L'illusionniste

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Commentaires
12/08/2010 18:10:01
Un très beau film d/animation que voilà, calme, mélancolique, nostalgique, retro, avec une dessin superbe et une musique qui reste en tête. De plus le scénario et les personnages sont très bien écrits, à ne pas rater!
14/02/2011 11:33:54
Enfin la musique j'm'en souvient pas perso ^^
Pour le reste tu as raison :)
20/06/2011 19:18:08
C'est graphiquement très joli, les décors rendent l'atmosphère mélancolique, assez triste, mais le rythme est un peu trop mou. Je me suis ennuyé, la quasi absence totale de dialogues y étant surement pour quelque chose. Par ailleurs, la musique est effectivement très enchanteresse !
13/07/2012 04:21:56
Un film très poétique avec un univers bien à lui, de belles musiques et des dessins qui nous plongent dans nos anciens jeux vidéos point&click. J'adore.
18/09/2015 16:31:58
J'ai été assez déçu par cet Illusionniste.
Je n'ai pas trop accroché aux personnages, à leurs histoires, à l'humour du film (et ce n'est pas faute d'avoir essayé). Je pense que le manque de dialogue n'a pas aidé, je trouve que cela crée un petit vide, qui m'a laissé totalement spectateur, ne me permettant pas de me plonger dans l'histoire.

Il y a même une ou deux fois où j'ai été un peu perdu dans la narration, me demandant où en était les protagonistes. Malgré la durée plutôt courte, j'ai parfois trouvé le temps long.

Il convient cependant de souligner les très belles images du film :oui:

Bref, ce film n'aura été pour moi qu'une illusion déçue ...
23/03/2024 14:15:17
Avis

Les Triplettes de Belleville montraient déjà une énorme influence de Jacques Tati, il semblait assez logique que Chomet s’attaque ensuite directement à son modèle en adaptant un scénario abandonné par le maître.

L’Illusionniste ressemble donc à l’idée qu’on pourrait se faire d’un Tati animé, on retrouve une variation de son personnage type et il y a la même approche de la mise en scène, où l’on va minimiser le dialogue (sans le faire disparaître totalement) pour mettre en avant le bruitage, l’expression du corps. Il y a un sens du minimalisme dans la mise en scène qui fait énormément de bien, souvent Chomet construit ses séquences en très peu de plans et fait se dérouler l’action dans une image fixe. Le génie vient de l’animation en elle-même, non seulement les designs sont très marqués (même si moins “originaux” que dans les Triplettes) mais le mouvement a un vrai poids, un détail qui imprime chaque action sur la rétine. Il y a bien sûr un potentiel comique certain, surtout quand le réal s’amuse à superposer les actions et à jouer avec les détails qui ne sont pas forcément au centre de l’attention. Mais cette simplicité a quelque chose de très touchant, qui colle à merveille au récit.

Parce que c’est un film drôle mais habité d’une mélancolie douce. On parle d’un illusionniste qui voit son art en péril, qui accepte des jobs de plus en plus misérables et qui retrouve un peu de pulsion de vie en faisant la connaissance d’une jeune fille qui croit que ses tours de magie sont réels. Cette relation a quelque chose de super beau, ça n’est pas franchement romantique mais il y a cette espèce de pureté dans la manière dont les deux caractères se complètent et où chacun aspire juste à faire plaisir à l’autre. Ça me rappellerait presque la relation entre Marco et Fio dans Porco Rosso. D’ailleurs tout le film a une vibe un peu miyazakienne dans son rythme tranquille, sa célébration des petits moments du quotidien. Quelle belle idée d’avoir choisi Edimbourg comme cadre du film, la ville a un tel charme, c’est super accueillant, ça donne envie de se perdre dans ses rues.

Chomet est indéniablement l’un des grands de l’animation française, autant j’avais quelques réserves sur Les Triplettes mais ici il accouche d’une vraie merveille et j’aimerais que le réal revienne à du long-métrage.