Bon il semblerait bien que ce cher Kenichi soit l'un des acteurs film, et non pas (du tout) le co-réalisateur avec Kurosawa. Il faudrait demander a un modo de modifier ça.
Peut-être ne le sais-tu pas mais tu peux signaler toi-même une erreur sur une fiche via: CL et Moi-->Signaler la fiche.
Le prochain modo qui passera par là corrigera l'erreur et si tu le souhaites tu recevras une notification.
A part ça je note ce film. Très bonne découverte de la journée.
Je rentre vraiment à fond dans l'univers de Kurosawa, ça ne peut-être qu'un film plein de promesses.
J'ai signalé la fiche.
C'est quand même curieux que je n'ai jamais entendu parler de ce film avant que tu ne le note, pourtant il est sorti après Cure, donc quand Kurosawa a commencé à avoir une certaine réputation.
Mais vous verrez que le dispositif est poussé à l'extrême, ce qui fait du film l'un des plus difficilement accessible de son réalisateur. Mais peut-être aussi celui qui représente le mieux le point de vue de Kurosawa sur la condition du Japon contemporain. C'est sûrement pour qu'il est si méconnu (à tord) selon moi.
mos3n C'est de loin le film le plus ésotérique que j'ai pu voir de Kurosawa et je ne te cache pas que j'ai pas mal dépassé par l'oeuvre. A aucun moment on n'est pris par la main et on se questionne constamment sur ce qui lie les scènes entre elles. On est dans la déconstruction la plus totale, et en plus de ça la notion du temps devient complètement floue dans ce film, on n'a quasiment aucun repère temporel qui nous permettrait d'estimer le temps écoulé entre deux scènes. Tout ça fait donne un aspect de rêverie au film je trouve.
Sinon je trouve qu'on a là le film le plus personnel de Kurosawa, on retrouve beaucoup d'éléments propres à son univers que ce soit dans la forme où sur les thèmes abordés. Les plans séquences souvent fixes constituent une bonne part du film, les apparitions de personnages étranges rappellent ses films de fantômes, avec ce travail particulier sur le son. On a également cette jeunesse désoeuvrée et sans réel but apparent qui erre dans des paysages urbains mais quasiment dépeuplés, chose que l'on retrouve dans Kairo et Jellyfish. Il y a également quelque chose que j'aime beaucoup chez Kurosawa c'est cette dose d'absurde. Je pense par exemple à ces quelques scènes où le couple adopte en chien, chien qui disparaît totalement du récit par la suite, sans raison. Ou cette étrange dispute de couple à laquelle assiste la jeune femme. On voit souvent ça dans ses films, ces éléments qui sortent de nul part et qui ne retrouve pas d'écho dans la suite du film, ou du moins au premier abord.
Je suis sortis de ce film à la foi perplexe et intrigué mais aussi satisfait d'avoir retrouvé un Kurosawa pur jus. Je suis conscient toutefois que mon bagage cinématographique très limité ne me permet pas de saisir toute l'essence d'un pareil film mais je n'hésiterai pas à le revoir plus tard comme tout autre Kurosawa. Merci pour la découverte en tout cas.
belenos Je te conseillerais de voir Jellyfish et License to Live avant qui sont plus accessibles mais qui se rapprochent pas mal dans certains aspects de ce Vaine Illusion.