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Dersou Ouzala
Akira Kurosawa  - Japon URSS  - 1975 - 144 min
8.17
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85
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Stalker
Andrei Tarkovski  - URSS  - 1979 - 163 min
8.04
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Soy Cuba
Mikhail Kalatozov  - Cuba URSS  - 1964 - 135 min
7.91
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Requiem pour un massacre
Elem Klimov  - URSS  - 1985 - 136 min
7.88
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Le Miroir
Andrei Tarkovski  - URSS  - 1975 - 108 min
7.81
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Le Jour de l'éclipse
Alexandre Sokourov  - URSS  - 1988 - 139 min
7.62
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Le Pigeon sauvage
Sergei Solovyov  - URSS  - 1986 - 100 min
7.58
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La Ballade du Soldat
Grigori Tchoukhraï  - URSS  - 1959 - 88 min
7.48
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Le Deuxième Cercle
Alexandre Sokourov  - URSS  - 1990 - 92 min
7.44
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Les Chevaux de feu
Sergei Paradjanov  - URSS  - 1964 - 97 min
7.23
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Statistiques
Longs
10
Films
10
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7.72
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Commentaires
18/09/2013 12:21:30
Est défini comme cinéma soviétique le cinéma issu de l'URSS (1922-1991). Nombre de films sont en effet sortis des studios de Mosfilm ou de Lenfilm durant la période susvisée.

Qu'est-ce qui justifie un topic sur le cinéma d'URSS ? En quoi celui-ci différerait-il du topic sur le cinéma russe ?

Bonne question. Deux critères pour y répondre. Le critère géographique d'abord est fondamental, le cinéma soviétique englobe en effet le cinéma russe durant la période 1922-1991 mais également le cinéma géorgien (Tengiz Abouladzé entre autres), le cinéma arménien (Sergei Paradjanov, Otar Iosseliani), le cinéma ukrainien; qui ne s'identifient pas strictement au cinéma russe. Un critère temporel enfin : le cinéma soviétique exclue le cinéma russe embryonnaire pré-URSS (dont l'auteur le plus célèbre et le plus reconnu est certainement Yakov Protazanov avec des films comme la Dame de Pique) ainsi que le cinéma russe post-URSS qui a de plus en plus tendance à s'américaner avec la multiplication des blockbusters nationaux (Night Watch, Day Watch) même si (heureusement) des auteurs talentueux répondent encore présent (Alexandre Sokourov en tête qui a récemment sorti sa propre version de Faust).

Je vais tenter de vous exposer succintement et superficiellement forcément l'histoire du cinéma soviétique.

:d) Les origines : la période muette

Cette étape première correspond à l'échelle 1922-fin des années 20. La Russie est sortie depuis peu de la guerre civile. L'heure est désormais à la reconstruction et cette reconstruction va passer, entre autres, par l'essor du cinéma. Lénine aura d'ailleurs cette phrase célèbre "le cinéma est pour nous, de tous les arts, le plus important". Cette première phase est marqué par un avant-gardisme foisonnant et offre quelques révolutions techniques. On pense naturellement à la première génération de cinéastes soviétiques parmi lesquels on peut relever Dziga Vertov, Alexandre Dovjenko, Lev Koulechov, Vsevold Poudovkine sans oublier, bien entendu, Sergei Eisenstein avec un accent mis sur le montage. A ce titre, le Cuirassé Potemkine (1925) et l'Homme à la caméra (1929) sont des révolutions techniques. Le cinéma soviétique est étatisé, largement financé mais faisant nécessairement l'objet d'une censure. Les films soviétiques font alors l'apologie du socialisme et du communisme. Octobre de Eisenstein (1927) met en scène la révolution russe de 1917 avec un parti-pris non feint pour les bolcheviks. Mais la propagande peut prendre place de manière plus précieuse. Trois dans un sous-sol de Abram Room par exemple (1927) se déroule dans un Moscou idéalisé et est supposé refléter le bon-vivre de la capitale russe.

:d) Le cinéma soviétique sous contrôle : 1929-1953

Sous Staline et plus particulièrement après 1929, le cinéma soviétique est très censuré et adopte des schémas narratifs et visuels qui ne le quitteront plus jusqu'à la mort du "Père des peuples". Il fait souvent l'apologie du héros (masculin) soviétique ou russe qui oeuvre pour sauver la grande Russie des boyards (Ivan le Terrible, première partie de Eisenstein, 1944), ou des chevaliers teutoniques (Alexandre Nevski du même Eisenstein, 1938). Les oeuvres qui s'écartent de ce modèle conformiste sont interdites. Ivan le Terrible, partie 2, parce qu'il assimile Ivan Vassilievitch (transformé ici en monstre cruel et paranoïaque) à Staline est interdit. Réalisé en 1946, il ne sortira qu'en 1958. De même, Un brave garçon de Boris Barnet (réalisateur très estimé durant la première période) est interdit en 1943. La propagande prend la forme plus classique du film de guerre (Les marins de Kronsdadt, 1931). A partir de 1946, la production cinématographique diminue.

:d) Le dégel du cinéma soviétique : 1953-fin des années 60

La mort de Staline en 1953 marque un nouveau vent de liberté pour le cinéma soviétique qui tend à se défaire du conformisme de la période stalinienne. En fait, ce dégel est étroitement lié à la déstalinisation du régime opérée par Khrouchtev et aux relations nouvelles entre les Etats-Unis et l'URSS, traversées par les périodes de "coexistence pacifique" puis de "Détente".

La première ouverture, on la doit à Grigori Tchoukrai qui, en 1956, réalise Le Quarante-et-unième, film majeur pour le cinéma soviétique. Tchoukrai y met en scène sans manichéisme aucun l'histoire d'amour durant la guerre civile russe entre un Garde blanc et une Rouge. Alors certes, le Russe blanc y est dépeint comme un indécis qui va finalement adhérer aux sacrosaintes valeurs du socialisme. Néanmoins, c'est un pas considérable pour le cinéma soviétique qui rompt ici avec les carcans narratifs et visuels dans lesquels il s'était engouffré. Coup de théâtre, le personnage principal n'est plus un héros mâle mais une femme ! Et la Garde blanche est relativement revalorisée. Visuellement, le film offre une photo couleur sublime et des plans baroques qui préfigurent déjà le beau et grand cinéma de Mikhail Kalatozov.

Et justement, le cultissime, l?incontournable Quand passent les cigognes de Kalatozov (n°1 du top 100 ? Russian Guild of Film Critics par ailleurs) sort en 1957 et s?offre comme un beau film antimilitariste fourmillant d?idées de mise en scène brillantes (une constante chez Kalatozov) et obtient la Palme d?Or à Cannes !
La Ballade du Soldat de Tchoukrai, réalisé en 1959, est également un grand mélodrame intimiste sur les horreurs de la guerre.
A partir du début des années 60, l?on voit se développer un véritable cinéma d?auteur soviétique. Le génial Andrei Tarkovski réalise en 1962 L?Enfance d?Ivan, son premier long-métrage, dans la droite lignée des ?uvres de Tchoukrai et de Kalatozov, à la différence près que s?y ressent un rapport singulier aux quatre éléments, première entrevue d?une ?uvre courte mais flamboyante.
Toujours en Russie, Tarkovski apparaît d?ailleurs, en tant qu?acteur, dans J?ai Vingt ans de Marlen Khutsiyev (sorti en 1965), long film de 3h30, qui évoque la vie de quatre jeunes hommes dont les pères sont morts durant la Seconde Guerre Mondiale, témoignant encore de ce vent d?antimilitarisme assez radical qui souffle alors sur le cinéma soviétique.
Enfin, c?est l?émergence du cinéma des pays ralliés à l?URSS. Sergei Paradjanov tourne son premier film, Rhapsodie Ukrainienne (1961), ainsi que son baroquissime Les Chevaux de Feu (1964), somptueuse élégie romantique, en Ukraine. Tengiz Abouladzé réalise Vedreba en 1967 en Géorgie, métrage empreint de spiritualité chrétienne orthodoxe et de traditions géorgiennes. Mais c?est le Sayat Nova de Paradjanov réalisé en 1968 qui restera le plus dans les mémoires. Expérimental, avant-gardiste, ne ressemblant à rien de connu, le film s?impose comme un classique du cinéma soviétique géorgien qui fera dire à Serge Daney que Paradjanov filme comme si personne n?avait jamais fait de cinéma avant lui.
:d) Fin des années 60 ? 1985 : retour de la censure
Avec l?arrivée de Léonid Brejnev au pouvoir en 1964, le cinéma soviétique est de nouveau sous le joug des autorités. Tarkovski est emmerdé dès Andrei Roublev, son second film, qu?il réalise en 1966 et qui ne sort dans les salles qu?en 1969 (il sera présenté à Cannes la même année). Son spiritualisme chrétien orthodoxe lui vaudra l?inimitié des autorités et de la critique russe qui descend consécutivement Solaris (1970) et Le Miroir (1975, mon film préféré à l?heure actuelle ? ). Mais c?est le chef d??uvre Stalker, réalisé en 1979, qui contraint le poète à s?exiler en Italie où il tournera deux ultimes films Nostalghia et Le Sacrifice. Il meurt d?un cancer à Paris en 1986, sans avoir pu revoir la Russie si chère à son c?ur.
La censure condamne également lourdement Sergei Paradjanov qui écope du fait du caractère dangereusement avant-gardiste de son cinéma et de son homosexualité de cinq ans de travaux forcés en 1973. Il ressort de quatre ans d?incarcération malade mais parviendra à tourner ses deux derniers opus La Légende de la Forteresse de Souram (1985) et Achik Kerib (1988) qui dans l?esprit, restent proches de Sayat Nova. A noter que Paradjanov dédie ce dernier film à Andrei Tarkovski, décédé depuis deux ans.
Les premiers films de Alexandre Sokourov (La Voix Solitaire de l?Homme, 1979 / Une indifférence douloureuse, 1983) sont interdits par la censure soviétique. A ce titre, La Voix Solitaire de l?Homme ne sortira qu?en 1989. Le travail de Sokourov est, sur ce premier film, très proche de celui d?un Andrei Tarkovski.
Kalatozov est contraint en 1964 de tourner un film de propagande communiste mettant en scène la Révolution cubaine, le resté célèbre Soy Cuba, qui est toutefois le plus radical et le plus baroque de ses films.
Les coproductions se multiplient, notamment avec l?Italie. Kalatozov, à ce titre, tourne en 1969 La tente rouge avec Sean Connery et Claudia Cardinale. Quant au célèbre metteur en scène Sergei Bondarchuk, il réalise sa version de Waterloo en 1970 avec Rod Steiger dans le rôle de Napoléon et Christopher Plummer dans le rôle de Wellington.
Enfin, l?un des plus tristes exemples de la censure réside dans le sort connu par la Commissaire de Alexandre Askoldov réalisé en 1967. Ce très beau film fourmillant d?idées visuelles, met en scène une commissaire de l?Armée Rouge pendant la guerre civile russe qui, du fait de sa grossesse, est hébergée par des paysans juifs (dont le père est d?ailleurs joué par le célèbre acteur russe Rolan Bykov) auxquelles elle va s?attacher. La plus belle scène du film, dans laquelle la commissaire se préfigure l?Holocauste en songe, est probablement celle qui a valu au film un tel acharnement. Taxé de sionisme, il est interdit et son créateur Alexandre Askoldov (dont c?est le premier film) écope d?une interdiction définitive de travail dans le cinéma. La quasi-totalité des copies sont détruites. Le film ne sera réhabilité qu?en 1989, sous l?impulsion de l?auteur Gabriel Garcia Marquez auprès de Gorbatchev. Malheureusement, Askoldov ne tournera jamais plus et La Commissaire restera son unique film.
Alexei Guerman, grand génie du cinéma soviétique, connaît également les foudres de la censure dès son second film, La Vérification (1971). Ses films, pessimistes et dépourvus de manichéisme, sont considérés comme anti-révolutionnaires et traités comme tels.
Toutefois, on peut citer comme exception le film Rouges et blancs du hongrois Miklos Jancso qui aborde lucidement et sans manichéisme la guerre civile russe et qui fut distribué en URSS.
:d) 1985-1991 : Perestroika et aspiration à un changement
Dès 1985, avec l?arrivée au pouvoir de Gorbatchev, le cinéma soviétique n?est plus censuré. Ce qui permet à Abouladzé de sortir Le Repentir la même année, satire baroque et féroce des dictateurs socialistes.
Les cinéastes règlent leurs comptent avec le régime. Abouladzé donc, mais également Aleksandr Proshkin qui dans son Cold Summer of 1953, revient, en 1987 sous la forme d?un survival très inspiré et très subversif, sur l?amnistie accordée aux criminels, sauf « ennemis politiques », à la mort de Staline, à l?origine d?un grand nombre d?actes criminels durant l?été 1953.
Le violemment antimilitariste Requiem pour un massacre de Elem Klimov (l?un des plus grands films de guerre jamais réalisés) sort sur les écrans en 1985 et nous plonge directement dans l?enfer de la guerre vue à travers les yeux d?un gamin.
Mais plus généralement, on sent une tendance dans le cinéma soviétique de cette dernière période, une véritable volonté de changement.
On peut, à ce titre, citer le Assa de Sergei Solovyov (1987) qui revient sur la jeunesse rock underground russe longtemps occultée par le pouvoir. Ou alors Le Garçon de course de Karen Shaknhazarov (1987), autre teen movie sympathique qui met en scène la fin d?une époque.
Enfin, c?est le cinéma d?auteur qui connaît un véritable renouveau dès 1985. Sokourov signe avant la fin de l?URSS deux de ses plus beaux films, le Jour de l?Eclipse en 1988, songe organique et granuleux, tout en sépia ; et le Deuxième Cercle (1990), ballade dépressive et mortifère.
Sergei Solovyov réalise un chef d??uvre totalement méconnu en 1986, le Pigeon sauvage, un poème visuel magnifique qui préfigure déjà le cinéma d?un Terrence Malick.
Enfin, l?un des derniers films soviétiques est l?un des premiers du poète lituanien Sharunas Bartas : Trois jours, réalisé en 1991.

Sur les 80 films soviétiques que j?ai vu, voilà, à l?heure actuelle, mes dix préférés : Le Miroir, Stalker, Requiem pour un Massacre, le Jour de l?Eclipse, le Pigeon Sauvage, le Deuxième Cercle, Dersou Ouzala, Soy Cuba, Les chevaux de feu.
 
18/09/2013 14:16:15
J'adore ton résumé ! Je ne sais pas si tu as galéré pour synthétiser tout ça mais c'est super précis aussi bien cinématographiquement que historiquement :oui:
 
18/09/2013 14:17:00
Vous avez vu 6 films pour une moyenne de 8.41 :cool:
 
18/09/2013 14:26:45
Merci ! J'ai pris à peu près 1h30-2h pour écrire ça, à 3h du matin :hap: Ca m'a pris comme une envie de pisser :hap:
 
18/09/2013 14:54:21
J'ai survolé rapidement mais ça a l'air d'être une mine d'information. :bave:

C'est très intéressant pour les personnes comme moi ne connaissant que très peu ce cinéma (je connais Eisenstein et Tarkovski, après... :hap: ), et je pense que ce serait bien de faire ce genre de petite fiche récapitulative sur chaque pays (encore faut-il qu'il y ait d'autres fous prêts à cela ), d'autant plus que tu ne te contentes pas de faire une liste plus ou moins exhaustive puisque tu inclus le contexte historique dans ton propos, c'est vraiment appréciable.


En tout cas, merci. :-)
 
18/09/2013 16:42:41
Je t'en prie ! Merci à toi d'avoir tout lu !
 
18/09/2013 19:13:35
Oui vraiment intéressant. Maintenant j'espère que je vais enfin trouver mon film soviétique déclic :hap:
 
18/09/2013 21:50:40
Y a intérêt :hap: T'as du choix cela dit !

Merci BTW :-)
 
19/09/2013 13:23:03
Je me permets de rajouter les développements d'un ami à moi qui vient de me bluffer sur FB :

"-C'est dommage de passer si vite sur le cinéma de propagande, idéologique certes mais ce musellement a laissé des traces profondes dans l'esthétique soviétique ultérieure, le Potemkine (et tout Eisenstein) est une véritable prouesse que tous les Russes voyaient, futurs réalisateurs au premier rang. De façon générale toute forme de totalitarisme a un fondement romantique, ce qui m'amène au point suivant...
-À une époque où le médium était encore souvent perçu comme un moyen d'enrichir une expérience narrative au sens conventionnel, il est plus qu'intéressant de faire les liens avec d'une part les grandes figures historiques (mythologiques?) russes: Nevski, Rublev, Ivan? et d'autre part avec la littérature d'époque ou antérieure, qui cristallise "l'âme nationale" et ses métamorphoses peut-être mieux qu'aucune autre? il y a des noms comme Asimov, Soljenitsyne, Boulgakov etc. qui je pense sont indissociables même du cinéma, pour ne pas citer les "anciens"? la poésie de Tarkovski en est très imprégnée? le "carcan" russe est double - je vais ressembler à papy si je dis que les povovs sont un terreau d'idéalisme, mais c'est vrai je pense -, cet héritage est presque contradictoire: d'un côté le réalisme socialiste et doctrinale, de l'autre "Le Maître et Marguerite"? même la conquête spatiale a été culturellement une espèce de fièvre onirique, une nouvelle façon de sublimer la technologie.
-Le cinéma d'animation russe, et soviétique, a aussi ses lettres de noblesse acquises durant la période que tu couvres, j'aurais bien vu un petit Norstein par exemple calé quelque part, parce que cette libération des contraintes de la narrativité, justement, est en partie russe: le "poème visuel" en tant que façon de concevoir l'objet-film est tributaire de sa vision au même titre que de celle de Solovyov.
(-Infime problème de construction, ta phrase pourrait laisser penser au visiteur non-averti que l'Homme à la caméra est d'Eisenstein, ce qui serait un comble?)"
 
19/09/2013 13:56:27
Tiens je l'ai lu tout à l'heure et je me suis fait la réflexion "c'est surement un membre de CL"

Ben non :hap: