Les Ailes du désir

Mon CL
  • Connectez-vous
Outils
  • Connectez-vous
Gestion
  • Connectez-vous
Commentaires
20/03/2013 23:07:25
'tin, j'ai oublié un mot dans chaque phrase, et la deuxième a une formulation horrible.
Début de la dégénérescence neuronale. :-(

"mais je me suis aperçu de l'immensité de l'oeuvre bien après l'avoir visionnée."

:d) J'ai bien l'impression que c'est une oeuvre à voir avec du recul, en effet. Pas impossible que ma note augmente dans un avenir proche.
20/03/2013 23:08:43
Je suis content que tu aies aimé en tous cas, un vrai coup de coeur pour ma part. :oui:
21/03/2013 18:14:05
Pour moi c'est le film qui a réussi à atteindre la beauté suprême. Toute les scènes sont magnifiques, elles m'ont toute marqué. Il y a une scène ou la beauté atteint son paroxysme, c'est la scène finale, l'image en couleur dans la galerie. Elle m'a marqué à vie.
J'ai hâte de le revoir. :)
13/01/2014 15:46:32
Quel film magnifique! L'ambiance de mélancolie puis de joie douce de vivre est juste splendide. Le propos est pour moi totalement juste. Une douceur et une beauté incroyable :snif:
26/11/2014 09:46:02
Comme c'est beau l'Allemand bordel, il faut que je prenne des cours :coeur:
26/11/2014 12:00:14
C'est beau oui ! Mais ce n'est pas simple. :-(
27/02/2015 10:32:29
J'ai beaucoup apprécié la douceur de ce film(notamment dans la première partie), avec tout ces chuchotements, ces voix imperceptibles,... Et puis surtout cette image sublime, la beauté des plans est incroyable. On ressent une influence documentaire chez Wenders et ça donne une précision folle à sa photographie. Au delà de ça, Ganz est vraiment bon ici, il joue son rôle sans en faire des tonnes, sans aucune surenchère et ne joue aucune carte de la facilité. Par contre, ça n'est pas un défaut, mais par moments j'ai commencé à ressentir des longueurs. Dommage car il y a énormément d'idées de mise en scène. Je comprend totalement sa notoriété à présent !
22/08/2023 18:07:36
Avis

Je découvre l’autre chef-d’oeuvre de Wenders après Paris, Texas et je pense pouvoir définitivement dire que le bonhomme me plaît. Le point de départ est d’une immense poésie, observer le monde des hommes à travers le regard des anges et à travers ça avoir une posture à la fois distanciée et pleine de tendresse sur l’humanité.

Wenders semble définitivement fasciné par la figure des anges puisque c’est un peu comme ça que je voyais le personnage de Stanton dans Paris, Texas : un être venu d’ailleurs, envoyé sur Terre pour répandre le Bien. Ici l’idée est plus littérale mais c’est assumé avec un sens de la fantaisie qui me touche beaucoup. Le film est bien entendu élevé par son parti pris formel de séparer par la couleur le monde des humains de celui des anges. Ça permet à Wenders de composer avec un sublime noir et blanc et de balader sa caméra avec de longs plans mouvants et virtuoses qui imitent les déambulations de ses personnages ailés. On pourrait limite penser à du Tarkovski avec ces majestueux plans-séquence tandis que les personnages se lancent dans des tirades poétiques parfois un peu abstraites, même si on trouve toujours une connexion avec la thématique centrale très humaniste du film. Que dire de la musique et de ces deux scènes de concert (notamment une fantastique avec Nick Cave ? :snif: );

Outre la forme aussi impressionnante qu’enivrante, j’ai vraiment été touché par cette sensibilité que j’avais déjà adorée dans Paris, Texas. Wenders arrive à traiter les émotion de manière intense mais tout en gardant une vraie douceur mélancolique, particulièrement apparente lors des scènes qui concernent plus directement le personnage de Bruno Ganz et celui de Solveig Dommartin. Encore une fois, il y a une idée de mise en scène qui fait qu’un personnage ne peut pas voir l’autre, ce qui rend le tout encore plus déchirant. Et le film avec son histoire très simple parvient à offrir une véritable célébration de la vie et de ses petits instants sensibles. J’apprécie d’ailleurs beaucoup Peter Falk dans son propre rôle, c’est insolite et en même temps ça participe tellement du charme du film et de sa sensibilité.

Hâte de découvrir d’autres films du bonhomme, je pense qu’on est faits pour s’entendre !