Ce réalisateur a vraiment un style bien particulier, autant dans Monday cela ne m'avait pas sauté aux yeux mais alors ici, sa gestion du scénario se rapproche énormément d'un réalisateur comme Shinobu Yaguchi, c'est à dire des événements totalement hasardeux qui vont donner un second souffle aux personnages et surtout dirigés le futur de chacun d'entre eux, ne cherchez aucune cohérence dans le destin de ces types, il arrive ce qu'il doit arriver, et c'est aux côtés de l'impeccable Shin Tsutsumi que nos 3 gangsters tous aussi attachant les uns que les autres avec un caractère unique se dévoilent et trouvent le chemin du salut tout au long du film.
Un film de Sabu implique aussi une belle dose d'humour, même si ça ne marche pas toujours, il faut bien avouer que certaines scènes sont vraiment hilarantes, avec cette caméra qui ne quitte pas la gueule dépité de chacun des acteurs, avec 10 premières minutes à mourir de rire ou Shin Tsutsumi est un maniaque du code de la route, je vous laisse imaginer la séquence. Et puis Sabu me confirme que Susumu Terajima est un putain d'acteur, super cool, très drôle et capable à l'instar de Schwarzy dans LAE, de se tourner en dérision pour le plus grand bonheur des spectateurs (il a le droit au passage a une des séquences les plus insolite de toute sa carrière).
Et puis la très gros plus de son oeuvre, ce sont ses moments horrifiques, fantasmagoriques, onirique, qui plongent le film dans une tout autre dimension (le gros passage à la Akumetsu dans Monday est juste dingue...), Drive prend alors des allures surnaturelles et plongent le spectateur dans une folie visuelle et sonore qui ne laissera personne indifférent, je le répète, Monday a de gros défauts de rythmes, mais putain, faut le voir juste pour la séquence dont je fais mention plus haut.
Et avec toujours son impeccable gestion des ralentis et du montage, renforçant l'aspect brumeux mais aussi comique du film.
En 2013 sort Miss Zombie, et vu la talent du réal, j'attends de voir ça.
En effet ça ressemble beaucoup à Monday dans l'idée, on étire des idées (comiques ou non) jusqu'à ce que le concept en devienne totalement absurde, sauf que : c'est infiniment plus drôle de voir Susumu chanter dans un concert punk, ou Shin Tsutsumi respecter en dépit de tout le code de la route, plutôt que de voir des connards rigoler pendant trois plombes accoudés à un bar
Et puis là le film respire un peu, déjà c'est beaucoup plus joli que la photo toute triste et terne de Monday, et on a le droit à quelques jolis moments. Magnifiques même, les deux séquences avec Ko Shibasaki. Du coup j'en viens même à regretter que le film ne soit pas plus simple, parce que moi les expérimentations fantastiques qui arrivent en plein milieu du film j'accroche pas. Son style permet de belles choses donc, mais j'en suis pas entièrement convaincu. Il n'empêche que Drive c'est un très bon film.
Naturellement j'ai adoré et bien plus encore que la première fois!
Je ne dirais pas grand chose de neuf que mon premier commentaire si ce n'est que The Blessing Bell reste son meilleur film à mes yeux.
Il y a une liberté folle dans ce Drive, une irrationalité et une imprédictibilité séquentielle portée à maturité ici (prenez le comme le versant dynamique et nawaesque de The Blessing Bell sortie la même année) qu'il aura du mal à retrouver par la suite.
On peut facilement reprocher à Hiroyuki "Sabu" Tanaka de trouver une bonne idée et d'être too much dans son exécution, de ne pas savoir dire stop, c'est très dérangeant dans Monday ou Hold up down par exemple qui ne savent pas quand s'arrêter, résultat ? Je me fais chier.
Ici c'est tout le contraire il l'a tient sa ligne directrice, son fil rouge n'est pas sans évoquer 9 Souls de Toshiaki Toyoda dans lequel on comprend très rapidement que le groupe est voué à se séparer par le biais d'évènements ( inopinés ici) qui se manifestent lors de leur escapade en voiture.
Le film commence par une nouvelle dramatique à laquelle le personnage de Shin Tsutsumi doit faire face, la séquence suivante de sa voiture à l'arrêt il rencontre une potentielle amoureuse sous un ralenti langoureux et en une fraction de seconde s'en suit une prise d'otage dans son véhicule qui va mettre à profil son diagnostic clinique des premières minutes : je me suis esclaffer lors de cette séquence, j'ai rarement vécu une course poursuite aussi hilarante. Et puis c'est parti pour un road movie surréaliste qui convoque le destin, le karma et moult circuits scénaristiques en domino pour que nos 4 loosers puisse s'accomplir individuellement.
Je n'en dirais pas plus c'est juste très drôle, sans cesse inventif, ça se paye le luxe d'avoir des digressions horrifiques complètement décalées et puis ça arrive à être émouvant pour chacun des 4 personnages (bon concernant Susumu Terajima c'est juste réjouissant ce qui lui arrive) en seulement quelques scènes permettant d'un minium les caractériser.
Si il y a bien deux films à voir chez ce réalisateur dans cette période c'est Drive et The Blessing Bell.
Top ! J'espère que mon enthousiasme ne redescendra pas avec Miss Zombie.
Un film incroyable et original, et enfin un personnage principal qui me ressemble, migraineux, réservé, atteint de TOCs et il respecte si bien le code de la route que tout le monde le dépasse et l'insulte.
Un film de Sabu implique aussi une belle dose d'humour, même si ça ne marche pas toujours, il faut bien avouer que certaines scènes sont vraiment hilarantes, avec cette caméra qui ne quitte pas la gueule dépité de chacun des acteurs, avec 10 premières minutes à mourir de rire ou Shin Tsutsumi est un maniaque du code de la route, je vous laisse imaginer la séquence. Et puis Sabu me confirme que Susumu Terajima est un putain d'acteur, super cool, très drôle et capable à l'instar de Schwarzy dans LAE, de se tourner en dérision pour le plus grand bonheur des spectateurs (il a le droit au passage a une des séquences les plus insolite de toute sa carrière).
Et puis la très gros plus de son oeuvre, ce sont ses moments horrifiques, fantasmagoriques, onirique, qui plongent le film dans une tout autre dimension (le gros passage à la Akumetsu dans Monday est juste dingue...), Drive prend alors des allures surnaturelles et plongent le spectateur dans une folie visuelle et sonore qui ne laissera personne indifférent, je le répète, Monday a de gros défauts de rythmes, mais putain, faut le voir juste pour la séquence dont je fais mention plus haut.
Et avec toujours son impeccable gestion des ralentis et du montage, renforçant l'aspect brumeux mais aussi comique du film.
En 2013 sort Miss Zombie, et vu la talent du réal, j'attends de voir ça.