1h20 aux côtés de gosses aux origines Burakumin (les enfants sont appelés "eta" dans le film) vivant dans un petit hameau séparé des "japonais" par un pont traversé par une rivière.
On parcours ce village, le chemin de l'école aux côtés de ces enfants tout en partageant avec eux l'injustices qu'ils subissent au quotidien : brimade des camarades, violence des professeurs, ostracisation sociale, droits réduits etc...
Yôichi Higashi ne tombe jamais dans le piège du sentimentalisme facile, les situations bien qu'immorales par leur ignominie ou les quelques tragédies qui s'abattront sur ce petit village, font malheureusement parties du quotidien de ces mioches et tel des enfants de leur âge la vie continue, on trouve quand même le moyen de s'amuser, de se faire peur, on est diplômé...
La mise en scène est de qualité, les amoureux du japon rural et de l'artisanat japonais, notamment dans la confection des setta (sandales de paille de riz) seront ravis, les tâches font parties du quotidien des personnages et les acteurs retroussent leurs manches naturellement, c'est toujours génial les métiers manuels dans le cinéma japonais, surtout quand c'est filmé avec authenticité : entre décors intérieurs minimalistes à hauteur du matériel ou les beaux espaces extérieurs céréaliers verdoyants où les femmes du village travaillent aux champs dans de magnifiques plans d'ensembles.
On a même droit à de jolis moments plein d'émotion à "l'aveuglette" ! avec de subtiles éclairages naturelles.
C'est dommage que la dernière heure (parce que oui le film dure 2h20) fonctionne beaucoup moins bien quand il s'agit de les filmer adultes...je dirais pas que la mise en scène est plus paresseuse mais elle a du mal à se renouveler pour des garçons qui sont devenus de grands adultes forgés par leurs expériences passées.
Il n'y a qu'une scène très astucieuse pour faire plusieurs bonds dans le temps lors d'un parloir qui m'a de nouveau maintenu éveillé, mais c'était déjà la fin...
Un peu inégal pour moi mais rien que pour le thème pas souvent traité au cinéma, et ce regard porté sur des enfants rejetés par une société au "sang pur", plein de justesse et de tendresse ça vaut le coup. C'est même dommage qu'il n'y ait pas un petit peu de fantaisie durant leur période juvénile, surtout qu'il y a une belle scène avec un joli effet fantastique dès le début du métrage mais malheureusement ça ne sera pas réitéré par la suite. On peut aussi regretter que la relation des deux frères disparaisse tout à coup (j'en venais à me demander qui était qui et où chacun était passé...) et qu'elle n'ait plus la moindre saveur dans la seconde partie...ils auraient pu être simplement des potes d'un jour que ça aurait été la même.
1h20 aux côtés de gosses aux origines Burakumin (les enfants sont appelés "eta" dans le film) vivant dans un petit hameau séparé des "japonais" par un pont traversé par une rivière.
On parcours ce village, le chemin de l'école aux côtés de ces enfants tout en partageant avec eux l'injustices qu'ils subissent au quotidien : brimade des camarades, violence des professeurs, ostracisation sociale, droits réduits etc...
Yôichi Higashi ne tombe jamais dans le piège du sentimentalisme facile, les situations bien qu'immorales par leur ignominie ou les quelques tragédies qui s'abattront sur ce petit village, font malheureusement parties du quotidien de ces mioches et tel des enfants de leur âge la vie continue, on trouve quand même le moyen de s'amuser, de se faire peur, on est diplômé...
La mise en scène est de qualité, les amoureux du japon rural et de l'artisanat japonais, notamment dans la confection des setta (sandales de paille de riz) seront ravis, les tâches font parties du quotidien des personnages et les acteurs retroussent leurs manches naturellement, c'est toujours génial les métiers manuels dans le cinéma japonais, surtout quand c'est filmé avec authenticité : entre décors intérieurs minimalistes à hauteur du matériel ou les beaux espaces extérieurs céréaliers verdoyants où les femmes du village travaillent aux champs dans de magnifiques plans d'ensembles.
On a même droit à de jolis moments plein d'émotion à "l'aveuglette" ! avec de subtiles éclairages naturelles.
C'est dommage que la dernière heure (parce que oui le film dure 2h20) fonctionne beaucoup moins bien quand il s'agit de les filmer adultes...je dirais pas que la mise en scène est plus paresseuse mais elle a du mal à se renouveler pour des garçons qui sont devenus de grands adultes forgés par leurs expériences passées.
Il n'y a qu'une scène très astucieuse pour faire plusieurs bonds dans le temps lors d'un parloir qui m'a de nouveau maintenu éveillé, mais c'était déjà la fin...
Un peu inégal pour moi mais rien que pour le thème pas souvent traité au cinéma, et ce regard porté sur des enfants rejetés par une société au "sang pur", plein de justesse et de tendresse ça vaut le coup. C'est même dommage qu'il n'y ait pas un petit peu de fantaisie durant leur période juvénile, surtout qu'il y a une belle scène avec un joli effet fantastique dès le début du métrage mais malheureusement ça ne sera pas réitéré par la suite. On peut aussi regretter que la relation des deux frères disparaisse tout à coup (j'en venais à me demander qui était qui et où chacun était passé...) et qu'elle n'ait plus la moindre saveur dans la seconde partie...ils auraient pu être simplement des potes d'un jour que ça aurait été la même.
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