Quelle dommage que Dreamworks fasse une telle faute de parcours après avoir été remis sur le devant de la scène grâce aux Bad Guys et (surtout) à l’excellent Chat Potté 2. Le studio semblait plus que bien parti pour se tailler une place au sein d’une production en mouvement constant. Hélas Ruby Gillman est non seulement le pire (je crois) résultat financier du studio mais aussi l’une de leurs productions les plus médiocres.
Le film a un point de départ sympa qui évoque une sorte de mélange entre le Ponyo de Miyazaki et le récent Turning Red de Pixar, à savoir qu’on traite à nouveau des tourments adolescents et d’une incompréhension générationnelle mère-fille en remplaçant le panda roux par un kraken géant. Pourquoi pas, mais le gros souci du film c’est qu’il n’a absolument aucune cohérence. C’est vraiment construit de manière très bordélique en mettant en balance plein d’éléments sans trop savoir les traiter. Du coup le film semble aller super vite et passe d’un point à l’autre sans jamais prendre le temps de respirer, de faire exister ses personnages. On n’est du coup ni impliqué dans cette relation mère-fille tumultueuse à peine esquissée, ni dans cette mythologie maritime poussive, ni dans cette relation d’amitié inexistante. C’est dommage parce que je trouvais le perso principal plutôt sympa au début du film mais son écriture est tellement mise en retrait au service de la narration qu’elle en perd toute saveur.
Visuellement, c’est assez inégal. J’ai bien aimé le traitement de la physicalité des Kraken avec ce mouvement fluide permanent, en revanche c’est quand même assez générique dans l’ensemble et même les scènes aquatiques super colorées sont assez basiques et loin d’être ce que le studio a pu offrir de plus inspiré.
Ça me rend triste pour Dreamworks qui est sans doute le plus sous-estimé des gros studios d’animation, mais bon quand ils se plantent il faut savoir le reconnaître aussi
Quelle dommage que Dreamworks fasse une telle faute de parcours après avoir été remis sur le devant de la scène grâce aux Bad Guys et (surtout) à l’excellent Chat Potté 2. Le studio semblait plus que bien parti pour se tailler une place au sein d’une production en mouvement constant. Hélas Ruby Gillman est non seulement le pire (je crois) résultat financier du studio mais aussi l’une de leurs productions les plus médiocres.
Le film a un point de départ sympa qui évoque une sorte de mélange entre le Ponyo de Miyazaki et le récent Turning Red de Pixar, à savoir qu’on traite à nouveau des tourments adolescents et d’une incompréhension générationnelle mère-fille en remplaçant le panda roux par un kraken géant. Pourquoi pas, mais le gros souci du film c’est qu’il n’a absolument aucune cohérence. C’est vraiment construit de manière très bordélique en mettant en balance plein d’éléments sans trop savoir les traiter. Du coup le film semble aller super vite et passe d’un point à l’autre sans jamais prendre le temps de respirer, de faire exister ses personnages. On n’est du coup ni impliqué dans cette relation mère-fille tumultueuse à peine esquissée, ni dans cette mythologie maritime poussive, ni dans cette relation d’amitié inexistante. C’est dommage parce que je trouvais le perso principal plutôt sympa au début du film mais son écriture est tellement mise en retrait au service de la narration qu’elle en perd toute saveur.
Visuellement, c’est assez inégal. J’ai bien aimé le traitement de la physicalité des Kraken avec ce mouvement fluide permanent, en revanche c’est quand même assez générique dans l’ensemble et même les scènes aquatiques super colorées sont assez basiques et loin d’être ce que le studio a pu offrir de plus inspiré.
Ça me rend triste pour Dreamworks qui est sans doute le plus sous-estimé des gros studios d’animation, mais bon quand ils se plantent il faut savoir le reconnaître aussi