Ben tout simplement c'était plus facile que ça parte pas en couille en prenant une poignée de listes bien définies (premier post) plutôt qu'en ajoutant à tout va, maintenant si ça vous fait plaisir de le compléter à fond tout en veillant à ne pas faire n'importe quoi, faites vous plaisir
Souci > J'ai un film qui correspond à mort au mouvement (fait en 1971, thématique du Vietnam dans une Amérique éclaté, personnages pas sains du tout qui sont plus importants que l'histoire elle-même, film emblématique du cinéma américain des années 70 avec la grosse patte du réalisateur qui va avec, approche technique réaliste, etc...) et réalisé par un réalisateur important d'Hollywood.
MAIS il a justement voulu tourner le dos au studio et c'est un film indépendant, et c'est uniquement ça qui fait qui me dérange (sinon, je n'hésiterais pas à le rajouter).
"Après l’expérience terrible de L’Arrangement, Elia Kazan ne souhaite plus se soumettre aux diktats des studios. Il décide, à soixante-trois ans, de tourner le dos à l’industrie du cinéma en signant avec Les Visiteurs un film totalement indépendant."
C'est le seul hic que je trouve. Sinon, c'est du Nouvel Hollywood dans toute sa splendeur.
"Les Visiteurs est le premier film à traiter de la question de l’après Vietnam, du retour des soldats et des conséquences de la fureur du conflit transposée sur le territoire américain. On pense bien sûr aux Chiens de paille de Sam Peckinpah et à La Dernière maison sur la gauche de Wes Craven, deux films tournés la même année. La proximité thématique ou narrative de ces trois films est symptomatique du cinéma américain de ce début des années 70, cinéma qui prend le pouls d’une nation malade. Ces films font état de la brisure profonde que la Guerre du Vietnam a occasionnée dans la société, font le constat d’une Amérique qui ne comprend plus ses enfants et d’enfants qui ne comprennent pas comment et pourquoi leurs pères les ont envoyés se faire tuer au Vietnam. "
C'est assez convaincant, non ? Moi, je le mettrais sans problème.