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Commentaires
absinthe
16/07/2013 22:33:15
Une belle surprise pour mon premier Shimizu, qui fait preuve d'une nette évolution dans la deuxième partie (normal, l'automne & l'hiver sont les meilleures saisons de l'année). Un portrait assez long mais toujours agréable à suivre sur l'enfance, filmé sous tous les angles (et tous les climats) possibles, c'est ce qui fait sa force. La mise en scène, qui joue sur les proportions et échelles de grandeur d'éléments du décor (une pierre, un arbre, une branche) se marie toujours bien avec la façon qu'a Shimizu de filmer les enfants. À noter une perpétuelle et judicieuse répétition de certains plans de décors (ou de décors dans un décor) qui permet de nous familiariser progressivement avec l'environnement dans lequel évoluent les personnages en même qu'il crée une sorte de routine scénographique (sans connotation péjorative) qui accentue le sentiment d'isolement, ou de routine éprouvée par les personnages... en gros, on voit très souvent un plan naturel plusieurs fois dans le film, qui fonctionnerait comme un leitmotiv visuel, mais il continent une action différente, selon la saison, l'événement etc. À noter aussi de très belles transitions entre les scènes, qui évoquent toujours des sentiments de solitude, de temps qui passe, de façon subtile.
Et puis il y a certaines scènes émouvantes, sans tomber dans le mélodrame (tout le contraire des 24 prunelles quoi, un autre film sur un groupe d'enfants)... Là encore, ce qui est beau c'est que chaque enfant a ses qualités et compétences propres, certains arrivent à traverser un pont sans perdre équilibre, d'autres pas, certains arrivent à en porter d'autres sur le dos, d'autres pas, certains sont plus grands donc guident ou maintiennent l'harmonie esthétique dans le plan... bref, plein de trucs qui contribuent, pour un film de cette durée et découpé ainsi, à rendre le regard porté sur la jeunesse plus authentique et sensible.
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