Free cinema est le nom donné à 6 programmes de films documentaires projetés entre février 1956 et mars 1959 au National Film Theatre de Londres. Les programmes 1, 3 (Look at Britain), et 6 (The Last Free Cinema) sont uniquement composés de réalisateurs anglais et forment le cœur du mouvement du Free Cinema.
Les cinéastes des différents programmes ont tourné sans se concerter. Malgré cela, on constate dans plusieurs de ces films les mêmes rapports au cinéma mais aussi au réel, au monde : une même sensibilité peut naître chez différents artistes au même moment dans des endroits différents. L'expression de "Free Cinema" vient du fait que les films (notamment les films britanniques) de ce mouvement furent produits en dehors de toute pression commerciale ou politique. Cette liberté de production se double aussi d'une liberté dans la forme, ainsi que dans les sujets abordés (souvent intimistes, parlant de la vie de tous les jours, dans les classes ouvrières notamment, avec une volonté de réalisme marquée).
« Bien que parfois encore trop liés au théâtre et non totalement exempts de clichés, les films du free cinema ont conduit au rajeunissement du cinéma commercial britannique et creusé "un large fossé entre l'ancien et le nouveau". » (Jonas Mekas)
Les cinéastes des différents programmes ont tourné sans se concerter. Malgré cela, on constate dans plusieurs de ces films les mêmes rapports au cinéma mais aussi au réel, au monde : une même sensibilité peut naître chez différents artistes au même moment dans des endroits différents. L'expression de "Free Cinema" vient du fait que les films (notamment les films britanniques) de ce mouvement furent produits en dehors de toute pression commerciale ou politique. Cette liberté de production se double aussi d'une liberté dans la forme, ainsi que dans les sujets abordés (souvent intimistes, parlant de la vie de tous les jours, dans les classes ouvrières notamment, avec une volonté de réalisme marquée).
« Bien que parfois encore trop liés au théâtre et non totalement exempts de clichés, les films du free cinema ont conduit au rajeunissement du cinéma commercial britannique et creusé "un large fossé entre l'ancien et le nouveau". » (Jonas Mekas)