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Stalker
Andrei Tarkovski
-
1979
Barbara
Mathieu Amalric
France
2017
1h38
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Commentaires
Ludovico
04/06/2017 21:17:42
Leprodiss
Tu l'as vu comment ? A Cannes ?
leprodiss
04/06/2017 21:34:45
Ludovico
, à Paris, dans un cinéma qui programme les films d'Un Certain Regard jusqu'à mardi (au Reflet Medicis si jamais tu connais).
Ludovico
04/06/2017 22:07:02
C'est cool comme initiative ça (même si c'est rageant quand tu habites pas Paris
) ! Et le film est vraiment bien ?
leprodiss
04/06/2017 22:30:55
Oui vraiment, je précise déjà que je ne connais que quelques chansons de Barbara et je pense donc qu'on peut aimer le film sans être fan de la chanteuse. Amalric est très intelligent dans son approche du biopic, il se joue des conventions en privilégiant des instants plutôt qu'une trame linéaire, classique. Le coeur du film, c'est le trouble qui naît de la confusion : confusion entre Barbara et l'actrice (avec une idée de génie dès les premières secondes), ou confusion entre le film que l'on est venu voir, celui qui se tourne dans le film que l'on est venu voir et les images d'archives. Il y a une sorte d'instabilité mystérieuse qui se joue ici, et on ne sait plus si Amalric fait le film pour Balibar, pour Barbara ou pour lui-même (comme le fait remarquer Barbara. Enfin Balibar). Quelle que soit la véritable raison, on sent une obsession à plusieurs niveaux. Que le sujet du film soit son personnage ou son actrice, on sent l'obsession du cinéaste pour ces deux femmes, le désir absolu de les regarder, de faire le portrait de l'une par l'autre et ce questionnement sur ce que c'est qu'être actrice, sur ce qu'on donne à un personnage et ce qu'on lui prend est hyper stimulant.
Et puis Jeanne Balibar aura bien mérité son César
Message édité
Melaine
12/09/2017 20:33:40
Film en trois temps (musicaux, pas chronologiques) :
- Le premier temps (le
hors-champ
) c'est Barbara elle-même, qui traverse le film comme un fantôme, en restant à l'état d'image, qui s'échappe constamment, comme inatteignable mais en même temps terriblement "présente" (dont la présence est pesante du moins). Et ça c'est réussi, même si le film a parfois tendance à appuyer un peu cet aspect "fantomatique", et c'est justement à ces moments-là que le fantôme disparaît.
- Le deuxième temps (le
champ
) c'est Balibar jouant Barbara. Elle s'évertue à essayer de rattraper une image (celle de Barbara) et est filmée dans cet effort-là, c'est-à-dire qu'on voit toujours Balibar en train de jouer Barbara, non pas dans un mimétisme mais plutôt une forme de recherche. Donc on est loin de la croyance aveugle en la transformation qu'on peut retrouver dans un biopic à l'américaine, là on a toujours conscience du côté factice de l'entreprise, et c'est d'autant plus intéressant que, comme dit plus haut, le spectre de Barbara plane au-dessus du film, donc elle est quand même là (notamment dans la musique -mixage son excellent d'ailleurs) mais jamais dans Balibar, il y a toujours un décalage. Ce deuxième temps me semble très réussi, il y a des moments très beaux (notamment Balibar regardant seule des vidéos de Barbara et tentant de répéter les gestes, ou même les scènes de chant).
- Le troisième temps (le
contre-champ
) c'est Amalric qui se met en scène lui-même, qui joue le cinéaste fasciné par l'image, et même par le dédoublement d'image, donc à la fois Balibar, Barbara et Balibar jouant Barbara. Et ça c'est vraiment raté et même assez désagréable à voir parce que ça résonne comme un petit délire d'égo de la part d'Amalric qui se sent obligé de se mettre en scène lui-même, mais il aurait gagné à s'effacer devant son sujet à mon avis (tout en gardant la même idée scénaristique). C'aurait été d'autant plus réussi que tout cette histoire de fascination, la caméra s'en occupe déjà. On voit bien que le Amalric cinéaste (le vrai) est fasciné par ce qu'il filme et montre. Du coup lorsqu'il se met lui-même devant la caméra c'est juste une forme de redondance inutile, et c'est très pesant.
Donc film imparfait mais intéressant , et beau par instants.
Lt-Schaffer
16/09/2017 03:29:26
C'était horrible. Je n'ai rien compris. Tant pis, ça arrive.
Rastignac
16/09/2017 03:38:14
C'était sans doute un peu trop ineffable.
Madlaine
22/02/2018 22:44:11
Le petit clin d’œil opportuniste à Act Up à la toute fin du film, -1
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