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L'Année des treize lunes
Rainer Werner Fassbinder
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1978
Shock Corridor
Samuel Fuller
États-Unis
1963
1h41
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Commentaires
Lt-Schaffer
12/05/2014 01:59:51
C'est du Fuller comme on l'aime : sans limites, violent, parfois expérimental, cru, moderne, visionnaire. Ce type est quand même un sacré génie. Rien n'est à jeter, tout sert la puissance du récit, des personnages dont on se prends aux histoires qu'on nous sert de manière fulgurante.
On sent la hargne de tout le cinéma de Fuller, tout ce qu'il a dans le bide et qu'il veut exposer à l'écran. Puis dans cette période progressive d'effondrement des codes classiques Hollywoodiens, c'est le contexte absolument idéal. Vraiment grandiose.
Puis, disons-le, un film matriciel (le mot est lâché !) pour Martin Scorsese (son amour pour Fuller n'est cela dit plus à prouver) et son Shutter Island.
Ineusleau
13/04/2017 23:56:55
Précision format : Le DVD français Wild Side ne le propose qu'en format Open Matte (donnant du 1.33:1), mais le film est bien conçu et projeté au cinéma en 1.85:1, tel quel dans la galerie.
Ineusleau
06/06/2017 00:03:43
Faut décidément que je refasse la galerie quand j'aurai un DVD digne du film. (L'édition Wild Side fait un peu "cramer" le noir et blanc.) Parce que j'ai pas réussi à avoir le bon cadrage sur les côtés quand on compare ce screen du film sur Arte avec celui présent dans la galerie :
http://image.noelshack.com/fichiers/2017/23/1496700119-shock-corridor-arte-2.png
CaptainGregg
24/03/2018 21:12:01
Je dois hélas revoir à la baisse un film qui m'avait emballé il y a une trentaine d'années et que je trouve aujourd'hui trop bavard (monologue du cowboy) et ennuyeux. Fuller gâche une idée de départ car ça n'en finit pas...La photo de Stanley Cortez est toujours aussi somptueuse, par contre.
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ineusleau
24/03/2018 23:04:29
Ce n'est pas que ça n'en finit, c'est plutôt le personnage qui s'engouffre.
Ce qui serait à reprocher c'est une structure volontairement didactique qui ne marche pas surtout pour ceux qui se laissent prendre en jeu, le film ne rallie pas énormément sur ce côté.
C'est aussi pour ça que les avis sur Fuller ont tendance à être tranché, soit du rejet/indifférence, soit du fanboyisme, comme une fois qu'on se laisse prendre à la sauce, on se régale souvent.
Je proteste sur le côté bavard, encore plus pour le monologue du cowboy. Fuller fait un cinéma de conteur d'histoire, qui a parfois ses échecs comme ses hautes volées, mais qui ici ne rencontre pas tellement ce problème.
Mordechaye
02/02/2020 01:44:00
La progression du film devient assez mécanique à un moment (témoin 1 puis témoin 2, ...) et je crois que ça a contribué à me sortir un peu de l'histoire. On retrouve en tout cas comme dans The Naked Kiss un regard très cru sur les problèmes de l'Amérique (que le personnage principal, pourtant journaliste, n'écoute pas, ça m'a beaucoup frappé) et tout ça est filmé avec une économie de moyen qui sied très bien au sujet.
Je remarque que Fuller a l'air de faire des films visuellement un peu anachroniques, je ne pensais pas que celui-ci datait de 1963 par exemple.
Message édité
ineusleau
02/02/2020 14:40:28
Oui, Fuller a toujours été un peu daté sur le visuel. Mais il partage ce même aspect avec Lang par exemple, Le port de la drogue et Règlement de comptes ont des visuels qui font plus penser au début des films noirs qu à la fin.
Quand tu vois les dates de Shock Corridor et Police Spéciale, tu te dis que ça devait être vraiment diffusé comme des tous petits film de série B, alors que les américains ne sont déjà plus vraiment habitués au noir et blanc.
Après, on est aussi en plein déclin d Hollywood, même des gros films comme La mélodie du Bonheur ou West Side Story semblent anachroniques dans leur date de sortie, si tu t arrêtes à la surface (même si La mélodie du bonheur a un visuel de décor naturel bien éloigné des années 50, donc très 60s).
Par ailleurs ces deux films de Fuller sont les derniers dans son rythme de production actif de 1949-1964 (1938-1964 en comptant ses scénario avec parenthèse de 1942 à 1945 évidemment)
Après c est la traversée du désert, t as un film de requin catastrophique en 1969 avec un cascadeur bouffé (15 ans avant Jaws), un travail à la télévision qui m a pas l air pas très conséquent (où il rencontre sa femme, celle à qui on doit la director's cut de The Big Red One), The Big Red One en 1979 et White Dog en 1982 (problème de montage pour l un et de sortie pour l autre) et enfin il s installe en France (Les voleurs de la nuit, Sans espoir de retour, quelques téléfilms, rien de conséquent non plus).
Du coup, entre le déclin d Hollywood et le parcours de combattant de Fuller, pas étonnant que ses films fassent anachroniques, surtout ici.
Et j y pense, son apparition dans Pierrot le fou, c est pile après The Naked Kiss, à la toute fin de sa grande période d activité.
C'est très cool, mais faut croire que ça lui a pas porté bonheur.
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