Bon le film est très consensuel et assez peu ambigu dans son message politique (même s’il ne néglige pas non plus le fait que l’escalade de violence est souvent de la responsabilité des deux camps), tout ce qui tourne autour du perso de Kaluuya n’est pas très intéressant parce qu’il est traité précisément comme ce qu’indique le titre : un messie et pas grand chose d’autre. Après l’acteur est très bon même si j’ai un peu de mal avec sa tête
Du coup je trouve le Judas beaucoup plus intéressant parce que c’est un personnage humain et fondamentalement imparfait, et que le film ne le condamne pas mais ne cherche pas non plus à l’héroïser. C’est avant tout un mec paumé qui s’est fait vampiriser sa vie sans jamais pouvoir faire autrement. D’autant plus que Lakeith Stanfield est assez excellent et confirme tout le bien qu’on peut penser de lui.
Sinon, j’ai aimé tout le traitement formel du film et le fait que ça se rapproche finalement plus d’un thriller que d’un biopic poussiéreux. Shaka King sait gérer la tension tout en conservant une action lisible, la photo aux couleurs assez saturées participe de ce sentiment d’incertitude permanent, j’aime également beaucoup la musique assez peu conventionnelle et ses accents jazzy parfois dissonants.
Donc voilà c’est assez bien emballé et de ce fait plutôt prenant, je n’ai pas vraiment vu le temps passer alors que je m’attendais à un truc à Oscars “politique” insipide. C’est déjà ça
C’est finalement plutôt une bonne surprise.
Bon le film est très consensuel et assez peu ambigu dans son message politique (même s’il ne néglige pas non plus le fait que l’escalade de violence est souvent de la responsabilité des deux camps), tout ce qui tourne autour du perso de Kaluuya n’est pas très intéressant parce qu’il est traité précisément comme ce qu’indique le titre : un messie et pas grand chose d’autre. Après l’acteur est très bon même si j’ai un peu de mal avec sa tête
Du coup je trouve le Judas beaucoup plus intéressant parce que c’est un personnage humain et fondamentalement imparfait, et que le film ne le condamne pas mais ne cherche pas non plus à l’héroïser. C’est avant tout un mec paumé qui s’est fait vampiriser sa vie sans jamais pouvoir faire autrement. D’autant plus que Lakeith Stanfield est assez excellent et confirme tout le bien qu’on peut penser de lui.
Sinon, j’ai aimé tout le traitement formel du film et le fait que ça se rapproche finalement plus d’un thriller que d’un biopic poussiéreux. Shaka King sait gérer la tension tout en conservant une action lisible, la photo aux couleurs assez saturées participe de ce sentiment d’incertitude permanent, j’aime également beaucoup la musique assez peu conventionnelle et ses accents jazzy parfois dissonants.
Donc voilà c’est assez bien emballé et de ce fait plutôt prenant, je n’ai pas vraiment vu le temps passer alors que je m’attendais à un truc à Oscars “politique” insipide. C’est déjà ça