J'ai re(rerere)vu les trois épisodes, marathon Batman
Et je comprends pas pourquoi le 2 est mieux considéré que le 3. Pour moi la qualité de la trilogie va en grandissant d'un opus à l'autre. Le premier pose les bases, mais la mise en scène de Nolan est un peu trop brouillonne par moments, les faits s'enchaînent sans trop de profondeur et Christian Bale n'a pas encore sa voix sexy Du premier, je retiens quand même quelques très bons passages avec L'Epouvantail, méchant malheureusement sous-exploité.
Pour le volet suivant, c'est le contraire, le Joker prend un peu trop d'espace, mais personnellement c'est un méchant qui ne me parle absolument pas. Tout ce qu'il représente est très intéressant (l'anarchie, son désintérêt total pour un but précis, matérialiste et cohérent ) mais ses bouffonneries sont un peu lourdes et je vois autant l'acteur en train de limite cabotiner et travailler que son personnage. Je l'ai toujours dit, celui qui me semble le plus intéressant ici, c'est Harvey Dent et son basculement, son ambiguïté morale. A part ça, la mise en scène est plus subtile et maîtrisée.
Et le troisième, conclusion brillante. Je suis conscient de ce qui peut déranger certains spectateurs, mais putain qu'est-ce que c'est épique ! ( plus épique win que fail ). Les morceaux anthologiques se succèdent ( l'ouverture, la première apparition du héros, le premier combat Batman/Bane ), les sous-intrigues se développent, se répondent, s'entrechoquent pour filer vers une apothéose époustouflante. Le film est très humain et audacieux, le méchant est flippant, la chat-pardeuse est sexy, Christian Bale est le meilleur acteur du monde, et Christopher Nolan a cette qualité si précieuse pour un cinéaste : il croit profondément en ce qu'il raconte. Aucun cynisme ni profit chez lui, la science de son art réside dans la sincérité de ce qu'il fait. Alors bien sûr il n'est pas le meilleur metteur en scène qui soit, mais apporter autant de souffle et de grandeur à son oeuvre n'est pas donné à tout le monde. Chez un faiseur, les défauts de la trilogie prendraient le pas sur le reste, mais chez Nolan, ils sont noyés sous la pluie de qualités et la soif de cinéma de son auteur. C'est hallucinant de maîtrise narrative, certes mégalo mais pas prétentieux, et juste grandiose
J'avais trouvé que le dernier faisait trop américain avec tout ce côté héroïque légèrement exagéré ( la scène du saut par exemple, on peut la trouver très belle tout comme trouver qu'elle qui en fait trop ). Et je m'étais beaucoup moins attaché aux personnages, Bane est très bon mais il finit tellement mal, le personnage de Selina ne sert presque à rien en plus d'être détestable ( pour moi ). L'évolution du Batman est aussi à mon goût trop conventionnelle. Je n'aime pas beaucoup Christiam Bale après.
The Dark Knight a été ma meilleure expérience au cinéma. Rises en fut tout autre, je l'ai trouvé beaucoup moins passionnant, je n'étais pas aussi pris dans le film.
L'évolution trop conventionnelle ? Un héros qui débarque au bout de 45 minutes de film, se fait démonter quelques minutes après, souffre autant, puis revient ? :hap
Faut voir de toute façon cette trilogie comme un tout. J'ai revu les deux premiers dernièrement et je suis d'accord pour le méchant sous exploité du premier c'est dommage pour un film de ce genre. Chose qu'il corrige dès le second et ça se ressent.
J'adore aussi Bale, son personnage prend de l'envergure (forcement) il devient de plus en plus complexe et c'est la qu'intervient le 3eme opus et ou je le considère comme le plus important de la série.
Bah c'est quand même première partie : "Je souffre trop, je suis plus digne d'être Batman, je me fais démonter par tout le monde", deuxième partie : "Je ré-apprend ce que c'est d'être un héros" dernière partie : "Retour en force. Je suis maintenant le meilleur et je démoli tout le monde".
Franchement j'avais trouvé abusé qu'il batte si facilement Bane à la fin.
Et je comprends pas pourquoi le 2 est mieux considéré que le 3. Pour moi la qualité de la trilogie va en grandissant d'un opus à l'autre. Le premier pose les bases, mais la mise en scène de Nolan est un peu trop brouillonne par moments, les faits s'enchaînent sans trop de profondeur et Christian Bale n'a pas encore sa voix sexy Du premier, je retiens quand même quelques très bons passages avec L'Epouvantail, méchant malheureusement sous-exploité.
Pour le volet suivant, c'est le contraire, le Joker prend un peu trop d'espace, mais personnellement c'est un méchant qui ne me parle absolument pas. Tout ce qu'il représente est très intéressant (l'anarchie, son désintérêt total pour un but précis, matérialiste et cohérent ) mais ses bouffonneries sont un peu lourdes et je vois autant l'acteur en train de limite cabotiner et travailler que son personnage. Je l'ai toujours dit, celui qui me semble le plus intéressant ici, c'est Harvey Dent et son basculement, son ambiguïté morale. A part ça, la mise en scène est plus subtile et maîtrisée.
Et le troisième, conclusion brillante. Je suis conscient de ce qui peut déranger certains spectateurs, mais putain qu'est-ce que c'est épique ! ( plus épique win que fail ). Les morceaux anthologiques se succèdent ( l'ouverture, la première apparition du héros, le premier combat Batman/Bane ), les sous-intrigues se développent, se répondent, s'entrechoquent pour filer vers une apothéose époustouflante. Le film est très humain et audacieux, le méchant est flippant, la chat-pardeuse est sexy, Christian Bale est le meilleur acteur du monde, et Christopher Nolan a cette qualité si précieuse pour un cinéaste : il croit profondément en ce qu'il raconte. Aucun cynisme ni profit chez lui, la science de son art réside dans la sincérité de ce qu'il fait. Alors bien sûr il n'est pas le meilleur metteur en scène qui soit, mais apporter autant de souffle et de grandeur à son oeuvre n'est pas donné à tout le monde. Chez un faiseur, les défauts de la trilogie prendraient le pas sur le reste, mais chez Nolan, ils sont noyés sous la pluie de qualités et la soif de cinéma de son auteur. C'est hallucinant de maîtrise narrative, certes mégalo mais pas prétentieux, et juste grandiose