Girl

Pas d'image
Mon CL
  • Connectez-vous
Outils
  • Connectez-vous
Gestion
  • Connectez-vous
Commentaires
17/10/2018 00:25:43
Pour un premier film c'est plus que remarquable ! J'aime beaucoup l'idée d'un drame où tout semble bien se dérouler, mais dans lequel les affres de l'héroïne sont amenés avec parcimonie. Un premier long métrage prometteur. Je recommande !
05/11/2018 23:13:43
En effet, un premier long très maîtrisé qui transpire le cinéma et l'amour du réalisateur pour ses personnages (formidable le père). J'avais peur d'un drame qui te mine le moral, et miraculeusement, malgré les difficultés rencontrées par l'héroïne et la douleur physique / psychologique parfois suffocante, le film n'en est par moins lumineux et bienveillant. Une caméra d'or méritée !
06/11/2018 17:20:46
Le film est un beau drame comme on en voit peu, à des lieux du tire-larmes militant que je craignais. Le personnage du père est formidablement interprété, je pense aussi qu'il n'a volé aucun de ses prix.Message édité
14/11/2018 09:41:51
Girl traite d’un sujet pas forcément facile à aborder, et parvient à éviter les écueils d’un film comme The Danish Girl. Ici, pas de confrontation entre l’individu et la société, au contraire l’entourage de Lara est vraiment soutenant, et il n’y a qu’une seule vraie confrontation avec l’extérieur quant à son choix de changer de sexe, de la même manière qu’il n’y avait qu’une seule scène de ce genre dans La Vie d’Adèle.

Ici, le changement de sexe est avant tout traité comme un processus et l’enjeu du film est l’acceptation par Lara de ce processus et du temps qu’il faudra. Il y a d’ailleurs un parallèle qui est fait avec l’adolescence et le désir de grandir, de refuser cette phase de transition. De même qu’un autre parallèle est fait avec le désir de Lara d’être danseuse avec, comme pour son changement de sexe, une volonté de dépasser les limites de son corps quitte à en souffrir. C’est un film très corporel puisque le changement est vraiment vécu comme un rapport au corps, à la chair, plutôt qu’un processus mental finalement.

J’ai beaucoup aimé tout le traitement, très naturaliste et sans trop d’emphase émotionnelle, qui adopte vraiment le point de vue du personnage et parvient à capturer les non-dits, les regards et plus généralement cet état de décalage et de dépression de Lara face au reste du monde. Les personnages sont crédibles, imparfaits et maladroits mais touchants, autant le père que Lara en elle-même d’ailleurs. Et l’émotion se construit vraiment en filigrane, avec certains passages qui prennent bien aux tripes.

J’étais un peu méfiant mais j’en sors totalement conquis.