J'aime beaucoup la manière dont Kon exploite le thème des frontière du réel. J'ai eu un peu de mal avec le début mais passée la première demi-heure (quand arrive la fameuse scène), le film prend une tout autre tournure pour la moins inquiétante.
En dehors de qualite de mise en image évident et un travail sur le son et l'enchaînement des plans qui frôlent la perfection je trouve le film de plus en plus intéressant à chaque visionnage, je l'ai déjà dis, mais jamais des thèmes m'ont paru aussi générationel et précurseurs, alors quand on plus on est fan de tous les ssujets et dérivent se rapportant à la culture otaku et pop, on ne peut qu'être ravis par ce que nous livre Kon, un grand film.
Bah disons que je n'arrive pas à savoir si il dresse le portrait d'une certaine jeunesse en quête d'identité ou s'il dresse le portrait de toute une société. Enfin j'ai moi même du mal à comprendre ce qui bloque.
Par ce que les personnages sont tous de jeunes adultes mais le portait adolescent, le passage à l'âge adulte saute tellement aux yeux d'un autre côté sans forcément le monter, je sais pas trop.
Il y a plusieurs théories, moi je suis partisan d'un recyclage de Profondo Rosso , mais des intellos qui sur-interprètent tout pourraient avancer que le bleu, associé à la stabilité, l'introspection et la sérénité sont symbolisé sans trop de finesse dans le film par les éléments aquatiques dans lesquels Mima se plongent pour vaincre sa confusion mentale.
Une dernière théorie suggère que pour écrire le personnage principale, Satoshi Kon se soit inspiré de la vie de la grande chanteuse Anne Messon et rende par son titre hommage à son oeuvre, Dans le Bleu .Message édité