Funny People

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Commentaires
14/03/2011 09:16:28
Une seconde partie quand même bien lourde. On pourrait bien amputer 20 bonnes minutes, ou alors je suis passé à côté du film. Sinon Apatow est assez lourd de faire jouer sa femme et ses gosses dans tous ces films. :hap:
30/07/2014 18:36:41
+0,5 pour Sandler et Rogen ainsi que l'apparition d'Eminem :)Sinon j'ai trouvé le scénario sympa mais bien trop de longueurs. Un film qui dur 2h20 et qui aurait dû durer 1h40
09/10/2020 03:30:45

Je me fais une rétrospective Adam Sandler depuis un moment, je me sentais donc obligé de regarder ce Funny People, mon premier film d'un certain Judd Apatow que j'avais épinglé dans une liste de réals dont j'avais de forts a priori négatifs en n'ayant rien vu de lui. 2h30 qui ont paru durer qu'1h30 plus tard, j'ai trouvé ça super et finalement je me sens comme un cochon qui se vautre roule dans sa propre boue, confortable et pathétique à la fois.

03/06/2021 14:01:47
Avis

C’est peut-être l’Apatow que j’ai préféré, même si ça ne veut pas dire grand chose non plus.

En fait j’ai vraiment adoré la première partie. Le schéma du vétéran au bord de la crise qui se trouve un poulain est certes déjà vu mais j’ai pris un vrai plaisir à voir ça appliqué au milieu du stand-up. Surtout, ça colle à merveille à Adam Sandler, forcément c’est super logique de le voir jouer un comique fatigué qui a perdu son temps dans des comédies de merde. Et c’est probablement l’un des meilleurs rôles de Sandler, qui arrive aussi bien à rendre son perso drôle que profondément pathétique et émouvant. A côté de ça, on Seth Rogen et sa clique, dans des rôles plus prévisibles mais assez à propos (bon le film est par contre coupable d’une cruelle sous-utilisation d’Aubrey Plaza :-( ). Et j’ai trouvé toute cette partie fort drôle, sans doute quelques uns des meilleurs gags que j’ai pu voir chez Apatow, tout en ayant son rythme habituellement un peu mou mais ici particulièrement approprié à son sujet assez amer.

Malheureusement, je craignais une baisse de régime dans la seconde partie et ça s’est confirmé avec cette parenthèse familiale assez lourde où Apatow retombe dans ses travers (principalement l’apologie de la famille traditionnelle américaine et un manque de pêche global). C’est dommage parce que j’aime beaucoup la conclusion et cette dernière scène entre Sandler et Rogen mais il y avait juste mille autres manières d’amener ça.

Dommage, mais j’ai quand même vraiment pris mon pied dans l’ensemble (et tous ces caméos savoureux n’y sont pas étrangers :bave: ).