Je rage...
Le film m'intéressait énormément, et je me disais déjà "vas-y lepro il va arrêter avec ses goûts de chiotte, qu'il retourne voir Volte/face" et je m'apprêtais à me bastonner contre lui, mais en fait non, j'aime assez sa note.
Le film, donc, j'en attendais beaucoup. Mais il est (trop) maladroit. La mise en scène est tout juste moyenne (oui il y a de beaux plans, oui la photo est jolie, mais ça ne fait pas tout) : la musique au piano est récurrente et cherche clairement à faire pleurer (même agacement que dans Paysages dans le brouillard), les scènes sont soit clichées, soit niaises (le pauvre obèse martyrisé par tout le monde, les deux ados trop best copines qui se font la gueule, t'es même plus ma bestah). Les personnages ne sont pas touchants. J'ai lu dans la presse qu'on vantait ce mariage de la fiction et de la réalité (la sourde-aveugle l'est vraiment) : oui... et alors ? Ca n'ajoute rien. Vers la fin, quand la vieille réapparait après un moment d'absence, je me suis même surpris à penser "oh p*tain, la revoilà, elle !"
La seule chose qui a l'air bonne dans ce film, c'est la cuisine du pépé. N'est pas Tsai Ming-liang qui veut, ce film mise manifestement tout sur sa photo et délaisse le reste, faisant planer son esthétique sur du vide un peu niaiseux.
C'est étrange parce que tout à l'heure je me disais qu'il fallait que je monte ma note en attendant de le revoir. Du coup je vais attendre de le revoir
Rouyer spotted : Eh bah Reso non ! Bah non ! Ce film ( postillonne ) est tout simplement su-blime ! C'est très antononien ! C'est formidable, regardez ces cadres ! C'est cosmique !
Le film m'intéressait énormément, et je me disais déjà "vas-y lepro il va arrêter avec ses goûts de chiotte, qu'il retourne voir Volte/face" et je m'apprêtais à me bastonner contre lui, mais en fait non, j'aime assez sa note.
Le film, donc, j'en attendais beaucoup. Mais il est (trop) maladroit. La mise en scène est tout juste moyenne (oui il y a de beaux plans, oui la photo est jolie, mais ça ne fait pas tout) : la musique au piano est récurrente et cherche clairement à faire pleurer (même agacement que dans Paysages dans le brouillard), les scènes sont soit clichées, soit niaises (le pauvre obèse martyrisé par tout le monde, les deux ados trop best copines qui se font la gueule, t'es même plus ma bestah). Les personnages ne sont pas touchants. J'ai lu dans la presse qu'on vantait ce mariage de la fiction et de la réalité (la sourde-aveugle l'est vraiment) : oui... et alors ? Ca n'ajoute rien. Vers la fin, quand la vieille réapparait après un moment d'absence, je me suis même surpris à penser "oh p*tain, la revoilà, elle !"
La seule chose qui a l'air bonne dans ce film, c'est la cuisine du pépé. N'est pas Tsai Ming-liang qui veut, ce film mise manifestement tout sur sa photo et délaisse le reste, faisant planer son esthétique sur du vide un peu niaiseux.
Je suis en colère !