J'ai enfin pu un peu avancer. C'était bizarre de reprendre après une si longue pause. J'ai regardé les épisodes 5, 6 et 7 ( ce dernier était d'ailleurs superbe ).
Jusqu'à l'épisode 9 ( qui est un pur chef-d'oeuvre ) j'ai trouvé ça parfait. Ensuite je suis mitigé sur les deux derniers et surtout sur le dernier. Il s'étire beaucoup trop à mon goût.
Je ne sais pas pourquoi, mais il y a des images qui me tapent sur le système tant je les vois sans cesse, ce sans jamais voir le film. Celle de ce film en fait partie - le reflet - c'est une capture figée d'un plan du film alors dénaturé dans ma mémoire, qui perdra un peu de sa raison d'être et de son impact lorsque je le verrai dans ce film.
Je ne me plains pas, c'est juste un truc que j'avais envie de balancer sur la consommation d'images autour de nous. Cinelounge, malgré toutes ses qualités, s'y prend au même jeu avec les films "peu connus", en nous faisant consommer autant d'images fixe. C'est un aspect essentiel pour que le site marche, mais ça reste son pire défaut et on ne peut rien faire pour changer ça.
Même constat pour l'emploi du 16/9 pour les vignettes hors galerie des films. Certes, c'est extrêmement ergonomique, toujours est-il qu'on est dans une idée d'uniformité et de pornographie de l'image, exactement quand on est face au 6 minutes de pub TF1 ou devant la centième réutilisation arty d'un plan d'un Bergman pour un magazine art expo.
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Voilà, voilà pour la philo-express de comptoir. Sinon le site est super, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Et d'avance, j'assumerai pas de discuter là-dessus.
Bonne remarque, mais je pense que le problème peut aussi venir du choix des images elles-mêmes. Certaines images fixes deviennent plus lourdes que les films eux-mêmes, parce qu'elles sont publicitaires. Le fait de figer certaines mises en scène en compositions fixes peut poser cette inconvénient, quand ça devient poseur, par exemple. Et ça peut venir jusqu'à contaminer la manière dont certains apprécient ensuite les films (à moins que ce ne soit l'inverse, mais probablement les deux en fait), de manière très plate, esthétisante et discoureuse.