📢Ineusleau Pas une priorité absolue mais ça mérite un visionnage surtout qu'il n'est pas très connu ce pauvre film ! Comme dab même si la première heure est un calvaire (mais je ne pense pas) pour cet incroyable final hyper-violent ça en vaut la chandelle. Il y a un rip HD sur Avistaz mais VLC merde quand je colle les str proposés dessus... Si ça ne marche pas chez toi à l'occasion quand tu voudras le voir je te filerai un dvdrip.
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Ça me branchait déjà bien avant de lire ton deuxième post, je te dis quoi ! (Sammo Hung j'avais fait une pause parce que je passais mon temps à vouloir dénicher L'exorciste chinois en biblio avant de poursuivre d'autres de ses films, donc autant mettre ce blocage de côté et me lancer dans des films inégaux mais jouissif pour ce que tu m'en décris.)
Du coup, je viens de voir, le film est tellement inconsistant, mais bordel à partir de la scène du commissariat, ce qui était déjà potache tombe complètement dans de l'absurde, je n'arrivais même plus à saisir la logique des dialogues
J'apprécie du coup énormément comment le final renverse nos attentes, avec les protagonistes qui basculent dans de la jalousie extrême, même si la séquence reste plus imparfaite que dans d'autres films de Sammo. Ca n'empêche qu'on sent particulièrement l'espace restreint des combattants dans les couloirs, et c'est très ingénieux. (j'ai l'impression que toutes les chorégraphies du film sont sur ce thème de l'étouffement, idem pour les relations des persos)
Collin Chou est complètement flippant (je connaissais pas son nom, il joue l'asiatique de service dans Matrix mais j'ai du mal à voir qui il joue dans The Blade et Blade of fury...)
Les moments avec Jackie Cheung sont complètement bourrins comme tout le film (Woo, c'est la subtilité millimétrée à côté), mais malgré ça et la note un peu parodique, il y a quelque chose de viscéral qui en ressort.
(concernant les sous-titres, en fait y a des sous-titres chinois insérés en "dur" dans le film. Mais avec VLC tu peux remonter les sous-titres anglais insérés pour éviter que ça se superpose)
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Oui c'est pas du même calibre qu'un Pedicab Driver mais c'est quand même très bien branlé et tu sens que le film est bien pensé avec une certaine unité thématique et ce dès le départ où il te fait bien comprendre avec la scène sur le bateau qu'il te faut pas te fier à tes certitudes et que tu vas te faire avoir plusieurs fois ( évidemment on se doute que le décors est factice mais ils auraient quand même pu être dans cet espace, la révélation de la pièce m'a surpris ) .
Collin Chou est énorme oui, pas l'impression de l'avoir vu tenir des premiers rôles dans beaucoup de films, dans Lover's Tear il est très bon aussi et Lam Ching Ying est magnétique....
C'est dommage parce que martialement le type est monstrueux et il est quand même très bogoss, je me demande pourquoi sa carrière cinéma n'a pas fonctionné (enfin c'est l'impression que j'ai), il a surtout été cascadeur dans de nombreux films de Sammo Hung.
Par contre j'ai vu une des premières action/comédie dans un univers contemporain de Sammo Hung : Le Gagnant et c'est quasiment le même délire : tu remplaces les couples par une grande bande de potes avec toutes sortes de gags potaches et surréalistes (avec une belle ref aux Blues Brothers) et une histoire de mafieux en arrière plan (plus présente quand même) , c'est d'avantage bon enfant et indolore mais t'as l'impression avec ce Slickers vs Killers de mater une version pervertie, c'est rigolo.
(Non mais VLC crash dès que je tente de les foutre dessus en fait )
Ps : C'est quand que tu t'essayes au Girls With Guns ?
Faut que je me motive à en prendre, genre Les Angels Terminator et tout.
(+ je prends note pour Le gagnant !)
Je rejoins Ein sur son avis, je suis même assez surpris je suis généralement très peu réceptif à l'humour HK (à part les Michael Hui) mais là j'ai bien rigolé plusieurs fois
.Bon après j'ai pas rigolé à toutes les blagues loin de là mais dans l'ensemble c'est efficace.
Sinon les combats c'est pas du Pedicab Driver mais c'est quand même du très bon (rien d'étonnant à ce niveau).
Sammo Hung réalisant une série B qui démarre sur les chapeaux de roue niveau humour avec une blague sur l'hygiène alimentaire (coucou Une Flic de choc...) de son personnage suivi de Richard Ng jouant un gay contraignant notre Fat Dragon, comment dire... ça se passe de commentaire.
Une forte appréhension dès le départ de tomber sur du cinéma d'exploitation avare en affrontements et dégainant toute son artillerie dans un grand final préférant combler l'heure avec des tentatives d'humour avortées car sooooo Hong Kongaise...
Bon y'a un peu de ça mais Sammo Hung n'est pas un troufion derrière la caméra et derrière la connerie du schmilblick il sait dans quelle direction aller, vers encore plus d'absurdité.
Pour faire court c'est l'histoire des problèmes de couple de Hung dans un ménage à 4 avec en toile de fond deux tueurs et un gang qui vont bien entendu tous se retrouver dans le grand final explosif.
Rien ne se prend au sérieux, les deux tueurs Lam Ching Ying (plus tue l'amour que jamais avec sa casquette visière) et Jacky Cheung (qui reprend son rôle de gros déséquilibré dans Une Balle dans la tête mais sans l'écriture de John Woo) sont de gros bras cassés tout aussi peinés que Hung, le gang disparaitra de tout le métrage pour ne réapparaitre que dans la dernière partie et pendant une heure on se tape les déboires sentimentaux entre Sammo, sa femme, sa collègue de travail, la psy et Collin Chou dans toute sorte de comique de situation et quiproquos tonitruants et non-sensiques.
Et franchement je me suis régalé, les personnages sont hauts en couleur, les situations truculentes, évidemment ce qui se passe en arrière plan n'avance pas d'un iota mais alors ce sont tous de gros tarés
Ca assume à 2000% sa connerie à condition d'en être réceptif sinon vous allez passer un sale visionnage (Il y a d'ailleurs -il fallait bien y venir ! - la fameuse blague sur une agression sexuelle mal perçue par une des jeunes femmes et... je me suis marré, c'est à un poil de cul du mauvais goût mais je trouve ça tellement drôle dans le montage que c'est passé crème
Et malgré le scénar en roue libre, les quiproquos et croisements abracadabrants, si vous doutez encore du fait que le film est un joyeux délire où tout est bon à amuser le spectateur le final enfoncera le clou de l'absurde : ça n'a aucun putain de sens, Collin Chou à une écriture nawesque et les deux femmes (Yu li et Joyce Godenzi en robe de chambre
Je précise aussi que les rares combats dont deux petits (minuscules hein) durant la première heure et la grande boucherie de fin se déroulent dans des environnements très marqués visuellement que Sammo Hung exploite avec beaucoup de brio, même si les chorégraphies sont en retrait j'apprécie quand même l'utilisation qu'il en fait.
Voilà c'est 90% d'humour vaudevillesque pour 10% d'action et l'épilogue m'aura arraché une petite larme une demi seconde avant que je finisse par comprendre que même dans ces moments là la subtilité des sentiments le Sammo il en veut pas dans son film et c'est reparti pour une ultime pantalonnade avec...Joyce Godenzi