Filtres et statistiques
Tags
Tout cocher - Tout décocher
Année
Tout cocher - Tout décocher
Durée
Ma note
Nombre de notes

Qui connait ?
Qui aime ?
Qui déteste ?
Alien, le huitième passager
7.94
Moyenne
173
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Aliens, le retour
James Cameron  - États-Unis  - 1986 - 137 min
6.67
Moyenne
137
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien: Covenant - Prologue: Phobos
Court
Toby Dye  - États-Unis  - 2017 - 9 min
6.5
Moyenne
1
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien³
David Fincher  - États-Unis  - 1992 - 114 min
6.37
Moyenne
135
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien, la résurrection
Jean-Pierre Jeunet  - États-Unis  - 1997 - 109 min
6.07
Moyenne
125
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Prometheus
Ridley Scott  - États-Unis  - 2012 - 124 min
5.85
Moyenne
137
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien : Covenant
Ridley Scott  - États-Unis  - 2017 - 123 min
5.57
Moyenne
95
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien: Covenant - Prologue: Meet Walter
Court
Luke Scott  - États-Unis  - 2017 - 3 min
5.5
Moyenne
1
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien: Covenant - Prologue: The Crossing
Court
Ridley Scott  - États-Unis  - 2017 - 3 min
4.67
Moyenne
9
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien: Covenant - Prologue: Last Supper
Court
Luke Scott  - États-Unis  - 2017 - 5 min
4.61
Moyenne
14
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien: Covenant - In Utero
Court
David Karlak  - États-Unis  - 2017 - 3 min
3.5
Moyenne
1
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien vs. Predator
Paul W. S. Anderson  - États-Unis  - 2004 - 101 min
3.21
Moyenne
70
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Aliens vs Predator - Requiem
2.5
Moyenne
47
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Alien : Romulus
Fede Alvarez  - États-Unis  - 2024 - ?? min
Ø
Moyenne
Ø
Notes
Ø
Guides
Ø
Ma note
Statistiques
Longs
9
Films
8
Notes
5.52
Moyenne
Vous
Courts
5
Films
5
Notes
4.96
Moyenne
Vous
Commentaires
18/10/2010 04:57:50
L'une des rares Saga qui ne s'est pas écroulé au fil des suites :hap:
 
08/08/2011 06:35:32
Je commence à vraiment apprécier. J'en veux encore :bave:
 
31/01/2012 13:36:29
Je me suis regardé les 2, 3 et 4 (que je n'avais jamais vus) cette semaine, puis j'ai revu le 1 aujourd'hui. Il y a quand même un monde entre le premier et ses suites, mais la saga, bien qu'inégale, me passionne assez je dois dire. Ne serait-ce que pour l'univers, la créature et le personnage de Ripley.

Selon l'ordre que j'ai suivi (SPOILERS à venir dans les 4 messages) :

Aliens, le retour (1986) : Le plus pop-corn et rentre-dedans des 3 suites, mais aussi le plus maitrisé en terme de rythme (2h35 qui m'ont paru 1h). Respectueux de l'oeuvre originale tout en apportant sa signature à la série (la thématique de la maternité est la grande et belle trouvaille du film), Aliens souffre malgré tout de son caractère bourrin qui dénote complètement avec le minimalisme subtil du premier volet. Commando de marines, musiques militaires (les références à 2001 et Shining sont plutôt sympathiques et discrètement amenées en revanche), des dizaines de créatures, des milliers de balles, des cris dans tous les sens, un scénario un peu faible, des personnages caricaturaux et un méchant unilatéral, ça fait quand même beaucoup même pour un film efficace. Ça part néanmoins plutôt bien, le film prend le temps de poser son personnage principal (les avantages de la version longue par rapport à la version cinéma), mais le manque d'épaisseur des personnages secondaires reprend rapidement le dessus et discrédite en partie les motivations qui les poussent à retourner sur LV-426. Le déroulement du film est également un peu trop mécanique, sans réelle surprise, et je ne suis pas fan non plus du côté "femme-Rambo" qu'il donne au personnage de Ripley dans la partie finale (on constate d'ailleurs à quel point Cameron manque d'imagination en reprenant quasiment les mêmes personnages et véhicules dans Avatar). En fait, je le considère davantage comme un film de guerre s'appuyant sur la mythologie et l'univers Alien que comme un vrai film Alien (dans l'idée), malgré ce qu'il a pu apporter à la série (notamment cette thématique de la reine-mère). Efficace, mais peu stimulant.
 
31/01/2012 13:37:43
Alien 3 (1992) : L'épisode le plus faible de la série à mes yeux. Les scénaristes ayant oublié d'écrire un script, on se retrouve dès l'introduction avec une ficelle grosse comme une montagne (exclure 3 personnages de l'histoire, par un simple tour de passe-passe, et ce malgré l'incohérence globale qui se dégage du parti pris - sans compter le fait que l'idée a déjà été utilisée dans le premier film). Le procédé en dit long sur l'incapacité des scénaristes à constituer un récit structuré et cohérent, au profit de pirouettes narratives d'une facilité déconcertante. L'ambiance n'a par ailleurs plus grand chose à voir avec Alien (c'est sans doute un élément plus subjectif, pour ma part j'y suis resté assez hermétique), les effets spéciaux sont médiocres (surtout pour un film de cette ampleur), le film est globalement assez moche visuellement (superpositions crasseuses, effets stylistiques appuyés, lumière inégale), et les compositions musicales réussissent l'exploit de faire encore moins subtil que dans le 2ème film. Usant et abusant des "coups de trompette" (et des tentatives d'effets de surprise qui ne marchent plus vraiment - normal, au bout de la 14ème fois), des envolées symphoniques assourdissantes, le film tient davantage de l'agression musicale qu'autre chose (Zimmer passerait presque pour un compositeur subtil à côté). Et comme dans Aliens, le scénario fait preuve de redondances et de ficelles peu crédibles lorsqu'il s'agit de mettre à mort un à un les membres du groupe. Reste Sigourney Weaver qui, comme à son habitude, impose une présence magnétique et relègue les autres acteurs au second plan dès qu'elle apparaît à l'écran.
 
31/01/2012 13:40:11
Alien, la résurrection (1997) : Je n'étais pas motivé pour le voir au départ (en partie à cause de la mort de Ripley dans le 3ème film, qui est quand même le personnage qui porte cette saga sur ses épaules, sans compter la bande-annonce qui fait craindre le gros navet). Mais voyant que Weaver était au casting, je me suis lancé en craignant la grosse ficelle qui expliquerait sa réapparition. En soi c'est un peu le cas, même si Jeunet s'en sort plutôt pas mal (c'est déjà un peu plus recherché que dans le Fincher). Ce qui me rebute dans ce film serait un mélange de ce qui m'a rebuté dans le 2 et dans le 3 (le caractère bourrin, avec les gros bras, les procédés réutilisés, un humour qui désamorce parfois un peu trop le suspense à l'oeuvre, des musiques peu subtiles - encore). Mais là ou je le trouve assez fascinant et intéressant malgré tout, c'est dans son parti pris de faire de Ripley un personnage hybride, plus cynique et froid qu'auparavant. Ça donne une ambiguïté au personnage qu'on n'avait pas connu jusqu'alors dans la série. Que ce soit dans le traitement de son caractère comme pour le monstre qu'elle va engendrer (l'horreur se mêle à la compassion, la fascination à la répulsion). Ça donne un aspect malade et troublant au film ainsi qu'à Ripley qui me passionne assez (cf. la scène du laboratoire). Le film introduit également un autre personnage intéressant et réussi, celui de Call, qui paradoxalement paraît être le plus humain de tous. La relation Call/Ripley est d'ailleurs de loin la plus intéressante du film à mes yeux, et certainement l'une des plus intéressantes de toute la saga (ne serait-ce que sur le plan thématique, mais également en terme d'écriture et de comportement). Les effets spéciaux sont par ailleurs plus réussis que dans le 3ème, dommage que les musiques ne suivent pas (toujours cette obsession pour les compositions lourdes, ou le suspense est asséné, et le coup de trompette usé jusqu'à épuisement).
 
31/01/2012 13:44:54
Alien, le 8ème passager (1979) : Ce n'était pas prévu que je le revois au départ, mais après avoir vu les 3 premiers je n'avais plus envie de sortir de la saga. Je me suis donc décidé à terminer par celui-ci. Retour aux sources. Le (re)voir en dernier est d'ailleurs intéressant à plus d'un titre, ça permet de mettre en relief l'évolution physique et psychologique de Ripley, ainsi que les différences de partis pris artistiques (notamment sur le plan sonore). Ça reste à mes yeux le plus fascinant et maitrisé de la saga. L'écriture sonne plus juste, le film prend le temps d'installer ses personnages et ses situations (d'un autre côté, c'était le premier, ça semble normal que ses suites n'accordent pas autant de temps à cela, mais quand même, ça fait du bien de ne pas voir certains personnages expédiés). Il faut ainsi attendre près d'une heure pour voir le facehugger, une heure durant laquelle le réalisateur se concentre sur le groupe et la navette, préparant déjà le futur terrain de chasse de la créature. En jouant astucieusement avec l'espace confiné et le hors champ, Scott parvient à créer un suspense nettement plus stimulant que dans les 3 suites, plus démonstratives et balourdes visuellement. Il en va de même pour les compositions, pas de coups de trompette ni de rentre-dedans bourrin sans âme, place à quelques pièces musicales dissonantes, couplées à quelques thèmes plus lancinants et hypnotiques. Le film fait aussi un usage intelligent du silence et des bruits d'ambiance lorsqu'il le faut (notamment lors de la découverte de la planète, du Space Jokey, de la recherche du chat), ce qui donne un caractère bien plus froid et troublant que la montée en puissance artificielle et clichée des suites. Les personnages sont globalement plus intéressants, chacun ayant droit à un traitement plus approfondi que les groupes des films suivants (à quelques personnages près, Call par exemple). Il faudra d'ailleurs un certain temps avant que Ripley ne se détache véritablement du lot (pas loin d'une heure, lors du retour des 3 membres dans la navette). Restent quelques rares (et légers) points noirs (les personnages se séparant systématiquement pour des raisons légères, même après 3 morts, faut vraiment pas être malin), qui empêchent peut-être le film d'atteindre le stade supérieur.

De manière générale, je regrette l'évolution du traitement de la créature qui tend à devenir une sorte de monstre surpuissant et bourrin, plutôt que de jouer sur son caractère malin et redoutablement intelligent. Le 1er et le 4ème film touchent néanmoins du doigt cet aspect (la scène finale du premier dans laquelle l'Alien privilégie l'esprit à la force, la scène de l'évasion du 4ème dans laquelle ils font preuve d'une intelligence glaçante pour s'enfuir), mais ça ne sera jamais vraiment approfondi. C'est bien dommage, le caractère cérébral de la confrontation pouvant décupler la stimulation qui en résulte.
Quant à Sigourney Weaver, rien à redire, c'est la grande classe, même quand les films sont moyens.
 
31/01/2012 14:07:27
C'est assez bien résumé sinon pour le point noir du 1er film c'est qu'ils sous estiment la bête c'est vrais que sa fait cliché mais sa reste un code du genre et sa permet d'ajouter des scènes de tensions, et on peut également voir l’intelligence de l’ennemie préférant jouer sur la surprise (pas comme les "jeunes aliens du 2" :o))
Personnellement je trouve le 1er bien mieux maitrisé en terme de technique et de rythme même si Aliens (2) est plus axé baston de bourrin/jouissif comme tu la souligné mais je vais répéter ton message donc.
Tes analyses ma donné envie de revoir les 2 films .
 
31/01/2012 14:26:39
Comme toi, je préfère le rythme et la technique de l'original. Quand je parlais de Aliens comme étant le plus maitrisé en terme de rythme, c'était par rapport aux 3 suites seulement. ^^
 
28/02/2012 00:33:49
Finalement j'ai pas trainé pour revoir le 1er :coeur:
 
19/07/2012 01:47:29
Mon nouveau revisionnage de la saga n'aura pas fait du bien au épisodes 3 et 4, qui même s'ils restent corrects, demeurent finalement assez loin des deux premiers.

Alien 3 est plombé par des effets spéciaux à chier (qui reviennent dans le quatrième opus, d'ailleurs), et un problème de rythme dû à l'écriture, qui se repose trop sur les ficelles instaurées par le premier. Ce que n'avait pas fait l'épisode de Cameron, quoi qu'on en dise.

Quant à Alien 4, il aurait pu à lui tout seul lancer une autre saga, tant son univers diverge trop de celui des précédents. Un bon point pour Jeunet, en terme d'originalité, qui peut également être considéré comme un défaut selon l'approche.