"Le 24 août 1956 mourait à Kyoto le plus grand cinéaste japonais. Et même l'un des plus grands cinéastes tout court. Kenji Mizoguchi était l'égal d'un Murnau ou d'un Rossellini... Si la poésie apparaît à chaque seconde, dans chaque plan que tourne Mizoguchi, c'est que, comme chez Murnau, elle est le reflet instinctif de la noblesse inventive de son auteur." Jean-Luc Godard.
"Nul doute que Kenji Mizoguchi, mort il y a trois ans, ait été le plus grand cinéaste de son pays. Il a su discipliner à son usage un art né sous d'autres climats et dont ses compatriotes n'avaient pas tiré toujours le meilleur parti. Et pourtant on ne rencontre chez lui nulle volonté servile de copier l'Occident. Sa conception du cadre, du jeu, du rythme, de la composition, du temps et de l'espace est toute nationale. Mais il nous touche de la même façon qu'ont pu nous toucher Murnau, Ophüls ou Rossellini." Éric Rohmer.
"Les comparaisons sont aussi inévitables que passées de mode : Mizoguchi est le Shakespeare du cinéma, son Bach ou Beethoven, son Rembrandt, Titien ou Picasso." James Quandt.
J'en ai rajouté 4 qui était tous les 4 sur IMDb, j'en suis certain, tu peux vérifier via mon activité récente. Peut-être qu'il y en a qui ne sont pas sur IMDb.
Déjà au premier coup d'oeil j'ai repéré Le héros sacrilège qui y était deux fois. Tu l'avais ajouté alors qu'il était sur le site. Mais comme le lien IMDb n'était pas renseigné, tu n'as pas vu le message d'erreur. Ca doit être pareil pour 3 autres.
Je commence à apprécier de plus en plus ce réalisateur. Des 3 films que j'ai vu de lui il se dégage toujours quelque chose, une puissance qui m’impressionne. Il dénonce les milieux sociaux avec une noirceur, une cruauté et un réalisme époustouflant.
"Nul doute que Kenji Mizoguchi, mort il y a trois ans, ait été le plus grand cinéaste de son pays. Il a su discipliner à son usage un art né sous d'autres climats et dont ses compatriotes n'avaient pas tiré toujours le meilleur parti. Et pourtant on ne rencontre chez lui nulle volonté servile de copier l'Occident. Sa conception du cadre, du jeu, du rythme, de la composition, du temps et de l'espace est toute nationale." Éric Rohmer.
Il est bien loin le temps où j'étais en tête