What Price Honesty?

Mon CL
  • Connectez-vous
Outils
  • Connectez-vous
Gestion
  • Connectez-vous
Commentaires
14/07/2019 23:10:46
Je m'attendais pas à un Shaw Brothers aussi pessimiste.
Ça cause de flics idéalistes qui doivent vivre dans un monde où leur propre système est complètement corrompu.
A croire qu'avec l'arrivé de la nouvelle vague Hk certains ont surement voulu s'y immiscer en déposant leur marque à leur manière, on est clairement dans du drame sociale avec le style de la Shaw, c'est étonnant et j'ai pas vu ça souvent.
Avec beaucoup de réserve je le rapprocherai peut être de Tiger Killer en privilégiant la trajectoire tragique de ses personnages où l'action pur et dur devient seulement un moyen de se défendre où il n'est plus question d'affrontement hyper stylisé mais de combats certes magnifiquement chorégraphiés mais beaucoup plus dans l’inexactitude des mouvements dans le feu de l'action (les personnages trébuchent souvent, se cognent, usent de techniques peu glorieuse quand on est habitués aux Wu xia bien chevaleresques) , alors bien sur Jason Pai Piao est là et il envoi du lourd comme toujours et Patrick Yuen Ho-Chuen dévie de temps à autre du style Shaw et nous propose quelques séquences en vu subjective qui met en valeur l'horreur des lieux dans lesquels se trouvent les personnages et on a même droit à un mini affrontement en caméra épaule... c'est très court, vraiment inhabituel mais qu'est ce que c'est bon...
Bien entendu, c'est ultra pessimiste, c'est hyper violent, il y a de la torture à tout va, des exécutions, une grosse séquence de tentative de viol complètement folle avec une femme complètement nue quoi..., des tabassages très nombreux, le tout est dans la continuité du système que Patrick Yuen Ho-Chuen met en image, un monde où la justice et l'ordre ne sont pas au service des bonnes personnes...

Bref c'était sacrément bon...
14/07/2019 23:24:52
'A croire qu'avec l'arrivé de la nouvelle vague Hk certains ont surement voulu s'y immiscer en déposant leur marque à leur manière, on est clairement dans du drame sociale avec le style de la Shaw, c'est étonnant et j'ai pas vu ça souvent.'

La Shaw a senti le vent tourner, des le début des années 80 le studio a fait nombre d'efforts pour se diversifier (Men From the Gutter par exemple), mais c’était déjà trop tard ; plus encore que la nouvelle vague la télévision cantonaise et la Golden Harvest avaient déjà décimé leur suprématie, et la Shaw a fermé ses portes en 85.

Tristesse.