MrBlondin | 10/12/2016 01:58:11 |
Zoomat | 10/12/2016 10:41:29 |
Alphataurus | 10/12/2016 10:47:23 |
karla | 10/12/2016 19:52:29 |
Zoomat | 10/12/2016 20:54:26 |
Parkko | 11/12/2016 13:50:30 |
Spatule | 12/12/2016 15:16:48 |
karla | 12/12/2016 16:04:05 |
karla | 12/12/2016 16:04:54 |
Villeneuve est un réalisateur époustouflant de maitrise : il l'a déjà montré, il le confirme. Son obsession de l'anti-spectaculaire, de l'attente, du hors-champ, de l'intime, en fait, avec cette première plongée dans le genre de la science fiction, le digne successeur de Steven Spielberg.
Oui mais voilà.
Premier contact possède le même défaut que Prisoners, et même Sicario : son dénouement ultra explicatif et pompier, qui rompt avec le schéma kafkaïen et métaphysique que Villeneuve s'efforce de proposer tout le long du film. Et en cela il lorgne davantage vers ce qui se fait de pire dans le genre (Interstellar), et n'arrive jamais à atteindre les références qu'il se prête (Le jour où la terre s'arrêta, Rencontre du troisième type, 2001).
En concédant sa dernière partie à Hollywood, Villeneuve opte pour le compromis : une tape dans le dos qui mériterait bien une paire de claque tant le bonhomme a du talent. Mais là où Spielberg a su faire fi (en son temps) des recommandations des studios, pour réinventer toute une industrie du divertissement, Villeneuve avance pépère et avoue son incapacité à faire exploser le schmilblick de l'intérieur.
On appelle ça un pétard mouillé. Message édité