Je pourrais sûrement pas y être tous les jours, boulot oblige... Quelle cruauté, j'ai vraiment envie de tout voir
Je vais rater mon Créatures Célestes chéri et l'introuvable Sonny Boy
Mais je vais voir 2 Franco, un Malle, et le tripissime Razorback, quelle programmation ! Siry , tu viens cette année ?
Oui c'était bien mais express en un petit week end comme l'année passée. J'habite pas tout à fait à Lyon
Je trouve la programmation vraiment tip top et je regrette de ne pas pouvoir rester pour "Prison de cristal" notamment.
Légère déception du côté des films en compétition mais bon je n'avais pas trop le choix également et j'aurai préféré regarder Scare Campaign, Southbound ou Green Room.
Mention spéciale pour la découverte de Razorback sur grand écran en 35mm avec le petit commentaire de Russel juste avant qui fait plaisir (sur écran hein faut pas déconner).
Je reviendrai certainement l'année prochaine puisque j'essaie de maintenir un festoch' par an et que celui-ci ne me déçois jamais.
Si, figure toi qu'on s'est croisé, je suis parti vendredi après midi après la projo de Crime dans l'Extase ! J'attends la fin du festival demain pour mon petit compte-rendu (Siry est toujours là bas).
J'en profite d'ailleurs pour voir les films que j'ai raté, je me suis fais Der Fan ce soir. N'hésite pas à regarder Prison de Cristal dès que t'as l'occasion
Voila, un bien sympathique festival auquel j'ai pu assister cette semaine. Je regrette de n'avoir pu rester pour le week end, ayant du coup raté les gagnants de la compétition de long metrage, la competition de courts en entier, ainsi que la carte blanche de Lucile Hadzihalilovic, mais je compte bien me rattraper.
Par contre j'ai eu tout le loisir d’apprécier la rétrospective Jess Franco ainsi que la théma sur les "singulières", qui se complétaient bien, Jess faisant la part belle à ses personnages féminins.
Carton plein donc pour l'onirique Black Moon (j'ai d'ailleurs pu ajouter mes songes à ceux de Malle, m'étant assoupi un instant, puis instantanément réveillé dès que ça s'est mis à parler de nichons) et le non moins fou Créatures Célestes, que je n'ai pas vu mais le cœur y était. Der Fan m'a lui laissé plutot froid, ressemblant à une un peu trop longue anecdote, malgré la bande son ultra germaine qui berce l'ensemble. Quant à La Fille qui en savait Trop de Bava, je l'ai trouvé un peu à côté de son thème, étant certainement le plus réac et myso de la bande. Par contre les images de Bava sont tout à fait splendides.
Au niveau des avant première, Hardcore Henry s'avère rigolo mais ne dépasse pas son concept. Il eu fallu pour cela bien plus d'immoralité et/ou de violence gratuite. Ne dépasse pas le diptyque Crank en terme d'action débile, et c'est bien dommage. Les gens sensibles à la motion sickness devraient se dispenser du visionnage (ainsi que toute personne disposant d'un cerveau fonctionnel). Scare Campaign est efficace dans le genre trouille mais ne fera probablement pas date, les artifices "meta" commençant à accuser le poids des ans. Par contre il s'agit d'un metrage tout à fait encourageant pour les frères Cairnes, qui ont su travailler les défaut de leur premier opus. A surveiller de près donc.
Et enfin mon petit favori, Miracle Mile, produit purement eighties qui évoque le meilleur de Romero, Carpenter et Dante, avec une superbe BO signée Tangerine Dream. Si vous demandez ce que donne une alerte à la bombe pendant un rendez-vous raté par une chaude à Los Angeles, ne manquez pas ça.
En outre, je vous déconseille les brochettes boeuf-fromage du Sushimasa de la rue de L'université.
Décidément chaque année je vois le vainqueur du festival, et à chaque fois le résultat me surprend. J'étais persuadé que c'était pour Green Room, je ferai peut-être bien de revoir mes attentes à la baisse