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Walden
Jonas Mekas
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1969
Good Time
Benny Safdie
Joshua Safdie
États-Unis
2017
1h41
Good Time
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Siry
08/09/2017 23:13:05
Ces lumières, ces couleurs, que c'est beau
Hal
08/09/2017 23:57:31
Bordel vous me donnez envie là!
Siry
09/09/2017 00:09:20
Braquage petites frappes ambiance nocturne et urbaine filmer des coins de New-York pas souvent filmés (on est pas mal dans le Queens et on fait un passage à Staten Island je crois) l'immersion qui va avec ces belles lumières ces belles couleurs (le passage chez le gars aux cautions est incroyable) des marginaux au ras de la rue des gueules atypiques (sérieux, c'est magnifique de filmer des visages dans leur singularité comme ça) la musique qu'il y a (le même compo que Partisan qui était aussi magnifique) = ça aurait été dur que je déteste.
Je pense que ça va te plaire aussi. Et y a une jolie chanson avec Iggy Pop pour le film
leprodiss
24/09/2017 20:16:56
Ce film m'obsède depuis une semaine. Aucun rapport avec la suite de mon message, mais j'ai adoré le premier plan sur Robert Pattinson
ce zoom qui sort de nulle part et qui pourtant semble tout à fait pertinent
.
Tous ceux qui ont râlé sur l'utilisation de la musique dans Dunkerque, j'aimerais savoir ce qu'ils disent pour ce film, où les nappes électroniques abondent. À un moment je me suis dit que c'était étrange, que ça dénotait complètement avec l'action, la narration. Mais justement c'est ça qui est génial, le contraste apporte une bizarrerie qui en devient proprement étrangère, presque malaisante et cauchemardesque. D'ailleurs j'en ai très mal dormi la nuit d'après, je crois que les masques du braquage m'ont terrifié sans que je m'en rende immédiatement compte.
Et sinon j'adore ces films où la mise en scène s'autorise des excès dans tous les sens, comme ce plan filmé du haut de l'immeuble vers la fin (avec la musique ça m'a fait penser à Hotline Miami
).
Zoomat
24/09/2017 20:20:11
J'en dis que dans Dunkirk c'était largement moins inspiré. C'était vraiment de l'ordre de l'automatisme, ici comme tu dis ça dénote. ça aide à façonner l'ambiance.
leprodiss
24/09/2017 20:22:09
Oui et puis chez Nolan je peux comprendre qu'on reproche le systématisme de son utilisation.
absinthe
25/09/2017 20:50:09
Ce que je trouve très intelligent, c'est toute l’ambiguïté qui est tissée autour du frère joué par Ben Safdie et finalement, à quel point ces deux frères sont deux visages dissemblables mais auxiliaires de la même notion de désespoir (sentiments de fatalité et désespoir qui hantent littéralement le film – c'est noir de chez noir mais très juste, jamais poussé à l'excès). Ce frère dont on ne sait jamais comment il répond émotionnellement à l'évolution du récit et qui est complètement éclipsé tant existentiellement qu’artistiquement par Connie.
On dirait que le personnage de Connie “vit pour deux”, c'est d'ailleurs assez flagrant dans cette réplique après le braquage où il dérobe presque l'enthousiasme de son frère en lui disant quelque chose du genre “did you see how you were back there? you were amazing!” et qu'il incarne la fraternité à lui tout seul. C'est cette énergie multipliée, excessive, artistique chez ce personnage qui confère au film son caractère si authentique et cinégénique. D'ailleurs, si l'on part du principe que Nick est joué par un des réalisateurs (qui sont eux-mêmes frangins), il y a quelque chose d'assez fort dans cette idée de transfert d'énergie et d'influence entre réalisateur et acteur.
Et ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film où j'avais assez vite deviné que la course du héros était vaine et que cette transparence du récit était un peu au service de celui-ci... Comme la réalité mortelle de l'homme finalement. Ici, le but n'est pas de jouer la carte du suspense sur 1h40 (même si la tension est souvent habilement menée) mais de voir un personnage se frotter aux différentes tangentes du désespoir, de la souffrance, de l'absurdité tout en sachant son destin scellé et sans issue.
C'est tout ce que Get Out aurait dû être à mon sens, en tout cas dans l'esprit : une démarche moins passive pour une approche plus immédiate, cardiaque, et une diffusion plus infectieuse du potentiel de malaise et de tension.
Siry
25/09/2017 21:25:58
Oui, ce que j'aime beaucoup beaucoup aussi c'est que Connie fait tout pour son frère mais qu'au final
il lui pourrit la vie. Tout comme il pourrit la vie d'une amie à qui il demande du fric, de l'ado qui vit chez ses grands-parents, du mec de la sécu dans le parc, et du dealer.
Mordechaye
26/09/2017 20:44:48
Le film m'a laissé très froid. Du coup j'ai rien de bien précis à lui reprocher si ce n'est une gratuité dans la violence à laquelle j'adhère difficilement (mais ça va de pair avec l'environnement sonore qui en fait des caisses tout le long) et un sentiment de vacuité qui m'a bien déprimé en sortant de la salle. Alors bien sûr je pense que tout cela est fait à dessein par les réalisateurs mais je n'y ai pas été vraiment réceptif. Je comprends le cheminement du film mais la seule scène qui va vraiment me rester c'est celle de fin sur le frère handicapé, j'aurais préféré voir un film sur lui.
Siry
01/10/2017 00:52:57
And we can pet the crocodiles
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