Je retrouve David Lean avec cette adaptation d’un classique de Dickens. Le film a effectivement quelque chose de romanesque, j’ai beaucoup aimé ces rappels un peu gothiques qui viennent ponctuer le récit, comme l’introduction ou toutes les scènes chez Miss Havisham. Ça se distingue vraiment niveau décor et ambiance. Tout le film est absolument magnifique évidemment, je n’en attends pas moins d’un film de Lean qui sublime chaque lieu comme chaque personnage.
C’est un fort beau récit initiatique qui en dit long sur les rapports de classe et les subdivisions symboliques de la société. Ça n’est jamais que l’histoire de deux jeunes gens qu’on arrache à leur vie pour les modeler selon une image bien précise, avec ces deux figures tutrices fantomatiques qui font de leur existence autant une opportunité qu’un piège. Le film fonctionne à merveille, grâce à la réalisation, à l’excellent casting (je n’avais pas reconnu Alec Guiness tout jeune) et au travail de dialogue, bref c’est du beau cinéma.
Je retrouve David Lean avec cette adaptation d’un classique de Dickens. Le film a effectivement quelque chose de romanesque, j’ai beaucoup aimé ces rappels un peu gothiques qui viennent ponctuer le récit, comme l’introduction ou toutes les scènes chez Miss Havisham. Ça se distingue vraiment niveau décor et ambiance. Tout le film est absolument magnifique évidemment, je n’en attends pas moins d’un film de Lean qui sublime chaque lieu comme chaque personnage.
C’est un fort beau récit initiatique qui en dit long sur les rapports de classe et les subdivisions symboliques de la société. Ça n’est jamais que l’histoire de deux jeunes gens qu’on arrache à leur vie pour les modeler selon une image bien précise, avec ces deux figures tutrices fantomatiques qui font de leur existence autant une opportunité qu’un piège. Le film fonctionne à merveille, grâce à la réalisation, à l’excellent casting (je n’avais pas reconnu Alec Guiness tout jeune) et au travail de dialogue, bref c’est du beau cinéma.