Quelques années que je ne l'avais pas revu, j'avais presque oublié pourquoi ce film m'avait tant marqué à sa sortie en salle, à quel point c'est une chasse à l'homme magistrale où chaque geste, chaque regard, chaque déplacement de personnage, chaque mouvement de caméra reconfigure ce jeu d'échec magistral entre le Cow-Boy Brolin et l'Ange de la Mort Bardem (meilleur méchant de l'histoire du cinéma, allez, osons l'hyperbole), où les décors, non seulement le désert Texan mais aussi deux motels les plus banals du monde, sont exploités à merveille. Et je passe sur les merveilleux dialogues philosophico-absurdes qui parsèment le film.
Bon, voilà, c'était bien, quoi.Message édité