qui parle, que le film réunisse plus de personnage. Parce que là, aux abonnés absents, Perceval, Léodagan et même Merlin ! Ca m'a beaucoup déçu de ne pas voir ce beau monde, et ça aurait fait plus d'éventualités comiques. Ce qui m'a un peu gonflé aussi, c'est que les personnages ne se singularisent jamais par rapport aux autres. En fait, la légende arthurienne sert juste de décorum, de contexte, j'ai trouvé ça décevant.
Mais ce qui me gêne surtout, c'est que l'absurdité n'est jamais frontale (ou très rarement), jamais assumée, il faut toujours qu'elle soit déjouée, rabâchée, surlignée, ce qui finit par la vider de sa substance. Après ce n'est que mon avis
C'est possible mais je pense que la force du Sens de la vie, c'est sa structure de film à sketches qui permet de passer rapidement d'une idée à une autre, de rarement s'apesantir lourdement sur une séquence, en résultait une grande variété de tons, et notamment un ton plus dramatique très osé et très audacieux
Ca n'en est pas un mais jetrouve que ça donne une saveur particulière, plus riche peut-être, au Sens de la vie. Ici, le film est plus unilatéral, c'est une comédie, rien d'autre, ce qui impose d'être plus efficace. Et je ne trouve pas que ce soit pas forcément le cas.
Ce ne sont pas des reproches parce que c'est totalement subjectif et personnel, je comprends parfaitement que ce ton un peu forcé puisse plaire.
Et ces "reproches", je ne les trouve pas si absurdes que ça. Si tu me relis, ce que j'explique, c'est que le Sens de la Vie joue peut_être sur les mêmes mécanismes lourds (pas plus, pour moi) mais que sa variété de tons et sa structure singulière le hissent au dessus de Sacré Graal, pour moi.
L'effet comique de ce dernier est parasitée par le fait de ne pas jamais assumer, de toujours vouloir déjouer son absurdité.
Et même la toute fin aurait pu être beaucoup plus drôle si on ne la voyait pas venir à 20 kilomètres.
Puis, j'aurais préféré, mais là c'est ma fibre de fanboy qui parle, que le film réunisse plus de personnage. Parce que là, aux abonnés absents, Perceval, Léodagan et même Merlin ! Ca m'a beaucoup déçu de ne pas voir ce beau monde, et ça aurait fait plus d'éventualités comiques. Ce qui m'a un peu gonflé aussi, c'est que les personnages ne se singularisent jamais par rapport aux autres. En fait, la légende arthurienne sert juste de décorum, de contexte, j'ai trouvé ça décevant.