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Après 1981, Hollywood recommence à envoyer des films en Thaïlande. La télévision, comme partout dans le monde, devient une culture de masse. Ces circonstances provoquent une mise en sommeil de l'industrie cinématographique et une chute sévère du nombre de films produits (une dizaine par an au milieu des années 1990).
En 1997, en pleine crise économique asiatique, trois réalisateurs de publicité, Nonzee Nimibutr, Pen-ek Ratanaruang et Wisit Sasanatieng partagent l'idée qu'il faut améliorer la qualité artistique des films pour attirer à la fois les investisseurs et le public.
Ils mettent en pratique leurs idées immédiatement, en réalisant Dang Bireley and the Young Gangsters (2499 Antapan Krong Muang) pour Nonzee et Fun Bar Karaoke pour Pen-Ek, deux films policiers, succès publics en Thaïlande et succès d'estime dans les festivals internationaux en 1997.
Nonzee réalise ensuite en 1999 un film de fantômes, Nang Nak, qui dépasse le succès du précédent en amassant 149.6 millions de bahts - le plus gros box-office jamais vu en son temps.
Wisit, qui a écrit les scénarios de Dang Bireley's de Nang Nak, réalise Les Larmes du tigre noir, un western stylisé, hommage aux films d'action thaïlandais des années 1960 et 70. C'est le premier film thaïlandais à être présenté au Festival de Cannes.
On peut aussi évoquer les frères Oxyde et Danny Pang de Hong Kong, venus en Thaïlande pour y réaliser des films de genre tels que Bangkok Dangerous ou The Eye.
[lien]http://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9ma_tha%C3%AFlandais#La_nouvelle_vague_tha.C3.AFlandaise[/lien]
[lien]http://rawai.fr/cinema-thailandais/index.html[/lien]