Bah un peu, ouais.
Je trouve que le film se compare trop à la série de Tsui Hark (préquelle, nombreux clins d'oeil), et en souffre, car moins bien foutu.
Les personnages manquent de charisme à mon goût, la poésie omniprésente de Tsui Hark passe à la trappe. Puis y'a pas l'histoire d'amour en Wong et Tante Yee.
Bon les combats sont sympa, mais je trouve manque d'originalité (à part le dernier vraiment chouette).
C'est un peu normal, Tsui Hark producteur, Yuen Woo Ping real/chorégraphe, le film surfe bien évidemment sur le succès des ouatic. Après Yuen Woo Ping n'est pas Tsui Hark, si leur motivation pour ce Iron Monkey était bien évidemment de renouveler le mythe de Wong Fei Hung en plaçant ce dernier aux côtés de son père, ne lui accordant qu'un second rôle et le faisant interprèter par une fille, Yuen Woo Ping n'a toujours eu qu'un seul mot d'ordre celui de faire des films jouissif, sans temps mort, repoussant encore et toujours les lois chorégraphiques instaurés par le genre et avec ce gros trip mangakesque qui le caractérise tant. Yuen Woo Ping a toujours était quelqu'un surfant sur les genres à la mode, les grosses séries B à la fin des années 80, du cinéma subversif et nihiliste à la Sammo Hung début des années 80 et Kung fu câblés années 90.
Enfin bref ce sont deux films tout à fait comparable, mais faut je pense, remettre les deux réalisateurs dans leur contexte.
J'ai trouvé les personnages très charismatique après c'est sur Donnie Yen n'est pas Jet Li, la poésie est présente quand même (bon ouais chez Tsui Hark c'est sur le long terme) mais le ramassage des feuilles et le flashback sont très beaux. Sinon oui tante yee > all
Bah disons que les combats sont plus variés et plus long, je trouve que les personnages interagissent deux fois plus avec les décors, le type pousse le trip fantastique/manga jusqu'au bout, après encore une fois, Tsui Hark a une gestion de L'espace et du montage assez unique, le combat au bâton contre Donnie Yen dans l'entrepôt à la vertical, l'horizontal, les personnages se battant dans un lieu jonché de poutre, de morceau de bois, y'a que Tsui Hark pour arriver à mettre ça en scène...
En gros Yuen Woo Ping surfe sur les succès actuels en y insufflant ses chorégraphies dont il a le secret (n'oublions pas que c'est le chorégraphe de ouatic 2) Tsui Hark lui relance et par la même occasion révolutionne des genres à l'agonie depuis des lustres
Peut-être que les personnages interagissent mieux avec le décors, mais pas mieux entre eux.
Les relations, notamment entre Donnie Yen et Iron Monkey (je connais pas le nom de l'acteur), se font un peu à la va-vite. L'excuse du délire un peu absurde pour faire rentrer de force dans l'histoire Donnie Yen, bon pourquoi pas, même si je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est là pour cacher un manque d'idée.
Ca fait un peu penser à du Tsui Hark (encore) avec par exemple l'esprit de Peking Opera Blues. Mais là où chez Hark ça s'enchainait naturellement, ici je trouve ça plus faux, plus arrangé.
'fin pour moi ce film est vraiment un Il était une fois en Chine, du c/c, mais un cran en-dessous, et ça ma gène.
Mais je peux l'accepter tout de même, ça reste très agréable à regarder.
"En gros Yuen Woo Ping surfe sur les succès actuels en y insufflant ses chorégraphies dont il a le secret (n'oublions pas que c'est le chorégraphe de ouatic 2) Tsui Hark lui relance et par la même occasion révolutionne des genres à l'agonie depuis des lustres"
C'est la différence entre un gars sympa et un gars génial.
Ah je me rappel pas du scénario, mais c'est tellement décomplexé comme film et avec un tel capital sympathie, que ça m'a pas gêné je pense.
Bah du copié collé oui et non ,ce sont deux cinéastes aux ambitions différentes et ca se ressent (d'ailleurs je me demande si Tsui Hark n'avait pas été au scénario (qu'il a écrit en deux temps trois mouvements, trop occupé sur le tournage de ouatic 3) si on aurait eu droit a cette idée du Wong Fei Hung jeune interprétée par une fille)
Si tu veux absolument avoir une idée de ce qu'est un film surfant sur le succès de ouatic mais en raté cette fois matte Fong Sai Yuk.