42e Rue

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Commentaires
03/12/2017 23:54:51
Un film avec des longueurs assez typiques du début du parlant et un personnage du réalisateur qui manque de développement alors que la profondeur est là, tandis que une amourette qui n'en est pas une est bien bien bien trop rallongée pour finalement être expédiée dans la plus grande des indifférences, puisque ce n'était qu'une affaire de pulsions.

Le film est très intéressant, mais je ne crois pas que ça touche à l'excellence, puisque ce n'est pas aussi efficace qu'un Lubitsch (même si c'est beaucoup demander, j'ai trouvé ça parfois mou)

Après l'univers est très décomplexé, Ginger Rogers dans son accoutrement a l'air de sortir d'un porno vintage chic, les sous-entendu sont impossibles à rater et les cadrages sont très suspects. Il y a tellement d'humour et de particularité Pré-code que c'est un peu envahissant.

Reste une vanne que j'ai pas comprise (ainsi que plein d'autres) :

"Réalisateur : Le spectacle se fera à Philadephie !
Femme A : Philadelphie, P.A. !
Femme B : Et dimanche ce sera Philadelphie, P.U." [car la représentation est un samedi]

Peut-être que c'est un jeu de mot sur le U qui devient un "You" en réponse à A qui peut être pris pour un "I". Mais je comprends pas la blague.