Les différents genres abordés sont vraiment sympa, tout ayant pour continuité et finalité la cuisine, mais ce m'a le plus marqué ce sont les scènes qui se greffent au récit, entre séquence d'espionnage avec madame je tâte tous les fromages, le cours de spaghetti, la séquence d'ouverture magistrale...etc et surtout ces scènes des plaisirs de la chair qui atteignent des sommets érotiques inégalables (putain les oeufs )
J'ai moins été emballé par la dernière partie, c'est un peu dommage, j'ai trouvé que ça s'essoufflait un petit peu.
Et tout comme Ein, j'ai particulièrement apprécié les scènes qui viennent entrecouper le récit. Certaines se sont gravées à tout jamais dans ma mémoire
Cette scène a été reprise dans "Dead Sushi" d'ailleurs.
Je savais pas qu'elle venait de là. Y a un petit restau près de chez moi qui s'appelle Tampopo en hommage à ce film et qui le recommande à tous ses clients en conséquence... je savais pas que c'était aussi osé
Vraiment bien, ça détourne plein de codes de plein de genres sans pour autant être bordélique ou surchargé, et puis c'est super joli et inventif pour ne rien gâcher ! J'étais vraiment mort de rire devant la scène de la supérette.
Pour être en même temps triste et parodique, sérieux et décalé, on adhère direct.
Et cette structure, ça fait tellement du bien, vive la liberté quoi (même si ça a l'air d'avoir pas mal de convention de genre, il y a comme un espace très ouvert dans ce film).
Le début m'a fait penser qu'il faudrait une liste des films qui jouent avec le fait qu'on les voit au cinéma, sur une certaine astuce (en dehors de toute philosophie). C'aurait été plus amusant que je vois Tampopo ainsi plutôt que devant mon ordi.Message édité
