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Crépuscule à Tokyo
Yasujirô Ozu
-
1957
La Favorite
Yorgos Lanthimos
Royaume-Uni
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Irlande
2018
1h59
The Favourite
Bookmarker
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Commentaires
Yayap
28/01/2019 23:13:45
Sans doute le plus accessible des trois Lanthimos que j’ai vu. L’histoire est assez classique en soi, évoquant un schéma à la All About Eve avec une jeunette, en apparence innocente, qui tente de détrôner la favorite. Et si le film assume ce schéma narratif jusqu’au bout, il y a une vraie réussite dans les personnages, parce que chacune a ses raisons d’agir et qu’il y a de la nuance : au début, on croit que le perso d’Emma Stone est celui qui a les valeurs et que celui de Weisz est la froide calculatrice, sauf que non. Et le personnage de la reine est sans doute le plus touchant, complètement lunatique mais avec une espèce de naïveté et une imprévisibilité qui évoquent un enfant turbulent.
Du coup, autant dans Killing of a Sacred Deer il y avait une mise à distance voulue qui faisait qu’on méprisait les personnages, ici on est davantage sur un mode empathique, tout en gardant l’ironie mordante propre au réal.
En terme de mise en scène, Lanthimos joue le jeu du film à costumes et de l’esthétique “tableau” tout en se l’appropriant, en déformant l’image quand bon lui semble. L’utilisation des bougies dans les scènes d’obscurité est sublime, pour le coup ça évoque clairement Barry Lyndon (les précédents Lanthimos m’avaient déjà fait penser à Kubrick donc tout se recoupe).
J’ai donc beaucoup aimé même si c’est clairement plus sage que ses deux précédents.
Dimitri
27/02/2019 10:36:23
J'ai pas du tout compris cette manie d'utiliser des grands angles. Ils n'apportent rien du tout, hormis un sentiment bien désagréable quand on t'en fous un dans la tronche.
Del-Flavio
27/02/2019 11:12:26
Pareil, c'est même plutôt assez moche parfois.
Dirty_Flichty
27/02/2019 11:35:06
Interview du chef-op
What motivated the choice to shoot so wide?
Yorgos is on a wide lens part of his storytelling. He really enjoys telling the story with a wide lens. If you read between the lines what the lenses did for the film, the thing I [took from] watching the film was it felt very claustrophobic. By the nature of being able to see everything in front of you, you then get a sense that the characters are almost imprisoned in the location. Even though they have all this luxury and power, they are a little bit isolated in this world.
The wide lens is twofold. By showing you the whole room and also isolating the character in a small space—like, a small character in a big space—you get a feeling of no escape. I think one of the critiques of the film said it was like a playground that turns into a battleground that turns into a prison. I think that’s a very good explanation of what the film tries to get across with these characters. I think the wide lenses are pretty integral to that, as well.
A lot of cinematography at the minute is in a wide sense. If you look at a lot of films, they’re going for wide lenses. I think Yorgos decided to really go the extra yard, with even wider lenses. It’s a comedy as well, so it lends to a bit of an odd aspect. I just think it’s a brave choice. It’s a fun film, and I think he was certainly having fun when he put those lenses on. We were like, “Whoa, that looks kind of mad.” But it definitely fitted.
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