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Les Contes de la lune vague après la pluie
Kenji Mizoguchi
-
1953
Les combattants
Thomas Cailley
France
2014
1h38
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Lt-Schaffer
29/08/2014 16:17:05
Stalker à la fin, je m'y attendais pas
leprodiss
29/08/2014 16:44:27
Où est le mal dans le fait qu'il existe un style Fémis ? Les films noirs sont inintéressants parce qu'il y a une intrigue sombre, un anti-héros et une femme fatale ? Je comprends bien que tu rejettes l'idée d'un certain académisme, mais je préfère considérer ce " style fémis " comme une identité plutôt que comme un ensemble de produits formatés. D'une certaine manière, ça me semble normal que l'école sélectionne des élèves qui se ressemblent, c'est sûrement pour affirmer son style.
Maintenant, quand je vois les films de Céline Sciamma ou de Rebecca Zlotowski, j'y vois des oeuvres pas du tout formatées, qui ont beau suivre un schéma classique (par exemple, la quête d'identité, mais bon, comment reprocher à un(e) cinéaste de s'intéresser à ce sujet ?), certes, mais qui savent penser aussi bien par l'image que par le dialogue. Tant pis si ça ne raconte pas grand-chose d'original, si ça le raconte bien et que ça révèle des choses et des sentiments du monde, je prends.
Et puis comme le dit Mac, la narration est franchement loin d'être prévisible, ça navigue entre plusieurs eaux avec une aisance remarquable. Oui, c'est un film précieux parce que c'est ce genre de comédies qui font honneur au cinéma populaire.
Sinon, ça fait plaisir de voir des actrices comme Adèle Haenel, avec du talent, du tempérament, une vraie présence devant la caméra. Elle a vraiment quelque chose d'unique (et de pas formaté
).
Lt-Schaffer
29/08/2014 16:52:14
Bien d'accord !
mos3n
30/08/2014 01:28:46
Nan, mais je suis d'accord sur à peu près tout ce que vous dites. Je ne conteste pas les qualités du films, j'ai effectivement moi aussi passé un agréable moment, ponctué de quelques sourires.
Là ne réside pas l'essentiel de mon reproche. Plutôt dans le fait qu'on présente ce film comme un geste d'une audace folle, relevant d'un grand courage et d'une originalité retrouvée du cinéma français...alors que c'est tout le contraire. Sérieusement, je ne nie pas le mélange des genres sympathiques (par rapport à ce qui peut se faire dans les circuits commercial français, c'est vrai que c'est clairement au-dessus), mais ce n'est pas non plus mirobolant. Dans sa structure et dans sa forme, ça reste très sage et désespérément lisse.
Alors ce qui m'exaspère réellement, c'est quand j'entends un producteur me dire que c'est un film précieux, très difficile à financer car trop ambitieux...franchement ? Et ben on est définitivement perdu alors !
Et de même, si ce n'est plus du côté des producteurs trop frileux, j'attends alors d'institution comme la Quinzaine de faire ce boulot de sélection, de mise en avant de gestes de cinéma innovant, audacieux. Dans mon esprit ils sont les garants d'un certain niveau d'exigence plus élevé que ce cinéma d'école, de faiseurs, ce cinéma de la qualité française. Alors quand Edouard Waintrop et son comité de sélection si disent avoir été unanimement émerveillées par
Les Combattants
, et que c'est pour révéler des films comme celui-là qu'existe la Quinzaine, ba ça me fait mal ! Parce que si c'est ça la quintessence de l'audace pour sélectionneurs et producteurs, alors ça ferme la porte à pleins d'autres projets moins formatés,et assurément plus riches...après, chacun ses critères...sauf qu'en l'occurrence c'est à eux qu'ils appartient d'en fixer les limites...et ça...
leprodiss
31/08/2014 18:59:22
C'est toi qui as parlé des éléments intrinsèques du film
Oui, c'est sûr que ce film n'est pas non plus un objet radical et très audacieux. Mais dans le genre comédie populaire, il s'en approche, et il va à l'encontre de bon nombre de comédies formatées. C'est un peu le Didier Deschamps du cinéma ce film, il arrive dans une période où c'est pas facile pour le spectateur de s'extasier, et il réussit certaines choses qui font plaisir à voir (je dis pas qu'il y a que des Domenech dans le cinéma français non plus
).
Il y a des films sûrement plus novateurs et impressionnants, mais je pense que ce serait un contresens de demander autre chose à ce film (mais je comprends que tu vises les festivals essentiellement).
Lt-Schaffer
31/08/2014 19:07:37
"Dans mon esprit ils sont les garants d'un certain niveau d'exigence plus élevé que ce cinéma d'école, de faiseurs, ce cinéma de la qualité française"
je reviens juste dessus (évidemment car je me sens un peu concerné
), mais du coup c'est forcément poubelle pour ce genre de débuts ? Ce sont des réalisateurs qui ne peuvent pas commencer quelque part ? Tout ça parce qu'ils ne ré-inventent pas le cinéma dès leur premier film et qu'un festival a eu la mauvaise idée de vouloir les mettre en avant ? Belle ouverture, ça donne en effet espoir pour le cinéma français. Puis tout de suite les grands mots, ce "cinéma de faiseurs". Mais pourquoi ? Quel est le rapport ? Le bonhomme fait son premier film, tout de suite tu le catalogues, comme ça ? A croire que si tu n'es pas né Jean-Luc Godard, c'est pas la peine de te lancer dans le cinéma vu que tu ne le ré-invente pas et qu'à l'arrivée tu fais un truc trop classique et trop "maitrisé".
Sordide.
Lt-Schaffer
31/08/2014 19:12:57
Puis comme si ça fermait la porte à d'autres projets... C'est pas le seul film qui est en sélection. De toute façon à partir du moment il y a sélection, par nature, ça ferme forcément la porte à d'autres films. Ce qui créera forcément des mécontents, des gens qui vont trouver quel tel film était plus ambitieux, que tel film le méritait davantage, etc... Enfin il faut prendre un peu de recul, que diable.
En fait je trouve ce discours d'un élitisme qui me sort par les trous de nez, désolé.
mos3n
31/08/2014 20:35:33
Lt-Schaffer
, tu m'as mal compris. Je ne critique pas le film en soi, c'est très bien qu'il existe, je me réjouis d'ailleurs de l'initiative de Cailley d'aller dans des registres, comme la comédie, souvent sous-exploités.
Ce que je critique fortement par contre, c'est le décalage entre la réalité du film, et le discours qui lui ait associé. Je n'ai rien contre
Les Combattants
en particulier ou la Femis, je dis juste qu'ils sont représentatifs d'une certaine tendance du cinéma français, notamment dans son système de financement et ses institutions festivalières, qui réduisent fortement le spectre de la production. Car ce sont désormais "les films du milieu" que l'on fait passer pour indépendants et que ceux derrière n'ont plus le droit de citer. C'est flagrant en terme de production, mais surtout, en terme de distribution. Grâce à son implantation dans le réseau via la Femis et Cannes, et consorts,
Les Combattants
vont avoir droit à une forte exposition, tandis que d'autres n'auront pas cette chance. Je ne dis pas qu'il ne faut que "des Jean-luc Godard", comme tu les appelles, j'aspire simplement à ce que ces deux courants cinématographiques puissent co-exister sur les écrans...ce qui n'est pas forcément le cas aujourd'hui. À qui la faute ? Pour moi ce sont ces Edouard W. qui en portent la responsabilité. Nan mais sérieusement, parlons de choses concrètes, vous avez jeter un coup d'oeil à la sélection de La Quinzaine de cette année ? Dites moi ce que vous en pensez vraiment.
Lt-Schaffer
31/08/2014 21:52:43
Je saisis mieux ton point de vue, mais sincèrement, je ne conçois pas en quoi Les Combattants empêche les autres courants cinématographiques (plus osés, moins osés...) d'exister et d'être populaires dans les festivals. Enfin c'est pas comme si la production de "cinéma d'auteur" (ou cinéma d'art & essai si tu préfères) était en péril en France. C'est justement un tout autre défi de monter un film de genre. Alors je ne dis pas que Les Combattants c'est exactement ça, justement c'est un peu à cheval entre les deux, et je trouve que ça laisse entrevoir un futur éventuellement intéressant, du moins si le réalisateur est capable d'évoluer.
J'avoue troller un peu, mais ça me fait plaisir quand même de voir un film comme ça, que je trouve réellement ambitieux et ce de manière surprenante, malgré tous ses défauts et son classicisme, le voir en plus sélectionné et reconnu, plutôt qu'un énième drame post-nouvelle vague qui eux, avec la comédie, sont justement responsables de l'effondrement des autres courants cinématographiques en France (notamment depuis les années 90 on va dire). Enfin c'est mon point de vue.
Bon là je trolle grassement et évidemment dans tout le tas de films que je condamne j'en aime une partie, mais je trouve ça fort de café d'imputer à la Quinzaine la reconnaissance des Combattants, sous prétexte que cela empêche la coexistence avec les autres courants, alors que depuis un bout de temps c'est justement le contraire... Surtout à Cannes...
Mais pour répondre à ta question, non, je n'ai pas jeté un coup d'oeil à la sélection de la Quinzaine. Donc je me méprends peut-être, après tout.
Lt-Schaffer
31/08/2014 21:58:42
Enfin je pense que justement s'il y a des trucs à espérer concernant l'avenir du cinéma français, de retrouver des productions vaguement ambitieuses qui proposent un peu de genre, c'est justement des films comme Les Combattants qui peuvent aider (même si on peut faire sans doute mieux, mais c'est déjà pas mal, ça me plait, et pour tout te dire si mon premier long avait ce tête je ne serais déjà pas mécontent).
Quelque part c'est aussi un peu comme les débuts de Besson dans Le Dernier Combat (bon je ne dis pas en revanche qu'il faut devenir comme Besson
)
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