J'essaierai de rassembler ici les films défendus par les Cahiers du Cinéma entre 1951 et 1964 afin d'en faire ressortir, si possible, la sensibilité et l'esprit. Le surnom de « revue jaune » fait référence à la couleur de la couverture du magasine en vigueur pendant cette période.
"Une certaine tendance du cinéma français", François Truffaut (Cahiers du Cinéma n°31, Janvier 1954)
Dix ou douze films...
Si le Cinéma Français existe par une centaine de films chaque année, il est bien entendu que dix ou douze seulement méritent de retenir l'attention des critiques et des cinéphiles, l'attention donc de ces Cahiers. Ces dix ou douze films constituent ce que l'on a joliment appelé la Tradition de la Qualité, ils forcent par leur ambition l'admiration de la presse étrangère, défendent deux fois l'an les couleurs de la France à Cannes et à Venise où, depuis 1946, ils raflent assez régulièrement médailles, lions d'or et grands prix. Au début du parlant, le cinéma français fut l'honnête démarquage du cinéma américain. Sous l'influence de Scarface nous faisions l'amusant Pépé le Moko. Puis le scénario français dut à Prévert le plus clair de son évolution, Quai des brumes de Marcel Carné reste le chef d'oeuvre de l'école dite du réalisme poétique. La guerre et l'après-guerre ont renouvelé notre cinéma. Il a évolué sous l'effet d'une pression interne, et au réalisme poétique - dont on peut dire qu'il mourrut en refermant derrière lui Les portes de la nuit - s'est substitué le réalisme psychologique, illustré par Claude Autant-Lara, Jean Delannoy, René Clément, Yves Allégret et Marcel Pagliero.
Des films de scénaristes
Si l'on veut bien se souvenir que Delannoy a tourné naguère Le Bossu et La Part de l'ombre, Claude Autant-Lara Le Plombier amoureux et Lettres d'amour, Yves Allégret La Boîte aux rêves et Les Démons de l'aube, que tous ces films sont justement reconnus comme des entreprises strictement commerciales, on admettra que les réussites ou les échecs de ces cinéastes étant fonction des scénarios qu'ils choisissent, La Symphonie pastorale, Le Diable au corps, Jeux interdits, Manèges, Un homme marche dans la ville sont essentiellement des films de scénaristes. Et puis l'indiscutable évolution du cinéma français n'est-elle pas due essentiellement au renouvellement des scénaristes et des sujets, à l'audace prise vis-à-vis des chefs-d'oeuvre, à la confiance, enfin, faite au public d'être sensible à des sujets généralement qualifiés de difficiles ? C'est pourquoi il ne sera question ici que des scénaristes, ceux qui, précisément, sont à l'origine du réalisme psychologique au sein de la Tradition de la Qualité : Jean Aurenche et Pierre Bost, Jacques Sigurd, Henri Jeanson (nouvelle manière), Robert Scipion, Roland Laudenbach, etc...
Nul n'ignore plus aujourd'hui...
Après avoir tâté de la mise en scène en tournant deux courts métrages oubliés, Jean Aurenche s'est spécialisé dans l'adaptation. En 1936 il signait, avec Anouilh, les dialogues de Vous n'avez rien à déclarer et Les Dégourdis de la 11e. Dans le même temps Pierre Bost publiait à la N.R.F. d'excellents petits romans. Aurenche et Bost firent équipe pour la première fois en adaptant et dialoguant "Douce", que mit en scène Claude Autant-Lara. Nul n'ignore plus aujourd'hui qu'Aurenche et Bost ont réhabilié l'adaptation en bouleversant l'idée que l'on en avait, et qu'au vieux préjugé du respect à la lettre ils ont substitué, dit-on, celui contraire du respect à l'esprit, au point qu'on en vienne à écrire cet audacieux aphorisme : "Une adaptation honnête est une trahison" (Carlo Rim, "Travelling et Sex-appeal").
De l'équivalence...
De l'adaptation telle qu'Aurenche et Bost la pratiquent, le procédé dit de l'équivalence est la pierre de touche. Ce procédé suppose qu'il existe dans le roman adapté des scènes tournables et intournables et qu'au lieu de supprimer ces dernières (comme on le faisait naguère) il faut inventer des scènes équivalentes, c'est-à-dire telles que l'auteur du roman les eût écrites pour le cinéma. "Inventer sans trahir", tel est le mot d'ordre qu'aiment à citer Jean Aurenche et Bost, oubliant que l'on peut aussi trahir par omission. Le système d'Aurenche et Bost est si séduisant dans l'énoncé même de son principe, que nul n'a jamais songé à en vérifier d'assez près le fonctionnement. C'est un peu ce que je me propose de faire ici. Toute la réputation d'Aurenche et Bost est établie sur deux points précis :
1) La fidélité à l'esprit des oeuvres qu'ils adaptent;
2) Le talent qu'ils y mettent.
Cette fameuse fidélité...
Depuis 1943, Aurenche et Bost ont adapté et dialogué ensemble : "Douce" de Michel Davet, "La Symphonie Pastorale" de Gide, "Le Diable au corps" de Radiguet, "Un Recteur à l'île de Sein" (Dieu a besoin des hommes) de Queffelec, "Les Jeux inconnus" (Jeux interdits) de François Boyer, "Le blé en herbe" de Colette. De plus ils ont écrit une adaptation du "Journal d'un curé de campagne" qui n'a jamais été tournée, un scénario sur "Jeanne d'Arc" dont une partie seulement vient d'être réalisée (par Jean Delannoy) et enfin scénario et dialogues de L'Auberge rouge (mis en scène par Claude Autant-Lara). On aura remarqué la profonde diversité d'inspiration des oeuvres et des auteurs adaptés. Pour accomplir ce tour de force qui consiste à rester fidèle à l'esprit de Michel Davet, Gide, Radiguet, Queffelec, François Boyer, Colette et Bernanos, il faut posséder soi-même, j'imagine, une souplesse d'esprit, une personnalité démultipliée peu communes ainsi qu'un singulier éclectisme.
Il faut aussi considérer qu'Aurenche et Bost sont amenés à collaborer avec les metteurs en scène les plus divers; Jean Delannoy, par exemple, se conçoit volontiers comme un moraliste mystique. Mais la menue bassesse du Garçon Sauvage, la mesquinerie de La Minute de Vérité, l'insignifiance de La Route Napoléon montrent assez bien l'intermittence de cette vocation. Claude Autant Lara, au contraire, est bien connu pour son non-conformisme, ses idées "avancées", son farouche anti-cléricalisme; reconnaissons à ce cinéaste le mérite de rester toujours, dans ses films, honnête avec lui-même. Pierre Bost étant le technicien du tandem, c'est à Jean Aurenche que semble revenir la part spirituelle de la commune besogne.
Elevé chez les jésuites, Jean Aurenche en a gardé tout à la fois la nostalgie et la révolte. S'il a flirté avec le surréalisme, il semble avoir sympathisé avec les groupes anarchistes des années trente. C'est dire combien sa personnalité est forte, combien aussi elle paraît incompatible avec celles de Gide, Bernanos, Queffelec, Radiguet. Mais l'examen des oeuvres nous renseignera sans doute davantage.
L'Abbé Amédée Ayffre a su très bien analyser La Symphonie Pastorale et définir les rapports de l'oeuvre écrite à l'oeuvre filmée : "Réduction de la foi à la psychologie religieuse chez Gide, réduction maintenant de celle-ci à la psychologie tout court... À cet abaissement qualitatif va correspondre maintenant, selon une loi bien connue des esthéticiens, une augmentation quantitative. On va ajouter de nouveaux personnages : Piette et Casteran, chargés de représenter certains sentiments. La tragédie devient drame, mélodrame."
Ce qui me gêne dans ce fameux procédé de l'équivalence c'est que je ne suis pas certain du tout qu'un roman comporte des scènes intournables, moins certain encore que les scènes décrétées intournables le soient pour tout le monde. Louant Robert Bresson de sa fidélité à Bernanos, André Bazin terminait son excellent article : La stylistique de Robert Bresson, par ces mots : "Après le journal d'un curé de campagne, Aurenche et Bost ne sont plus que les Viollet-Leduc de l'adaptation."
Tous ceux qui admirent et connaissent bien le film de Bresson se souviennent de l'admirable scène du confessionnal où le visage de Chantal "a commencé d'apparaître peu à peu, par degré" (Bernanos). Lorsque, plusieurs années avant Bresson, Jean Aurenche écrivit une adaptation du "Journal", refusée par Bernanos, il jugea intournable cette scène et lui substitua celle que nous reproduisons ici.
"- Voulez-vous que je vous entende ici ? (il désigne le confessionnal).
- Je ne me confesse jamais.
- Pourtant, vous vous êtes bien confessé hier puisque vous avez communié ce matin ?
- Je n'ai pas communié. Il la regarde, très surpris.
- Pardonnez-moi, je vous ai donné la communion. Chantal s'écarte rapidement vers le prie-Dieu qu'elle occupait le matin.
- Venez voir. Le curé la suit. Chantal lui désigne le livre de messe qu'elle y a laissé.
- Regardez dans ce livre, Monsieur. Moi, je n'ai peut-être plus le droit d'y toucher. Le curé, très intrigué, ouvre le livre et découvre entre deux pages l'hostie que Chantal y a crachée. Il a un visage stupéfait et bouleversé.
- J'ai craché l'hostie, dit Chantal.
- Je vois, dit le curé d'une voix neutre.
- Vous n'avez jamais vu ça, n'est-ce-pas ? dit Chantal, dure, presque triomphante.
- Non, jamais, dit le curé très calme en apparence.
- Est-ce que vous savez ce qu'il faut faire ? Le curé ferme les yeux un court instant. Il réfléchit ou il prie.
Il dit : - C'est très simple à réparer, Mademoiselle. Mais c'est horrible à commettre. Il se dirige vers l'autel, en portant le livre ouvert. Chantal le suit.
- Non, ce n'est pas horrible. Ce qui est horrible c'est de recevoir l'hostie en état de péché.
- Vous étiez donc en état de péché ?
- Moins que d'autres, mais eux ça leur est égal.
- Ne jugez pas.
- Je ne juge pas, je condamne, dit Chantal avec violence.
- Taisez-vous devant le corps du Christ ! Il s'agenouille devant l'autel, prend l'hostie dans le livre et l'avale."
Une discussion sur la foi oppose au milieu du livre le curé et un athée obtus nommé Arsène : "Quand on est mort, tout est mort". Cette discussion, dans l'adaptation sur la tombe du même curé, entre Arsène et un autre curé, termine le film. Cette phrase : "Quand on est mort, tout est mort", devait être la dernière réplique du film, celle qui porte, la seule peut-être que retient le public. Bernanos ne disait pas pour conclure : "Quand on est mort, tout est mort", mais : "Qu'est-ce que cela fait, tout est grâce".
"Inventer sans trahir", dites-vous, il me semble à moi qu'il s'agit là d'assez peu d'invention pour beaucoup de trahison. Un détail encore ou deux. Aurenche et Bost n'ont pu faire le Journal d'un curé de campagne parce que Bernanos était vivant. Robert Bresson a déclaré que, Bernanos vivant, il eut pris avec l'oeuvre plus de liberté. Ainsi l'on gêne Aurenche et Bost parce qu'on est en vie, mais l'on gêne Bresson parce que l'on est mort.
Le masque arrache...
De la simple lecture de cet extrait, il ressort :
1) Un souci d'infidélité à l'esprit comme à la lettre constant et délibéré;
2) Un goût très marqué pour la profanation et le blasphème.
Cette infidélité à l'esprit dégrade aussi bien "Le diable au corps" ce roman d'amour qui devient un film anti-militariste, anti-bourgeois, "La symphonie pastorale" une histoire de pasteur amoureux, Gide devient du Béatrix Beck, "Un Recteur à l'île de Sein" dont on troque le titre contre celui équivoque de Dieu a besoin des hommes, où les îliens nous sont montrés comme les fameux "crétins" du Terre sans fin de Buñuel.
Quant au goût du blasphème, il se manifeste constamment, de manière plus ou moins insidieuse, selon le sujet, le metteur en scène, voire la vedette.
Je rappelle pour mémoire la scène du confessionnal de Douce, l'enterrement de Marthe dans Le Diable..., les hosties profanées dans cette adaptation du "Journal d'un curé de campagne" (scène reportée dans Dieu a besoin des hommes), tout le scénario et le personnage de Fernandel dans L'Auberge rouge, la totalité du scénario de Jeux interdits (la bagarre dans le cimetière).
Tout désignerait donc Aurenche et Bost pour être des auteurs de films franchement anti-cléricaux, mais comme les films de soutanes sont à la mode, nos auteurs ont accepté de se plier à cette mode. Mais comme il convient - pensent-ils - de ne point trahir leurs convictions, le thèse de la profanation et du blasphème, les dialogues à double entente, viennent çà et là prouver aux copains que l'on sait l'art de "rouler le producteur" tout en lui donnant satisfaction, rouler aussi le "grand public" également satisfait.
Ce procédé mérite assez bien le nom d'alibisme; il est excusable et son emploi est nécessaire à une époque où il faut sans cesse feindre la bêtise pour oeuvrer intelligemment, mais s'il est de bonne guerre de "rouler le producteur", n'est-il pas quelque peu scandaleux de "re-writer" ainsi Gide, Bernanos, Radiguet ?
En vérité, Aurenche et Bost travaillent comme tous les scénaristes du monde, comme avant-guerre Spaack ou Natanson. Dans leur esprit, toute histoire comporte les personnages A, B, C, D. À l'intérieur de cette équation, tout s'organise en fonction de critères connus d'eux seuls. Les coucheries s'effectuent selon une symétrie bien concertée, des personnages disparaissent, d'autres sont inventés, le script s'éloigne peu à peu de l'original pour devenir un tout, informe mais brillant, un film nouveau, pas à pas, fait son entrée solennelle dans la Tradition de la Qualité.
Soit, me dira t-on...
On me dira : "Admettons qu'Aurenche et Bost soient infidèles, mais nierez-vous aussi leur talent ?" Le talent, certes, n'est pas fonction de la fidélité, mais je ne conçois d'adaptation valable qu'écrite par un homme de cinéma. Aurenche et Bost sont essentiellement des littérateurs et je leur reprocherai ici de mépriser le cinéma en le sous-estimant. Ils se comportent vis-à-vis du scénario comme l'on croit rééduquer un délinquant en lui trouvant du travail, ils croient toujours avoir "fait le maximum" pour lui en le parant des subtilités, de cette science des nuances qui font le mince mérite des romans modernes. Ce n'est d'ailleurs pas le moindre travers des exégétes de notre art que de croire l'honorer en usant du jargon littéraire. (N'a-t-on pas parlé de Sartre et de Camus pour l'oeuvre de Pagliero, de phénoménologie pour celle d'Allégret ?)
En vérité, Aurenche et Bost affadissent les oeuvres qu'ils adaptent, car l'évidence va toujours soit dans le sens de la trahison, soit de la timidité. Voici un bref exemple : dans "Le Diable au corps" de Radiguet, François rencontre Marthe sur le quai d'une gare, Marthe sautant, en marche, du train; dans le film, ils se rencontrent dans l'école transformée en hôpital. Quel est le but de cette équivalence ? Permettre aux scénaristes d'amorcer les éléments anti-militaristes ajoutés à l'oeuvre, de concert avec Claude Autant-Lara. Or il est évident que l'idée de Radiguet était une idée de mise en scène, alors que la scène inventée par Aurenche et Bost est littéraire. On pourrait, croyez-le bien, multiplier les exemples à l'infini.
Il faudrait bien qu'un jour...
Les secrets ne se gardent qu'un temps, les recettes se divulguent, les connaissances scientifiques nouvelles font l'objet de communications à l'Académie des Sciences et, puisqu'à en croire Aurenche et Bost, l'adaptation est une science exacte, il faudrait bien qu'un de ces jours ils nous apprissent au nom de quel critère, en vertu de quel système, de quelle géométrie interne et mystérieuse de l'oeuvre, ils retranchent, ajoutent, multiplient, divisent et "rectifient" les chefs-d'oeuvre ? Une fois émise l'idée selon quoi ces équivalences ne sont qu'astuces timides pour contourner la difficulté, résoudre par la bande sonore des problèmes qui concernent l'image, nettoyages par le vide pour n'obtenir plus sur l'écran que cadrages savants, éclairages compliqués, photo léchée, le tout maintenant bien vivace la "tradition de la qualité", il est temps d'en venir à l'examen de l'ensemble des films dialogués et adaptés par Aurenche et Bost et de rechercher la permanence de certaines thèses qui expliqueront sans la justifier l'infidélité constante de deux scénaristes aux oeuvres qu'ils prennent pour "prétexte" et "occasion". Résumés en deux lignes, voici comment apparaissent les scénarios traités par Aurenche et Bost :
La Symphonie pastorale : Il est pasteur, il est marié. Il aime et n'en a pas le droit.
Le Diable au corps : Ils font les gestes de l'amour et n'en ont pas le droit.
Dieu a besoin des hommes : Il officie, bénit, donne l'extrême onction, et n'en a pas le droit.
Jeux interdits : Ils ensevelissent et n'en ont pas le droit.
Le Blé en herbe : Ils s'aiment et n'en ont pas le droit.
On me dira que je raconte aussi bien le livre, ce que je ne nie pas. Seulement, je fais remarquer que Gide a écrit aussi : "La Porte étroite", Radiguet : "Le Bal du comte d'Orgel", Colette : "La Vagabonde", et qu'aucun de ces romans n'a tenté Delannoy ou Autant-Lara.
Remarquons aussi que les scénarios, dont je ne crois pas utile de parler ici, vont dans le sens de ma théorie : Au delà des grilles, Le Château de verre, L'Auberge rouge... On voit l'habileté des promoteurs de la Tradition de la qualité, à ne choisir que des sujets qui se prêtent aux malentendus sur lesquels repose tout le système. Sous le couvert de la littérature - et bien sûr de la qualité - on donne au public sa dose habituelle de noirceur, de non-conformisme, de facile audace.
L'influence d'Aurenche et Bost est immense...
Les écrivains qui sont venus au dialogue de films ont observé les mêmes impératifs; Anouilh, entre les dialogues des Dégourdis de la 11e et Un caprice de Caroline chérie, a introduit dans des films plus ambitieux son univers que baigne une âpreté de bazar, avec en toile de fond les brumes nordiques transposées en Bretagne (Pattes blanches). Un autre écrivain, Jean Ferry, a sacrifié à la mode, lui aussi, et les dialogues de Manon eussent tout aussi bien pu être signés d'Aurenche et Bost : "Il me croit vierge, et dans le civil, il est professeur de psychologie !" Rien de mieux à espérer des jeunes scénaristes. Simplement, ils prennent la relève, se gardant bien de toucher aux tabous. Jacques Sigurd, un des derniers venus au "scénario et dialogue", fait équipe avec Yves Allégret. Ensemble, ils ont doté le cinéma français de quelques uns de ses plus noirs chefs-d'oeuvre : Dédée d'Anvers, Manèges, Une si jolie petite plage, Les Miracles n'ont lieu qu'une fois, La jeune folle. Jacques Sigurd a très vite assimilé la recette, il doit être doué d'un admirable esprit de synthèse car ses scénarios oscillent ingénieusement entre Aurenche et Bost, Prévert et Clouzot, le tout légèrement rajeuni. La religion n'a jamais de part, mais le blasphème fait toujours timidement son entrée grâce à quelques enfants-de-Marie ou quelques bonnes-soeurs qui traversent le champ au moment où leur présence est la plus inattendue (Manèges, Une si jolie petite plage). La cruauté par quoi l'on ambitionne de "remuer les tripes du bourgeois" trouva sa place dans des répliques bien senties du genre : "il était vieux, il pouvait crever" (Manèges). Dans Une si jolie petite plage Jane Marken envie la prospérité de Berck à cause des tuberculeux qui s'y trouvent : leur famille vient les voir et ça fait marcher le commerce ! (On songe à la prière du Recteur de l'Ile de Sein).
Roland Laudenbach, qui semblerait plus doué que la plupart de ses confrères, a collaboré aux films les plus typiques de cet état d'esprit : La Minute de vérité, Le Bon Dieu sans confession, La Maison du silence. Robert Scipion est un homme de lettres doué; il n'a écrit qu'un livre : un livre de pastiches; signes particuliers : la fréquentation quotidienne des cafés de Saint-Germain-des-Prés, l'amitié de Marcel Pagliero que l'on nomme le Sartre du cinéma, probablement parce que ses films ressemblent aux articles des Temps Modernes. Voici quelques répliques des Amants de Brasmort, film populiste dont des mariniers sont les "héros", comme les dockers étaient ceux de Un homme marche dans la ville : "Les femmes des amis c'est fait pour coucher avec", "Tu fais ce qui te rapporte; pour ça tu monterais sur n'importe qui, c'est le cas de le dire".
Dans une seule bobine du film, vers la fin, on peut entendre en moins de dix minutes les mots de : "grue, putain, salope, et connerie". Est-ce cela le réalisme ?
On regrette Prévert...
A considérer l'uniformité et l'égale vilénie des scénarios d'aujourd'hui, l'on se prend à regretter les scénarios de Prévert. Lui croyait au diable, donc en Dieu, et si la plupart de ses personnages étaient par son seul caprice chargés de tous les péchés de la création, il y avait toujours place pour un couple sur qui, nouveaux Adam et Eve, le film terminé, l'histoire allait se mieux recommencer.
Réalisme psychologique : ni réel, ni psychologique...
Il n'y a guère que sept ou huit scénaristes à travailler régulièrement pour le cinéma français. Chacun de ces scénaristes n'a qu'une histoire à raconter et comme chacun n'aspire qu'au succes des "deux grands", il n'est pas exagéré de dire que les cent et quelques films français réalisés chaque année racontent la même histoire : il s'agit toujours d'une victime, en général un cocu. (Ce cocu serait le seul personnage sympathique du film s'il n'était toujours infiniment grotesque : Blier-Vilbert, etc.). La rouerie de ses proches et la haine que se vouent entre eux les membres de sa famille, amène le "héros" à sa perte; l'injustice de la vie, et, en couleur locale, la méchanceté du monde (les curés, les concierges, les voisins, les passants, les riches, les pauvres, les soldats, etc.).
Distrayez-vous, pendant les longues soirées d'hiver, en cherchant des titres de films français qui ne s'adaptent pas à ce cadre et, pendant que vous y êtes, trouvez parmi ces films ceux où ne figure pas dans le dialogue cette phrase, ou son équivalent, prononcée par le couple le plus abject du film : "C'est toujours eux qui ont l'argent (ou la chance, ou l'amour, ou le bonheur), ah ! c'est trop injuste à la fin". Cette école qui vise au réalisme le détruit toujours au moment même de le capter enfin, plus soucieuse qu'elle est d'enfermer les êtres dans un monde clos, barricadé par les formules, les jeux de mots, les maximes, que de les laisser se montrer tels qu'ils sont, sous nos yeux. L'artiste ne peut dominer son oeuvre toujours. Il doit être parfois Dieu, parfois sa créature. On connaît cette pièce moderne dont le personnage principal, normalement constitué lorsque sur lui se lève le rideau, se retrouve cul-de-jatte à la fin de la pièce, la perte successive de chacun de ses membres ponctuant les changements d'actes. Curieuse époque où le moindre comédien raté use du mot kafkaïen pour qualifier ses avatars domestiques. Cette forme de cinéma vient tout droit de la littérature moderne, mi-"kafkaïenne", mi-bovaryste ! Il ne se tourne plus un film en France que les auteurs ne croient refaire Madame Bovary. Pour la première fois dans la littérature française, un auteur adoptait par rapport à son sujet l'attitude lointaine, extérieure, le sujet devenant comme l'insecte cerné sous le microscope de l'entomologiste. Mais si, au départ de l'entreprise, Flaubert avait pu dire : "Je les roulerai tous dans la même boue - étant juste" (ce dont les auteurs d'aujourd'hui feraient volontiers leur exergue), il dut déclarer après coup : "Madame Bovary, c'est moi" et je doute que les mêmes auteurs puissent reprendre cette phrase et à leur propre compte !
Mise en scène, metteur en scène, textes...
L'objet de ces notes se limite à l'examen d'une certaine forme de cinéma du seul point de vue des scénarios et des scénaristes. Mais il convient, je pense, de bien préciser que les metteurs en scène sont et se veulent responsables des scénarios et dialogues qu'ils illustrent. Films de scénaristes, écrivais-je plus haut, et ce n'est certes pas Aurenche et Bost qui me contrediront. Lorsqu'ils remettent leur scénario, le film est fait; le metteur en scène, à leurs yeux, est le monsieur qui met des cadrages là-dessus... et c'est vrai, hélas ! J'ai parlé de cette manie d'ajouter partout des enterrements. Et pourtant la mort est toujours escamotée dans ces films. Souvenons-nous de l'admirable mort de Nana ou d'Emma Bovary, chez Renoir; dans La Pastorale, la mort n'est qu'un exercice de maquilleur et de chef opérateur; comparez un gros plan de Michèle Morgan morte dans La Pastorale, de Dominique Blanchard dans Le Secret de Mayerling et de Madeleine Sologne dans L'Eternel retour : c'est le même visage ! Tout se passe après la mort.
Citons enfin cette déclaration de Delannoy qu'avec perfidie nous dédions aux scénaristes français : "Quand il arrive que des auteurs de talent, soit par esprit de lucre, soit par faiblesse, se laissent aller un jour à écrire pour le cinéma, ils le font avec le sentiment de s'abaisser. Ils se livrent plus à une curieuse tentative vers la médiocrité, soucieux qu'ils sont de ne pas compromettre leur talent, et certains que, pour écrire cinéma, il faut se faire comprendre par le bas." (La Symphonie pastorale ou L'Amour du métier, revue Verger, novembre 1947). Il me faut sans attendre dénoncer un sophisme qu'on ne manquerait pas de m'opposer en guise d'argument: "Ces dialogues sont prononcés par des gens abjects et c'est pour mieux stigmatiser leur vilénie que nous leur prêtons ce dur langage. C'est là notre façon d'être des moralistes." A quoi je réponds : il est inexact que ces phrases soient prononcées par les plus abjects des personnages.
Certes, dans les films "réalistes psychologiques" il n'y a pas que des êtres vils, mais tant se veut démesurée la supériorité des auteurs sur leurs personnages que ceux qui d'aventure ne sont pas infâmes, sont au mieux infiniment grotesques. Enfin, ces personnages abjects, qui prononcent des phrases abjectes, je connais une poignée d'hommes en France qui seraient incapables de les concevoir, quelques cinéastes dont la vision du monde est au moins aussi valable que celle d'Aurenche et Bost, Sigurd et Jeanson. Il s'agit de Jean Renoir, Robert Bresson, Jean Cocteau, Jacques Becker, Abel Gance, Max Ophüls, Jacques Tati, Roger Leenhardt; ce sont pourtant des cinéastes français et il se trouve - curieuse coïncidence - que ce sont des auteurs qui écrivent souvent leur dialogue et quelques-uns inventent eux-mêmes les histoires qu'ils mettent en scène.
On me dira encore...
"Mais pourquoi - me dira-t-on - pourquoi ne pourrait-on porter la même admiration à tous les cinéastes qui s'efforcent d'oeuvrer au sein de cette Tradition et de la Qualité que vous gaussez avec tant de légèreté ? Pourquoi ne pas admirer autant Yves Allegret que Becker, Jean Delannoy que Bresson, Claude Autant-Lara que Renoir ?" Eh bien je ne puis croire à la co-existence pacifique de la Tradition de la Qualité et d'un cinéma d'auteurs. Au fond, Yves Allegret, Delannoy ne sont que les caricatures de Clouzot, de Bresson. Ce n'est pas le désir de faire scandale qui m'amène à déprécier un cinéma si loué par ailleurs. Je demeure convaincu que l'existence exagérément prolongée du réalisme psychologique est la cause de l'incompréhension du public devant des oeuvres aussi neuves de conception que Le Carrosse d'or, Casque d'or, voire Les Dames du Bois de Boulogne et Orphée.
Vive l'audace certes, encore faut-il la déceler où elle est vraiment. Au terme de cette année 1953, s'il me fallait faire une manière de bilan des audaces du cinéma français, n'y trouveraient place ni le vomissement des Orgueilleux, ni le refus de Claude Laydu de prendre le goupillon dans Le Bon Dieu sans confession, non plus les rapports pédérastiques des personnages du Salaire de la peur, mais bien plutôt la démarche de Hulot, les soliloques de la bonne de La Rue de l'Estrapade, la mise en scène du Carrosse d'or, la direction d'acteurs dans Madame de, et aussi les essais de polyvision d'Abel Gance. On l'aura compris, ces audaces sont celles d'hommes de cinéma et non plus de scénaristes, de metteurs en scène et non plus de littérateurs Je tiens par exemple pour significatif l'échec qu'ont rencontré les plus brillants scénaristes et metteurs en scène de la Tradition de la Qualité lorsqu'ils abordèrent la comédie : Ferry-Clouzot : Miquette et sa mère, Sigurd-Boyer : Tous les chemins mènent à Rome, Scipion-Pagliero : La Rose rouge, Laudenbach- Delannoy : La Route Napoléon, Aurenche-Bost-Autant-Lara : L'Auberge rouge ou si l'on veut Occupe-toi d'Amélie. Quiconque s'est essayé un jour à écrire un scénario ne saurait nier que la comédie est bien le genre le plus difficile, celui qui demande le plus de travail, le plus de talent, le plus d'humilité aussi.
Tous des bourgeois...
Le trait dominant du réalisme psychologique est sa volonté anti-bourgeoise. Mais qui sont Aurenche et Bost, Sigurd, Jeanson, Autant-Lara, Allegret, sinon des bourgeois, et qui sont les cinquante mille nouveaux lecteurs que ne manque pas d'amener chaque film tiré d'un roman, sinon des bourgeois ? Quelle est donc la valeur d'un cinéma anti-bourgeois fait par des bourgeois, pour des bourgeois ? Les ouvriers, on le sait bien, n'apprécient guère cette forme de cinéma même lorsqu'elle vise à se rapprocher d'eux. Ils ont refusé de se reconnaître dans les dockers d'Un homme marche dans la ville comme dans les mariniers des Amants de bras-mort. Peut-être faut-il envoyer les enfants sur le palier pour faire l'amour, mais leurs parents n'aiment guère à se l'entendre dire, surtout au cinéma, même avec "bienveillance". Si le public aime à s'encanailler sous l'alibi de la littérature, il aime aussi à le faire sous l'alibi du social. Il est instructif de considérer la programmation des films en fonction des quartiers de Paris. On s'aperçoit que le public populaire préfère peut-être les naïfs petits films étrangers qui lui montrent les hommes "tels qu'ils devraient être" et non pas tels qu'Aurenche et Bost croient qu'ils sont.
Comme on se refile une bonne adresse...
Il est toujours bon de conclure, ça fait plaisir à tout le monde. Il est remarquable que les "grands" metteurs en scène et les "grands" scénaristes ont tous fait longtemps des petits films et que le talent qu'ils y mettaient ne suffisait pas à ce qu'on les distinguât des autres (ceux qui n'y mettaient pas de talent). Il est remarquable aussi que tous sont venus à la qualité en même temps, comme on se refile une bonne adresse. Et puis un producteur - et même un réalisateur - gagne plus d'argent à faire Le Blé en herbe que Le Plombier amoureux. Les films "courageux" se sont révélés très rentables. La preuve : un Ralph Habib renonçant brusquement à la demi-pornographie, réalise Les Compagnes de la nuit et se réclame de Cayatte.
Or, qu'est-ce qui empêche les André Tabet, les Companeez, les Jean Guitton, les Pierre Véry, les Jean Laviron, les Ciampi, les Grangier de faire, du jour au lendemain, du cinéma intellectuel, d'adapter les chefs-d'oeuvre (il en reste encore quelques-uns) et, bien sûr, d'ajouter des enterrements un peu partout ? Alors ce jour-là nous serons dans la "tradition de la qualité" jusqu'au cou et le cinéma français, rivalisant de "réalisme psychologique", d'"âpreté", de "rigueur", d'"ambiguïté", ne sera plus qu'un vaste enterrement qui pourra sortir du studio de Billancourt pour entrer plus directement dans le cimetière qui semble avoir été placé à côté tout exprès pour aller plus vite du producteur au fossoyeur. Seulement, à force de répéter au public qu'il s'identifie aux "héros" des films, il finira bien par le croire, et le jour où il comprendra que ce bon gros cocu aux mésaventures de qui on le sollicite de compatir (un peu) et de rire (beaucoup) n'est pas comme il le pensait son cousin ou son voisin de palier mais lui-même, cette famille abjecte, sa famille, cette religion bafouée, sa religion, alors ce jour-là il risque de se montrer ingrat envers un cinéma qui se sera tant appliqué à lui montrer la vie telle qu'on la voit d'un quatrième étage de Saint-Germain-des-Prés.
Certes, il me faut le reconnaître, bien de la passion et même du parti pris présidèrent à l'examen délibérément pessimiste que j'ai entrepris d'une certaine tendance du cinéma français. On m'affirme que cette fameuse école du réalisme psychologique "devait exister pour que puissent exister à leur tour le Journal d'un curé de campagne, Le Carrosse d'or, Orphée, Casque d'or, Les Vacances de Monsieur Hulot. Mais nos auteurs qui voulaient éduquer le public doivent comprendre que peut-être ils l'ont dévié des voies primaires pour l'engager sur celles, plus subtiles, de la psychologie, ils l'on fait passer dans cette classe de sixième chère à Jouhandeau mais il ne faut pas faire redoubler une classe indéfiniment !
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Top 12 de la « revue jaune » (1958) :
1. L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
2. La Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939)
3. Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954)
4. Ivan le terrible (Sergei Eisenstein, 1944, 1958)
5. Naissance d'une Nation (D. W. Griffith, 1915)
6. Monsieur Arkadin (Orson Welles, 1955)
7. Ordet (Carl Theodor Dreyer, 1955)
8. Les Contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi, 1953)
9. L'Atalante (Jean Vigo, 1934)
10. La Symphonie nuptiale (Erich von Stroheim, 1928)
11. Les Amants du Capricorne (Alfred Hitchcock, 1949)
12. Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1947)
Cinéastes hors top mais néanmoins mentionnés :
13. Max Ophüls
14. Fritz Lang
15. Howard Hawks et Buster Keaton
17. Ingmar Bergman
18. Nicholas Ray
19. Norman McLaren et Robert Flaherty
21. Luis Buñuel et René Clair
23. Luchino Visconti et Aleksandr Dovjenko
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Tops 10 annuels de la rédaction (1951-1964) :
1951
1. Le Fleuve (Jean Renoir)
2. Journal d'un curé de campagne (Robert Bresson)
3. Miracle à Milan (Vittorio De Sica)
4. Los Olvidados (Luis Buñuel)
5. All About Eve (Joseph L. Mankiewicz)
6. Mademoiselle Julie (Alf Sjöberg)
7. Chronique d'un amour (Michelangelo Antonioni)
8. Sunset Boulevard (Billy Wilder)
9. Édouard et Caroline (Jacques Becker)
10. Les Onze Fioretti de François d'Assise (Roberto Rossellini)
1954
1. Touchez pas au grisbi (Jacques Becker)
2. Tourments (Luis Buñuel)
3. Monsieur Ripois (René Clément)
4. L'équipée sauvage (László Benedek)
5. Une femme qui s'affiche (George Cukor)
6. Les hommes préfèrent les blondes (Howard Hawks)
7. Les Vitelloni (Federico Fellini)
8. Robinson Crusoé (Luis Buñuel)
9. Rivière sans retour (Otto Preminger)
10. La Femme au gardénia (Fritz Lang)
1955
1. Voyage en Italie (Roberto Rossellini)
2. Ordet (Carl Theodor Dreyer)
3. Le Grand Couteau (Robert Aldrich)
4. Lola Montès (Max Ophüls)
5. Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock)
6. Les Mauvaises Rencontres (Alexandre Astruc)
7. La Strada (Federico Fellini)
8. La Comtesse aux pieds nus (Joseph L. Mankiewicz)
9. Johnny Guitar (Nicholas Ray)
10. Kiss Me Deadly (Robert Aldrich)
1956
1. Un condamné à mort s'est échappé (Robert Bresson)
2. Elena et les Hommes (Jean Renoir)
3. La Fureur de vivre (Nicholas Ray)
4. Monsieur Arkadin (Orson Welles)
5. Senso (Luchino Visconti)
6. Sourires d'une nuit d'été (Ingmar Bergman)
7. Il bidone (Federico Fellini)
8. L'Amour (Roberto Rossellini)
9. Picnic (Joshua Logan)
10. La Peur (Roberto Rossellini)
1957
1. Un roi à New York (Charles Chaplin)
2. La Blonde Explosive (Frank Tashlin)
3. Les Nuits de Cabiria (Federico Fellini)
4. Le Faux Coupable (Alfred Hitchcock)
5. La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz (Luis Buñuel)
6. La Nuit des Forains (Ingmar Bergman)
7. Derrière le Miroir (Nicholas Ray)
8. La Blonde et Moi (Frank Tashlin)
9. L'Invraisemblable Vérité (Fritz Lang)
10. Douze hommes en colère (Sidney Lumet)
1958
1. La Soif du Mal (Orson Welles)
2. Le Septième Sceau (Ingmar Bergman)
3. Nuits blanches (Luchino Visconti)
4. Le Cri (Michelangelo Antonioni)
5. Bonjour tristesse (Otto Preminger)
6. Rêve de femmes (Ingmar Bergman)
7. Une vie (Alexandre Astruc)
8. Mon oncle (Jacques Tati)
9. Un Américain bien tranquille (Joseph L. Mankiewicz)
10. Jeux d'été (Ingmar Bergman)
1959
1. Les Contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi)
2. Hiroshima mon amour (Alain Resnais)
3. Ivan le Terrible (Sergei Eisenstein)
4. Pickpocket (Robert Bresson)
5. Les 400 Coups (François Truffaut)
6. Rio Bravo (Howard Hawks)
7. Les Fraises Sauvages (Ingmar Bergman)
8. Sueurs froides (Alfred Hitchcock)
9. L'Impératrice Yang Kwei-Fei (Kenji Mizoguchi)
10. Le Tigre du Bengale (Fritz Lang)
1960
1. L'Intendant Sanshô (Kenji Mizoguchi)
2. L'Avventura (Michelangelo Antonioni)
3. À bout de souffle (Jean-Luc Godard)
4. Tirez sur le pianiste (François Truffaut)
5. Le Poème de la mer (Alexander Dovzhenko, Yuliya Solntseva)
6. Les Bonnes femmes (Claude Chabrol)
7. Nazarin (Luis Buñuel)
8. Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang)
9. Psychose (Alfred Hitchcock)
10. Le Trou (Jacques Becker)
1961
1. Lola (Jacques Demy)
2. Une femme est une femme (Jean-Luc Godard)
3. Paris nous appartient (Jacques Rivette)
4. Rocco et ses frères (Luchino Visconti)
5. Le Héros Sacrilège (Kenji Mizoguchi)
6. Le Cheval qui pleure (Mark Donskoï)
7. La Nuit (Michelangelo Antonioni)
8. L'année dernière à Marienbad (Alain Resnais)
9. Elmer Gantry le charlatan (Richard Brooks)
10. Les Deux Cavaliers (John Ford)
1962
1. Vivre sa vie (Jean-Luc Godard)
2. Jules et Jim (François Truffaut)
3. Hatari ! (Howard Hawks)
4. Viridiana (Luis Buñuel)
5. Le Signe du Lion (Éric Rohmer)
6. Le Fleuve Sauvage (Elia Kazan)
7. Le Procès (Orson Welles)
8. À travers le miroir (Ingmar Bergman)
9. Le Caporal épinglé (Jean Renoir)
10. Vanina Vanini (Roberto Rossellini)
1963
1. Le Mépris (Jean-Luc Godard)
2. Les Oiseaux (Alfred Hitchcock)
3. L'Ange exterminateur (Luis Buñuel)
4. Adieu Philippine (Jacques Rozier)
5. Procès de Jeanne d'Arc (Robert Bresson)
6. Muriel (Alain Resnais)
7. Docteur Jerry et Mister Love (Jerry Lewis)
8. Les Carabiniers (Jean-Luc Godard)
9. Salvatore Giuliano (Francesco Rosi)
10. 8½ (Federico Fellini)
1964
1. Bande à part (Jean-Luc Godard)
2. Gertrud (Carl Theodor Dreyer)
3. Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock)
4. Une femme mariée (Jean-Luc Godard)
5. Le Sport favori de l'homme (Howard Hawks)
6. Le Désert rouge (Michelangelo Antonioni)
7. America, America (Elia Kazan)
8. Le Silence (Ingmar Bergman)
9. Toutes ses femmes (Ingmar Bergman)
10. The Servant Joseph Losey
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Tops annuels individuels :
André Bazin (1954-1957) : lien
Alain Resnais (1954-1962) : lien
Éric Rohmer (1954-1964) : lien
François Truffaut (1954-1965) : lien
Claude Chabrol (1954-1966) : lien
Jacques Doniol-Valcroze (1954-1968) : lien
Jacques Rivette (1954-1968) : lien
Pierre Kast (1954-1968) : lien
Jean-Luc Godard (1956-1965) : lien
Luc Moullet (1957-1968) : lien
Jean de Baroncelli (1957-1968) : lien
Jean Douchet (1958-1968) : lien
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Films préférés des membres de la rédaction :
André Bazin (Sight & Sound, 1952)
Les Vampires (Louis Feuillade, 1915)
Le Pèlerin (Charles Chaplin, 1923)
Le Lys brisé (D. W. Griffith, 1919)
L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
Les Rapaces (Erich von Stroheim, 1924)
La Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939)
Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
La Vipère (William Wyler, 1941)
Les Dames du Bois de Boulogne (Robert Bresson, 1945)
Le Voleur de Bicyclette (Vittorio De Sica, 1948)
Jacques Doniol-Valcroze (Sight & Sound, 1952)
¡Que Viva Mexico! (Sergei Eisenstein, 1932)
Les Dames du Bois de Boulogne (Robert Bresson, 1945)
Intolérance (D. W. Griffith, 1916)
La Terre tremble (Luchino Visconti, 1948)
L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
La Splendeur des Amberson (Orson Welles, 1942)
La Passion de Jeanne d'Arc (Carl Theodore Dreyer, 1928)
Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1947)
Le Fleuve (Jean Renoir, 1951)
Les Dernières Vacances (Roger Leenhardt, 1948)
Joseph-Marie Lo Duca (Sight & Sound, 1952)
La Passion de Jeanne d'Arc (Carl Theodore Dreyer, 1928)
La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
La Ruée vers l'or (Charles Chaplin, 1925)
Le Voleur de bicyclette (Vittorio De Sica, 1948)
Les Rapaces (Erich von Stroheim, 1924)
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné, 1945)
Paisa (Roberto Rossellini, 1946)
Henry V (Laurence Olivier, 1944)
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
François Truffaut
Haute Pègre (Ernst Lubitsch, 1932)
Zéro de Conduite (Jean Vigo, 1933)
L'Atalante (Jean Vigo, 1934)
Une Femme disparaît (Alfred Hitchcock, 1938)
La Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939)
Rebecca (Alfred Hitchcock, 1940)
Jour de Colère (Carl Theodor Dreyer, 1943)
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné, 1945)
Les Enchainés (Alfred Hitchcock, 1946)
Allemagne, année zéro (Roberto Rossellini, 1948)
Jeux d'été (Ingmar Bergman, 1951)
Casque d'or (Jacques Becker, 1952)
Le Carrosse d'or (Jean Renoir, 1952)
Les Contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi, 1953)
En Quatrième Vitesse (Robert Aldrich, 1955)
La Nuit du Chasseur (Charles Laughton, 1955)
Le Testament d'Orphée (Jean Cocteau, 1960)
Vivre sa vie (Jean-Luc Godard, 1962)
Henri Agel (Sight & Sound, 1962)
L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
Le Lys brisé (D. W. Griffith, 1919)
Les Lumières de la Ville (Charles Chaplin, 1931)
Les Rapaces (Erich von Stroheim, 1924)
L'Atalante (Jean Vigo, 1934)
L'Enfance de Gorky (Mark Donskoi, 1938)
Le Voleur de Bicyclette (Vittorio De Sica, 1948)
Madame de... (Max Ophüls, 1953)
Le Carrosse d'or (Jean Renoir, 1952)
Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954)
Jean Douchet (Sight & Sound, 1962)
L'Impératrice Yang Kwei-Fei (Kenji Mizoguchi, 1955)
Le Tigre du Bengale (Fritz Lang, 1959)
Tabou (F. W. Murnau, 1931)
Exodus (Otto Preminger, 1960)
Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Les Nus et les Morts (Raoul Walsh, 1958)
Sueurs Froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Le Mécano de la « General » (Buster Keaton, 1926)
Derrière le Miroir (Nicholas Ray, 1956)
Une Etoile est née (George Cukor, 1954)
André S. Labarthe (Sight & Sound, 1962)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
La Nuit du Chasseur (Charles Laughton, 1955)
L'Âge d'or (Luis Buñuel, 1930)
Freaks, la monstrueuse parade (Tod Browning, 1932)
La Pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959)
Repas de bébé (Louis Lumière, 1895)
Les Contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi, 1953)
Les Vampires (Louis Feuillade, 1915)
Luc Moullet (Sight & Sound, 1962)
Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954)
L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
La Nuit mystérieuse (D. W. Griffith, 1922)
La Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939)
Les Contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi, 1953)
La Fureur de Vivre (Nicholas Ray, 1955)
La Chose d'un Autre Monde (Christian Nyby, Howard Hawks, 1951)
La Veuve Joyeuse (Erich von Stroheim, 1925)
Charlotte et son Jules (Jean-Luc Godard, 1960)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
Jacques Rivette (Sight & Sound, 1962)
La Vie d'Oharu, femme galante (Kenji Mizoguchi, 1952)
Allemagne, année zéro (Roberto Rossellini, 1948)
Le Pauvre Amour (D. W. Griffith, 1919)
L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
Le Fleuve (Jean Renoir, 1951)
Ivan le terrible (Sergei Eisenstein, 1944, 1958)
L'Atalante (Jean Vigo, 1934)
Jour de Colère (Carl Theodore Dreyer, 1943)
Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1947)
Monsieur Arkadin (Orson Welles, 1955)
Éric Rohmer (Sight & Sound, 1962)
Le Pauvre Amour (D. W. Griffith, 1919)
Le Mécano de la « General » (Buster Keaton, 1926)
L'Aurore (F. W. Murnau, 1927)
La Règle du Jeu (Jean Renoir, 1939)
Ivan le terrible (Sergei Eisenstein, 1944, 1958)
Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954)
La Rivière Rouge (Howard Hawks, 1948)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
La Pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Georges Sadoul (Sight & Sound, 1962)
Le Cuirassé Potemkine (Sergei Eisenstein, 1925)
Les Temps modernes (Charles Chaplin, 1936)
Toni (Jean Renoir, 1934)
La Mère (Vsevolod Pudovkin, 1926)
La Terre (Aleksandr Dovjenko, 1930)
Le Million (René Clair, 1931)
Les Rapaces (Ercih von Stroheim, 1924)
Le Voleur de Bicyclette (Vittorio De Sica, 1948)
Les Contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi, 1953)
Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1958)
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Les meilleurs films américains parlants (n°150-151, Janvier 1964) :
François Truffaut (ordre chronologique)
Scarface (Howard Hawks, 1932)
J'ai le droit de vivre (Fritz Lang, 1937)
La Splendeur des Ambersons (Orson Welles, 1942)
Les Enchainés (Alfred Hitchcock, 1946)
La Femme sur la plage (Jean Renoir, 1947)
Fièvre sur Anatahan (Josef Von Sternberg, 1953)
Johnny Guitare (Nicholas Ray, 1954)
Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, 1954)
Un Roi à New York (Charles Chaplin, 1957)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
Jean-Pierre Biesse (ordre de préférence)
Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
La Femme et le Pantin (Josef von Sternberg, 1935)
Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang, 1955)
Les Deux Cavaliers (John Ford, 1961)
Miracle en Alabama (Arthur Penn, 1962)
Le Dictateur (Charles Chaplin, 1940)
La brune brûlante (Leo McCarey, 1958)
La Fièvre dans le sang (Elia Kazan)
La Soif du Mal (Orson Welles, 1958)
Charles Bitsch (ordre chronologique)
Scarface (Howard Hawks, 1932)
Sérénade à trois (Ernst Lubitsch, 1933)
La Soupe au canard (Leo McCarey, 1933)
Les Temps modernes (Charles Chaplin, 1935)
J'ai le droit de vivre (Fritz Lang, 1937)
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Le Fleuve (Jean Renoir, 1951)
L'Homme tranquille (John Ford, 1952)
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952)
Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963)
Pierre-Richard Bré (ordre de préférence)
La Cinquième Victime (Fritz Lang, 1956)
Le Cri de la Victoire (Raoul Walsh, 1955)
Bonjour tristesse (Otto Preminger, 1958)
Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963)
Les maraudeurs attaquent (Samuel Fuller, 1962)
Hatari! (Howard Hawks, 1962)
Les Amants de la Nuit (Nicholas Ray, 1948)
Soudain l'été dernier (Joseph L. Mankiewicz, 1959)
L'aigle vole au soleil (John Ford, 1957)
Il faut marier papa (Vincente Minnelli, 1963)
Patrick Brion (ordre de préférence)
Les Ensorcelés (Vincente Minnelli, 1952)
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952)
L'Aventure de Mme Muir (Joseph L. Mankiewicz, 1947)
Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang, 1955)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
Le Prisonnier de Zenda (Richard Thorpe, 1952)
Scaramouche (George Sidney, 1952)
Bas les masques (Richard Brooks, 1952)
Le monde, la chair et le diable (Ranald MacDougall, 1959)
Victime du destin (Raoul Walsh, 1953)
Jean-Louis Comolli (ordre de préférence)
La Rivière Rouge (Howard Hawks, 1948)
L'aigle vole au soleil (John Ford, 1957)
Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959)
L'Esclave libre (Raoul Walsh, 1957)
L'invraisemblable vérité (Fritz Lang, 1956)
Chérie, je me sens rajeunir (Howard Hawks, 1952)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
L'Homme tranquille (John Ford, 1952)
La Cinquième Victime (Fritz Lang, 1956)
La Forêt Interdite (Nicholas Ray, 1958)
Michel Delahaye (ordre alphabétique)
L'Esclave libre (Raoul Walsh, 1957)
Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963)
Elmer Gantry le charlatan (Richard Brooks, 1960)
Furie (Fritz Lang, 1936)
Hatari! (Howard Hawks, 1962)
La furie du désir (King Vidor, 1952)
La Prisonnière du désert (John Ford, 1956)
Chantons sous la pluie (Stanley Donen, Gene Kelly, 1952)
La Fièvre dans le sang (Elia Kazan, 1961)
Sylvia Scarlett (Georges Cukor, 1935)
Bernard Eisenschitz (ordre alphabétique)
Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Détour (Edgar G. Ulmer, 1945)
Exodus (Otto Preminger, 1960)
Un mariage à Boston (Joseph L. Mankiewicz, 1947)
Haines (Joseph Losey, 1950)
Espions sur la Tamise (Fritz Lang, 1944)
Pearl of the South Pacific (Allan Dwan, 1955)
Psychose (Alfred Hitchcock, 1960)
La Vallée de la peur (Raoul Walsh, 1947)
Le Gaucho (Jacques Tourneur, 1952)
Jean-André Fieschi (ordre de préférence)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
L'Impossible monsieur Bébé (Howard Hawks, 1938)
Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang, 1955)
La Prisonnière du désert (John Ford, 1956)
The Shanghai Gesture (Josef von Sternberg, 1941)
La Soupe au canard (Leo McCarey, 1933)
Miracle en Alabama (Arthur Penn, 1962)
La Fièvre dans le sang (Elia Kazan, 1961)
Le Ciel peut attendre (Ernst Lubitsch, 1943)
Un Américain bien tranquille (Joseph L. Mankiewicz, 1958)
Fereydoun Hoveyda (sans ordre)
Le Rôdeur (Joseph Losey, 1951)
Traquenard (Nicholas Ray, 1958)
La Soupe au canard (Leo McCarey, 1933)
La Splendeur des Amberson (Orson Welles, 1942)
Notre pain quotidien (King Vidor, 1934)
To Be or Not To Be (Ernst Lubitsch, 1942)
Les Temps modernes (Charlie Chaplin, 1936)
L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962)
Dr. Jerry et Mister Love (Jerry Lewis, 1963)
Furie (Fritz Lang, 1936)
Michel Mardore (ordre alphabétique)
L'Esclave libre (Raoul Walsh, 1957)
La Comtesse aux pieds nus (Joseph L. Mankiewicz, 1954)
Monsieur Arkadin (Orson Welles, 1955)
Le Ciel peut attendre (Ernst Lubitsch, 1943)
Le Grand passage (King Vidor, 1940)
L'Ange des maudits (Fritz Lang, 1952)
Sergent York (Howard Hawks, 1941)
Comme un torrent (Vincente Minnelli, 1958)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Le Fleuve sauvage (Elia Kazan, 1960)
Jean Narboni (ordre de préférence)
Le Journal d'une femme de chambre (Jean Renoir, 1946)
Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963)
Le Port de l'angoisse (Howard Hawks, 1944)
Amère victoire (Nicholas Ray, 1957)
L'invraisemblable vérité (Fritz Lang, 1956)
Bonjour tristesse (Otto Preminger, 1958)
Un Américain bien tranquille (Joseph L. Mankiewicz, 1958)
To Be or Not To Be (Ernst Lubitsch, 1942)
Le temps d'aimer et le temps de mourir (Douglas Sirk, 1958)
L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962)
Dominique Rabourdin (ordre de préférence)
L'Esclave libre (Raoul Walsh, 1957)
Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang, 1955)
L'Aventure de Mme Muir (Joseph L. Mankiewicz, 1947)
Ambre (Otto Preminger, John M. Stahl, 1945)
Tous en scène (Vincente Minnelli, 1953)
Le Mariage est pour demain (Allan Dwan, 1955)
Un Jeu risqué (Jacques Tourneur, 1955)
Le Jugement des flèches (Samuel Fuller, 1957)
Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
François Weyergans (ordre alphabétique)
La Comtesse aux pieds nus (Joseph L. Mankiewicz, 1954)
Amère victoire (Nicholas Ray, 1957)
Bonjour tristesse (Otto Preminger, 1958)
Hatari! (Howard Hawks, 1962)
La Brune brûlante (Leo McCarey, 1958)
L'Ange des maudits (Fritz Lang, 1952)
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952)
La Soif du Mal (Orson Welles, 1958)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Jacques Goimard (ordre de préférence)
Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939)
La Cinquième Victime (Fritz Lang, 1956)
La Prisonnière du désert (John Ford, 1956)
La brune brûlante (Leo McCarey, 1958)
Bonjour tristesse (Otto Preminger, 1958)
Tous en scène (Vincente Minnelli, 1953)
L'Homme tranquille (John Ford, 1952)
La Forêt Interdite (Nicholas Ray, 1958)
Quand la ville dort (John Huston, 1950)
Donnez-lui une chance (Stanley Donen, 1953)
Jean-Luc Godard (ordre de préférence)
Scarface (Howard Hawks, 1932)
Le Dictateur (Charles Chaplin, 1940)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
La Prisonnière du désert (John Ford, 1956)
Chantons sous la pluie (Gene Kelly, Stanley Donen, 1952)
La Dame de Shanghai (Orson Welles, 1948)
Derrière le Miroir (Nicholas Ray, 1956)
Un si doux visage (Otto Preminger, 1952)
To Be or Not To Be (Ernst Lubitsch, 1942)
Agent X 27 (Josef von Sternberg)
Jacques Rivette (ordre chronologique)
Scarface (Howard Hawks, 1932)
J'ai le droit de vivre (Fritz Lang, 1937)
Les Raisins de la colère (John Ford, 1939)
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1947)
Les Amants de la Nuit (Nicholas Ray, 1948)
Un jour à New York (Stanley Donen, Gene Kelly, 1949)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
La Fièvre dans le sang (Elia Kazan, 1961)
The Cool World (Shirley Clarke, 1964)
Luc Moullet (ordre de préférence)
Le Fleuve (Jean Renoir, 1951)
La Fureur de Vivre (Nicholas Ray, 1955)
Scarface (Howard Hawks, 1932)
Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, 1954)
J'ai le droit de vivre (Fritz Lang, 1937)
Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Le Rebelle (King Vidor, 1949)
La Cinquième Victime (Fritz Lang, 1956)
Le Journal d'une femme de chambre (Jean Renoir, 1946)
Claude Chabrol (ordre chronologique)
Les Raisins de la Colère (John Ford, 1940)
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
The Shanghai Gesture (Josef von Sternberg, 1941)
Jeux dangereux (Ernst Lubitsch, 1942)
Le Grand Sommeil (Howard Hawks, 1946)
Les Enchaînés (Alfred Hitchcock, 1946)
La maison dans l'ombre (Nicholas Ray, 1952)
Stalag 17 (Billy Wilder, 1953)
En quatrième vitesse (Robert Aldrich, 1955)
La Fièvre dans le sang (Elia Kazan, 1961)
Jacques Doniol-Valcroze (ordre alphabétique par nom de réalisateur)
Louisiana Story (Robert Flaherty, 1948)
La captive aux yeux clairs (Howard Hawks, 1952)
Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958)
Plus fort que le Diable (John Huston, 1953)
Un Homme dans la Foule (Elia Kazan, 1957)
Beau fixe sur New York (Stanley Donen/Gene Kelly, 1955)
L'Homme de la plaine (Anthony Mann, 1955)
La furie du désir (King Vidor, 1952)
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
La Soif du Mal (Orson Welles, 1958)
André S. Labarthe (ordre de préférence)
Les hommes de la mer (John Ford, 1940)
L'Impossible monsieur Bébé (Howard Hawks, 1938)
La Prisonnière du désert (John Ford, 1956)
Les Amants du Capricorne (Alfred Hitchcock, 1949)
Le Ciel peut attendre (Ernst Lubitsch, 1943)
Othello (Orson Welles, 1952)
The Shanghai Gesture (Josef von Sternberg, 1941)
Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1947)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
Miracle en Alabama (Arthur Penn, 1962)
Bertrand Tavernier (ordre de préférence)
La colline des potences (Delmer Daves/Karl Malden, 1959)
La vallée de la peur (Raoul Walsh, 1947)
Les Contrebandiers de Moonfleet (Fritz Lang, 1955)
Un si doux visage (Otto Preminger, 1952)
Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Le port de l'angoisse (Howard Hawks, 1944)
Quatre étranges cavaliers (Allan Dwan, 1954)
Chantons sous la pluie (Stanley Donen/Gene Kelly, 1952)
Tous en scène (Vincente Minnelli, 1953)
La Prisonnière du désert (John Ford, 1956)
Pierre Kast (ordre alphabétique par nom de réalisateur)
Monsieur Verdoux (Charles Chaplin, 1947)
Chérie, je me sens rajeunir (Howard Hawks, 1952)
Les Oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963)
Plus fort que le Diable (John Huston, 1953)
Le Fleuve sauvage (Elia Kazan, 1960)
Beau fixe sur New York (Stanley Donen/Gene Kelly, 1955)
Les 5000 doigts du Dr T. (Roy Rowland, 1953)
Gouverneur malgré lui (Preston Sturges, 1940)
La furie du désir (King Vidor, 1952)
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Jean Douchet (ordre de préférence)
La Cinquième Victime (Fritz Lang, 1956)
Exodus (Otto Preminger, 1960)
Les Nus et les Morts (Raoul Walsh, 1958)
La Mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Un Numéro du tonnerre (Vincente Minnelli, 1960)
La folle ingénue (Ernst Lubitsch, 1946)
Soudain l'été dernier (Joseph L. Mankiewicz, 1959)
La Forêt Interdite (Nicholas Ray, 1958)
Samson et Dalila (Cecil B. DeMille, 1949)
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Les meilleurs films français depuis la libération (n°161-162, Janvier 1965) :
François Truffaut (ordre chronologique)
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné, 1945)
Le Poison (Sacha Guitry, 1951)
Le Carrosse d'Or (Jean Renoir, 1952)
Nuit et Bruillard (Alain Resnais, 1955)
Lola Montès (Max Ophüls, 1955)
À Bout de Souffle (Jean-Luc Godard, 1960)
L'Enclos (Armand Gatti, 1961)
Le Testament d'Orphée (Jean Cocteau, 1960)
Procès de Jeanne d'Arc (Robert Bresson, 1962)
Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy, 1964)
Claude Chabrol (ordre de préférence)
Le Carrosse d'Or (Jean Renoir, 1952)
Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)
À Bout de Souffle (Jean-Luc Godard, 1960)
Lola (Jacques Demy, 1961)
Le Caporal épinglé (Jean Renoir, 1962)
Le Signe du Lion (Éric Rohmer, 1962)
Les 400 Coups (François Truffaut, 1959)
Une femme est une femme (Jean-Luc Godard, 1961)
Casque d'Or (Jacques Becker, 1962)
Le Testament du Docteur Cordelier (Jean Renoir, 1959)
Jacques Rivette (ordre alphabétique par nom de réalisateur)
Les Mauvaises Rencontres (Alexander Astruc, 1955)
Rendez-vous de Juillet (Jacques Becker, 1949)
Procès de Jeanne d'Arc (Robert Bresson, 1962)
Le Petit Soldat (Jean-Luc Godard, 1963)
Les Dernières Vacances (Roger Leenhardt, 1948)
Les Enfants Terribles (Jean-Pierre Melville, 1950)
Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)
Eléna et les hommes (Jean Renoir, 1956)
Muriel (Alain Resnais, 1963)
Les Rendez-vous du Diable (Haroun Tazieff, 1960)
Éric Rohmer (ordre alphabétique, à l'exception du premier)
Le Caporal épinglé (Jean Renoir, 1962)
Adieu Phillipines (Jacques Rozier, 1962)
Les Bonnes Femmes (Claude Chabrol, 1960)
Les Dernières Vacances (Roger Leenhardt, 1949)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)
La Proie pour l'Ombre (Alexander Astruc, 1961)
La Pyramide Humaine (Jean Rouch, 1961)
La Vie à l'Envers (Alain Jessua, 1964)
Vivre sa Vie (Jean-Luc Godard, 1962)
Jean-Luc Godard (ordre de préférence)
Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)
La Pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Le Testament d'Orphée (Jean Cocteau, 1962)
Le Testament du Docteur Cordelier (Jean Renoir, 1959)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
Les Godelureaux (Claude Chabrol, 1961)
André S. Labarthe (ordre alphabétique)
Les Bonnes Femmes (Claude Chabrol, 1960)
Les Carabiniers (Jean-Luc Godard, 1963)
Le Carrosse d'Or (Jean Renoir, 1952)
Journal d'un curé de campagne (Robert Bresson, 1951)
Lola Montès (Max Ophüls, 1955)
Lourdes et ses miracles (Georges Rouquier, 1955)
Moi un noir (Jean Rouch, 1958)
Paris nous appartient (Jacques Rivette, 1960)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
Le Trou (Jacques Becker, 1960)
Georges Sadoul (ordre alphabétique par nom de réalisateur)
Le Diable au corps (Claude Autant-Lara, 1947)
Antoine et Antoinette (Jacques Becker, 1947)
Un condamné à mort s'est échappé (Robert Bresson, 1956)
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné, 1945)
Les Carabiniers (Jean-Luc Godard, 1963)
Le 6 juin à l'aube (Jean Grémillon, 1946)
Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1958)
Moi un noir (Jean Rouch, 1958)
Jour de fête (Jacques Tati, 1949)
Les 400 coups (François Truffaut, 1959)
Pierre Kast (ordre alphabétique par nom de réalisateur)
Les Dames du Bois de Boulogne (Robert Bresson, 1945)
Le Journal d'une femme de chambre (Luis Buñuel, 1964)
Orphée (Jean Cocteau, 1950)
Bande à part (Jean-Luc Godard, 1964)
Pattes Blanches (Jean Grémillon, 1949)
La Jetée (Chris Marker, 1962)
Voyage surprise (Pierre Prévert, 1947)
L'Année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961)
Paris nous appartient (Jacques Rivette, 1960)
Jules et Jim (François Truffaut, 1962)
Jacques Doniol-Valcroze (ordre alphabétique)
À Bout de Souffle (Jean-Luc Godard, 1960)
Les Dernières vacances (Roger Leenhardt, 1948)
Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1958)
L'Immortelle (Alain Robbe-Grillet, 1963)
Lola Montès (Max Ophüls, 1955)
La Peau douce (François Truffaut, 1964)
Procès de Jeanne d'Arc (Robert Bresson, 1962)
Le Testament d'Orphée (Jean Cocteau, 1960)
Une femme mariée (Jean-Luc Godard, 1964)
Les Vacances de Monsieur Hulot (Jacques Tati, 1953)
Luc Moullet (ordre de préférence)
Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
Les Dames du Bois de Boulogne (Robert Bresson, 1945)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
À Bout de Souffle (Jean-Luc Godard, 1960)
Les Honneurs de la guerre (Jean Dewever, 1961)
Adorable Menteuse (Michel Deville, 1962)
Lola (Jacques Demy, 1961)
La Ligne de mire (Jean-Daniel Pollet, 1960)
Les Carabiniers (Jean-Luc Godard, 1963)
Les Bonnes Femmes (Claude Chabrol, 1960)
Jean Douchet (ordre de préférence)
Le Caporal épinglé (Jean Renoir, 1962)
Le Testament du Docteur Cordelier (Jean Renoir, 1959)
French Cancan (Jean Renoir, 1954)
Le Poison (Sacha Guitry, 1951)
L'éducation sentimentale (Alexandre Astruc, 1962)
Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
Procès de Jeanne d'Arc (Robert Bresson, 1962)
Les Bonnes Femmes (Claude Chabrol, 1960)
Le Signe du Lion (Éric Rohmer, 1959)
Le Trou (Jacques Becker, 1960)
Jacques Rozier ("Souvenirs quelque peu mélangés")
Zéro de conduite
Les Enfants du voyage-surprise
À Bout de mépris
La Belle et le plein soleil
Farrebique mon amour
Manon d'Arc
Zazie dans la bataille du rail
Le Déjeuner sur l'herbe de la partie de campagne
Touchez pas aux dames du bois de boulogne
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Numéros spéciaux (ordre chronologique) :
La femme au cinéma (n°30, Décembre 1953)
A propos du cinéma italien (n°33, Mars 1954) :
Alfred Hitchcock (n°39, Octobre 1954)
L'amour au cinéma (n°42, Décembre 1954)
Situation du cinéma américain (n°54, Décembre 1955)
L'acteur (n°66, Décembre 1956)
Situation du cinéma français (n°71, Mai 1957)
Jean Renoir (n°78, Décembre 1957)
Orson Welles (n°87, Septembre 1958)
André Bazin (n°91, Janvier 1959)
Jean Cocteau (n°100, Octobre 1959)
Joseph Losey (n°111, Septembre 1960)
Bertolt Brecht (n°114, Décembre 1960)
La télévision (n°118, Avril 1961)
La critique (n°126, Décembre 1961)
Situation du cinéma italien (n°131, Mai 1962)
Nouvelle Vague (n°138, Décembre 1962)
Howard Hawks (n°139, Janvier 1963)
Cinéma américain (n°150-151, Décembre 1953 - Janvier 1964)
Kenji Mizoguchi (n°158, Août - Septembre 1964)
Crise du cinéma français (n°161-162, Janvier 1965)
Quelques articles clés (ordre chronologique) :
"Naissance d'une nouvelle avant-garde : la caméra-stylo", Alexandre Astruc (L'écran français, 30 Mars 1948)
"Le Cinéma, art de l'espace", Éric Rohmer (La Revue du Cinéma, n°14, Juin 1948)
"Le Journal d'un curé de campagne et la stylistique de Robert Bresson", André Bazin (Cahiers du Cinéma n°3, Juin 1951)
"Génie de Howard Hawks", Jacques Rivette (Cahiers du Cinéma n°23, Mai 1953)
"Le Réel et l'Imaginaire", André Bazin (Cahiers du Cinéma n°25, Juillet 1953)
"Une certaine tendance du cinéma français", François Truffaut (Cahiers du Cinéma n°31, Janvier 1954)
"Le Celluloïd et le Marbre", Éric Rohmer (Cahiers du Cinéma n°44, 49, 51, 52, 53, Février-Décembre 1955)
"Montage interdit", André Bazin (Cahiers du Cinéma n°65, Décembre 1956)
"Bergmanorama", Jean-Luc Godard (Cahiers du Cinéma n°85, Janvier 1958)
"Sur un art ignoré", Michel Mourlet (Cahiers du Cinéma n°98, Août 1959)
"De l'abjection", Jacques Rivette (Cahiers du Cinéma n°120, Juin 1961)
"L'art d'aimer", Jean Douchet (Cahiers du Cinéma n°126, Décembre 1961)
"Contre la nouvelle cinéphilie", Louis Skorecki (Cahiers du Cinéma n°293, Octobre 1978)
"Le Travelling de Kapo", Serge Daney (Traffic n°4, Juin 1992)
En lien :
"Éric Rohmer's 10 favourite films" : lien
"Les Cahiers du Cinéma ont 50 ans" : lien
"Bazin, Renoir et la caméra réaliste" : lien
Top 10 des Cahiers du Cinéma par année : lien
"Voting for the Sight & Sound poll... in 1962" : lien
Liste des entretiens réalisés par la revue jaune : lien
"10 great films that influenced Jean-Luc Godard" : lien
"Two Ways of Looking: The Cahiers/Positif Dialectic" : lien
"Les Cahiers du Cinéma, histoire étonnante d'une revue singulière" : lien
Introduction de l'oeuvre d'Antoine de Baecque, Histoire d'une revue : lien
Liste SensCritique regroupant l'intégralité des couvertures de la revue : lien
"A Second Wind: Jacques Rivette and Cahiers du Cinéma in the Late 1960s" : lien
"Des Cahiers jaunes aux Petits Cahiers rouges : Cinéma, critique et politique dans Les Cahiers du Cinéma (1964-1974)" : lien
Podcasts :
"De l'abjection", Jacques Rivette : lien
Les 30 ans des Cahiers du Cinéma : lien
André Bazin raconté par ceux qui l'ont connu : lien
François Truffaut, l’homme qui aimait le cinéma : lien
Entretien avec Éric Rohmer et Jacques Doniol-Valcroze : lien
De son époque Renoir à celle Mao, l'histoire des Cahiers (1/3) : lien
De son époque Renoir à celle Mao, l'histoire des Cahiers (2/3) : lien
De son époque Renoir à celle Mao, l'histoire des Cahiers (3/3) : lien
Sur CinéLounge :
Top 100 Cahiers du Cinéma : lien
Top 10 de la décennie 1970 : lien
Top 10 de la décennie 1990 : lien
Top 10 de la décennie 2000 : lien
Film de l'année des Cahiers du Cinéma : lien
Film cité dans un top 10 annuel des Cahiers de Cinéma : lien