Hymne à la pellicule argentique (dans la lignée de Peter Tscherkassky), le court métrage de Stefanie Weberhofer tire son originalité dans sa volonté de tirer un trait d'union entre cinéma expérimental et mainstream, et ce au travers d'une réflexion sur la "copie".
Un jeune berger des hautes montagnes de l’Atlas arrive dans un village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé les croyants.
Grand prix du Jury à Sundance et César du meilleur court 2021.
Le court de Kôji Fukada réalisateur de "Au revoir l'été".
Synopsis : After a 17-year absence, a pig farmer’s sister suddenly returns home with her baby. As they remember their childhood, they resolve to dig up “something” they buried long ago.
A ten year-old boy faces up to the struggles of life in a summer camp. It’s not easy to be ignored by the girl of his heart or seeing his dormitory vandalised by adolescent thugs. Fortunately, in the forest, the wild haggis insists on remaining out of sight.
Toute sélection se doit de posséder un court WTF. Ce court d'animation sur des humanoides étranges qui en ont marre des poissons qui beuglent dans les arbres devrait faire l'affaire. L'ambiance a l'air terrible, et il a remporté 36 prix partout dans le monde donc c'est pas juste une bouse sans queue ni tête j'imagine.
Court métrage aux accents sokouroviens (image flottante, anamorphose, dialogues inaudibles, chuchotements etc.), Sun Dog est un voyage au bout de "la plus longue nuit du monde". Multi-récompensé en festivals.
Dernier film en date du génie Hertzfeldt. Non seulement il peut se voir sans avoir vu les 2 autres épisodes, mais serait parait il le plus abordable et "entertaining". SF, philosophie, voyage dans le temps, rires et émotions attendues.
Une petite fille rebelle de 8 ans vivant dans une ferme isolée avec ses parents découvre un cadavre et décide le garder et s'en occuper.
Prix du meilleur premier court à Clermont-Ferrand (aka THE festival mondial du court)
À l'ère du "masque pour tous", Patrick Smith propose une petite remise en contexte en passant en revue sur environ 3 min près de 3 500 masques de toutes origines, toutes époques et toutes significations. Rien que ça, et en rythme s'il-vous-plaît !
Synopsis : Dans la vieille ville d'Hyderbad, Raisa met au point un plan dangereux pour éviter à sa jeune sœur de devenir une mariée d'un jour quand elle découvre un remède archaïque pour redonner à une fille sa virginité.
Film d'animation en stop-motion au scénario de départ bien étrange : Un œuf et une pomme construisent des tours de diffusion rivales pour se disputer l'attention d'un transistor radio.
Plongée (au sens propre comme au sens figuré) dans une séance de thérapie bien particulière où rêve et cauchemar se mélangent. Dans un bleu nuit des plus profonds, ce court d'animation hongrois oscille pour se perdre au-delà des frontières du réel.
Guillaume Néry, apnéiste ayant battu plusieurs fois le record du monde d'apnée (cocorico), tente, avec sa femme, de mettre en image les effets produits par la narcose à l'azote : à savoir l'ivresse (voire les hallucinations) des profondeurs.
Un court-métrage d'animation chinois qui a remporté un prix spécial au Tokyo Anime Fair un très gros festival d'animation.
L'histoire d'une jeune ménagère qui attend que son chéri rentre pour lui souhaiter bon anniversaire. Ça a l'air mimi comme tout.
Synopsis : Strangulation Blues raconte brièvement les méandres de Paul, cinéaste torturé par le syndrome de la page blanche, qui tente d'expliquer à sa compagne, Colette, pourquoi il a dû partir pendant 30 jours sans donner de nouvelles.
Une déambulation dans les rues de la capitale vietnamienne en compagnie d'un jeune homme. Hao et ses amis grimpent sur les immeubles, sautent de toits en toits et défient la loi de la gravité.
Par le réalisateur du sublime "Could see a puma"
Vie et mort d'un sachet de thé. Dans Leaking Life, l'artiste-peintre japonais Shunsaku Hayashi infuse avec poésie des notes aussi belles qu'inquiétantes autour du sens de la vie, sombrant peu à peu vers l'expérimental le plus radical.
The peaceful life of Georges, an introverted French Guyanese teenager, gets complicated when he falls in love with Gisele, a dreamy girl who hopes to see Paris more than anything.
When young Mesi steps in for her squeamish brother to perform a traditional - male-only - ritual, she faces blame for the negative outcome. Instead, she defiantly questions the wisdom of her elders' beliefs.
Un court de Alain Cavalier (avec Pialat en assistant).
Dans les années cinquante, un sculpteur d'Outre Atlantique vient à Paris. Il croit cette ville favorable à son travail. Pour survivre, il vend, la nuit, un journal de son pays à ses compatriotes.
François Bégaudeau sort un court au même moment que le festival. Coïncidence ? Je ne crois pas !
Synopsis : En plein enregistrement d'un jeu télévisé, le présentateur s'écroule et meurt. Très vite la police conclut à un empoisonnement. Mais qui donc, parmi les candidats au jeu, en voulait au défunt ? L'enquête s'annonce d'une simplicité immédiate.
Connaissez-vous le détective Kogoro Akechi, le sherlock holmes japonais, créée par Edogawa Ranpo fondateur du roman policier là-bas ? Si vous n'êtes pas japonais probablement pas vu que ça n'a jamais été traduit mais c'est chose faite depuis 2015 par un groupe de fansub confidentiel qui a traduit un film de ce serial nippon. Dans celui-ci il doit affronter "the Bronze Magicien".
Court d'animation par le réal de Belladonna et Cleopatra. Ça promet donc d'être tragique et érotique à la fois.
The sad and happy times of a young girl and her bear doll, a young mouse and his family, a sycamore tree, an old lamp post, a hoodlum moth and an alleyway full of posters coming to life.
Le dernier Grand Prix de la compétition internationale du 43e Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, "une ode crue et puissante à l'amitié féminine" par la musicienne slovène Kukla.