[Zsasz] Pour moi je dirais un Kubrick, 2001 ou orange mécanique pour le fait que le réalisateur réalise un vrai travail sur la forme qui est néanmoins accessible à tout le monde à condition d'accepter cette idée que le cinéma est un art bien avant d'être un simple divertissement mais avec en plus un vrai fond critique de la société pour OM et de l'homme en général pour 2001.
[Zering] Pour moi, le cinéma se doit d'être divertissant, c'est une évidence, mais il doit également aller au-delà de son simple statut de passe-temps. Le cinéma doit marquer, donner des émotions... Le moyen qu'il utilise pour cela m'importe peu, mais un film doit également à mon sens pousser le cinéma vers une évolution artistique... Il doit contribuer à en modifier les codes esthétiques et narratifs, il doit raconter quelque chose, bref, donner suffisamment de substance pour que chacun (ou presque) s'y retrouve. Ce qui représente le mieux cette idée, à mon sens, c'est bien évidemment The Lovers de Tsui Hark
[FandeDQ] S'il est compliqué de réduire à "une" idée de cinéma, je vais simplement dire la première, enfin celle qui me tient le plus à coeur, et qui est représentée par mon top 3 (Muholland Drive - Huit et Demi - Solaris), c'est celle de la notion de désir au cinéma, au sens imagé du terme, le désir qui se mêle au fantasme, la représentation par différents cinéastes et à différentes époques de cette notion de fantasme.
[tadanobu] Pour moi, dans l'idéal, un bon film doit proposer au moins deux choses : une recherche esthétique et un propos fort. Plastiquement, cela peut se traduire par des recherches, des innovations ou des tentatives (Brakhage, Terayama, Paradjanov...), des partis pris forts (Tarr, Jissoji, Diaz...), une narration, un montage ou des procédés particuliers (Godard, Tsai...), etc. Politiquement, le film peut dire quelque chose de l'état du monde (Jia, Téno, Wakamatsu...), de l'humain (Ray, Ozu, Bergman, Dumont...), du quotidien (Mekas, Weerasethakul...), etc. Je crois que les cinéastes qui ont marqué leur époque sont ceux qui ont proposé des oeuvres mélangeant ces deux composantes.
[Luckyx] Le cinéma, une expérience multimodale - ou pas, mais au moins bimodale -, un certain discours, du plus intimiste au plus épique, des images au service de ce discours (et canons si possible), une ?uvre qu'on découvre au fil de ses pulsations, qui s'éveille et qui se rendort...
Des baffes, des démonstrations, mais des défauts, surtout ; mon idée du Cinéma, c'est qu'il est plein de défauts. Mais attention, des défauts charmants ; les défauts d'y mettre trop de coeur, trop de violons, trop de tambours.
[Ein] Mélange des genres, subversion, émotions, visceralité, voilà ce qui définit pour moi ce que j'aime le plus dans le cinéma.
Les films de Tsui Hark sont d'immenses pots pourris ou s'entrechoquent des genres, des tonalités, des idées que tout opposent tout en restant parfaitement cohérents dans leur structure narrative.Il était une fois en chine 2 correspond parfaitement à ces critères. Reprenant une icône mythique de la chine traditionnelle, tout en proposant aux spectateurs le Kung Fu Pian le plus en phase avec son époque, et sans aucun doute, le plus émotionnel.
[hannormal] Pour le genre-addict pur et dur que je suis, ce dernier représente la quintessence absolue de ce que j'aimerais réaliser. A savoir un film d'action monstrueux doté d'une réalisation d'une efficacité redoutable, le tout avec un fond. Et l'ensemble apparaissant sans compromis. Ce cinéma est viscéral. Il imprime un sourire impressionné sur le gosse et écarquille les yeux de l'adulte qui le prend au second degré. Il marque les esprits.
Voilà mon cinéma.
[Alv14] Je n'ai pas qu'une définition de ce que je peux attendre d'un film, néanmoins, je vais m'attarder sur celle que j'estime importe à mes yeux. L'onirisme, c'est à dire être capable, grâce à différentes techniques visuelles, sonores et narratives à créer une oeuvre qui permet de sublimer une histoire plus ou moins complexe et à voiler la réalité d'un onirisme aussi bien attirant qu'effrayant. Pour l'exemple, je dirais donc Les anges déchus de WKW. Plus généralement, le cinéma est un art divertissant pouvant être intellectualisé.
[Siry] Préférant l'esthétique, je veux que cela reste un espace de créations d'images et/ou représentations singulières. Sans chercher à prendre la main du spectateur, cela doit venir de la pure vision du réalisateur et avec un langage cinématographique. Irremplaçable même par des milliers de mots, et impossible à raconter ou imaginer. On devrait voir les films pour savoir ce que c'est réellement. Ce que je préfère reste le cinéma viscéral, celui où le réalisateur fait son film plus avec ses tripes, ses envies, préférant le ressenti à la réflexion, et que ça ne donne pas l'impression d'être du toc.
La Montagne sacrée de Jodorowsky est le film avec lequel je suis le plus d'accord, surtout son twist-end.
[Noisette] Cinéma sensoriel et méditatif, immersion dans un univers ésotérique, mais qui ne tombe pas dans la bête carte postale, un cinéma qui nous rappelle toujours à l'impératif du cadre. Goût assez prononcé pour les plans longs et le rythme lent, haine du tape à l'oeil et du surabondant. Un cinéma toutefois empli de poésie douce qui se dévoile petit à petit.
Le film qui pour moi correspond le mieux à cette démarche de cinéaste, c'est Oncle Boonmee.
[Hal] J'aime le cinéma qui n'obéit pas aux règles, qui n'essaye pas de ressembler à tout ce qui se fait.
Les possibilités sont infinies et pourtant on se retrouve souvent avec le même montage, le même rythme, la même façon de jouer, la même durée, le même son, le même cadrage...
Vive les films de 40min, la nouvelle vague, le jeu théâtral et la caméra de Gaspar noé!
Contradictoirement je pense que le cinéma c'est aussi un langage que beaucoup peuvent comprendre grâce a ses codes et ses habitudes.
Mais un film c'est surtout un très bon support pour raconter des histoires. Et les plus belles sont celles qui n'ont pas besoin d'exceptionnel pour être intéressantes. Celles où la simplicité du récit nous permettent de nous approprier des instants de vies qui nous apprennent l'empathie.
[Park_Chan_Wook] Parce qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde, qu'on y idéalise les personnages en y appliquant un caractère prononcé et propre à chacun, que quand on discute, ça punchline à tout-va, une histoire invraisemblable. C'est ça aussi le cinéma. Nous mettre dans la peau d'un autre personnage, nous donner envie de nous retrouver dans ces situations juste pour gouter à l'aventure sur fond d'un bon vieux James Brown.
[Klael] Des séquences prodigieuses à foison et des traits de génie épiques par moment rendent cette épopée spatiale admirable, l'action se poursuit sans interruption, à travers différentes plan?tes toutes empreintes d'une beauté vertigineuse.
En qualité de filmeur stupéfiant de maîtrise, le cinéaste ne déviant jamais de son but principal, la beauté du cinéma d'action qui en met plein les yeux, à échelle galactique excusé du peu.
Pour moi je dirais un Kubrick, 2001 ou orange mécanique pour le fait que le réalisateur réalise un vrai travail sur la forme qui est néanmoins accessible à tout le monde à condition d'accepter cette idée que le cinéma est un art bien avant d'être un simple divertissement mais avec en plus un vrai fond critique de la société pour OM et de l'homme en général pour 2001.
S'il est compliqué de réduire à "une" idée de cinéma, je vais simplement dire la première, enfin celle qui me tient le plus à coeur, et qui est représentée par mon top 3 (Muholland Drive - Huit et Demi - Solaris), c'est celle de la notion de désir au cinéma, au sens imagé du terme, le désir qui se mêle au fantasme, la représentation par différents cinéastes et à différentes époques de cette notion de fantasme.
J'aime le cinéma visceral, subversif, émotionnelle, esthétique, chaotique, pessimiste, optimiste, grand public, personnel, divertissant et donc accessible à tous mais sans oublié d'être un film d'une grande richesse sociale, et Tsui Hark répond parfaitement à cette vision que je me fais du cinoche.
Tous ses films sont d'immenses pots pourris ou s'entrechoquent des genres, des tonalités, des idées que tout opposent tout en restant parfaitement cohérent dans leur structure narrative. Tsui Hark est un réalisateur très grand public, ce qui ne l'empêche pas, comme dit précédement, d'aller à contrario de l'opinion public (parfois ça lui a fait très mal, cf: The Blade), d'imposer son propre style, et d'offrir aux spectateurs des films, autant révolutionnaire dans la forme que dans le fond, en bafouant et en détournant les genres les plus codifiés du cinéma HK.
Il était une fois en chine 2 correspond parfaitement à ces critères. Voyez le. (le 1 avant)
Ou comment offrir au spectateur sa vision la plus personnelle du personnage de Wong Fei Hung, icône mythique de la culture chinoise, et qui a eu droit à plus de 60 (Zering doit connaitre le chiffre exact) adaptations différentes , paris osé et réussis de la part de ce génie du 7eme art, qui nous offre de la plus belle des manières, le Kung Fu Pian le plus en phase avec son époque (pré rétrocession de 97).
Ouais, trois fois trop long malheureusement. Il te faut grand max 494 caractères (vu que je rajoute les pseudonymes pour savoir qui a écrit quoi).
Après, pour les autres, j'imagine qu'il y a quand bien même une ou quelques petites idées qui définissent votre idée de perfection cinématographique. Je me rends compte en me lisant que finalement ma vision de cet art est une idée qui correspond à énormément d'autres choses, juste le langage ciné est l'idée particulière ici.
Mélange des genres, subversion, émotions, visceralité, voilà ce qui définit pour moi ce que j'aime le plus dans le cinéma.
Les films de Tsui Hark sont d'immenses pots pourris ou s'entrechoquent des genres, des tonalités, des idées que tout opposent tout en restant parfaitement cohérents dans leur structure narrative.Il était une fois en chine 2 correspond parfaitement à ces critères. Reprenant une icône mythique de la chine traditionnelle, tout en proposant aux spectateurs le Kung Fu Pian le plus en phase avec son époque, et sans aucun doute, le plus émotionnel.
(Si c'est encore.. trop long, tu peux supprimer la phrase après "critères")
@Ein Pour Wong Fei-Hung, difficile de donner de nombre exact mais on est plus autour de 100 films que de 60.
@Siry Pour moi, le cinéma se doit d'être divertissant, c'est une évidence, mais il doit également aller au-delà de son simple statut de passe-temps. Le cinéma doit marquer, donner des émotions... Le moyen qu'il utilise pour cela m'importe peu, mais un film doit également à mon sens pousser le cinéma vers une évolution artistique... Il doit contribuer à en modifier les codes esthétiques et narratifs, il doit raconter quelque chose, bref, donner suffisamment de substance pour que chacun (ou presque) s'y retrouve. Ce qui représente le mieux cette idée, à mon sens, c'est bien évidemment The Lovers de Tsui Hark
Cinéma sensoriel et méditatif, immersion dans un univers ésotérique, mais qui ne tombe pas dans la bête carte postale, un cinéma qui nous rappelle toujours à l'impératif du cadre. Goût assez prononcé pour les plans longs et le rythme lent, haine du tape à l'oeil et du surabondant. Un cinéma toutefois empli de poésie douce qui se dévoile petit à petit.
Le film qui pour moi correspond le mieux à cette démarche de cinéaste, c'est Oncle Boonmee.
L?Évangile selon Saint Matthieu Un cinéma poétique, humaniste et transcendant,
En cinéma je cherche à être ébranlé et pas seulement les 15 minutes au sortir de la séance : mes films préférés ne sont parfois pas ceux qui m'ont mis K O au premier visionnage, mais ceux qui m'ont profondément bouleversé sur la durée, ma recherche confine presque à la quête de traumatisme. Si je sors traumatisé comme de Salo ou d'Irréversible alors je sens que je tiens quelque chose mais ça ne s'arrête pas là, le cinéma de Pialat et de Dumont me tient à la gorge, des films hypersensibles de Mile Leigh ou de Hal Hartley m'impressionnent aussi. Le cinéma qui compte le plus à mes yeux est, qu'il soit réaliste, naturaliste, onirique ou épique, celui qui a atteint à l'expression de quelque chose de tellement indicible et de tellement vrai que j'arrive à nouer avec lui une relation quasi religieuse, et à mon sens on y parvient quelque soit ces différentes approches par la poésie et la sincérité totale de l??uvre voilà pourquoi j'ai hésité à mettre Stalker ou les Harmonies à la place de l'Evangile mais ce dernier possède en plus une dimension politique éternelle.
Donc voilà le cinéma pour moi c'est la poésie, c'est celui qui transforme le caca en or, qui transforme l'horizontal en vertical.
Mon autre idée du cinéma et elle n'est pas si éloignée c'est celle de tous ces grands cinéastes récents (Carpenter, Cronenberg, Verhoeven, Lynch et Friedkin) que j'affectionne beaucoup qui l'ont réussi à gommer l'idée de film de genre en réalisant des ?uvres à part entière intelligente et grand public. The Thing en est l?emblème
Vous pouvez même prendre plusieurs films, parce que les annotations sont limitées à 500 caractères, ce qui fait que j'ai dû raccourcir mon texte.