Ensuite, je crois qu'on ne peut rien reprocher esthétiquement à ce film. A moins d'être particulièrement allergique au glorieux cinéma fantastique gothiquo/baroquo/poétique/gore italien des 70's dont ce film représente en quelques sorte l'apogée.
En effet, il y a du Fulci, du Dario Argento là dedans...
Pour autant, Soavi propose plus qu'un hommage et des beaux tableaux macabre.
En effet, Dellamorte Dellamore est aussi un grand délire remplis d'humour et de réflexions métaphysiques. Une oeuvre à l'ambition et à la réalisation à la fois dantesque et intimiste.
Une grande réussite et une révélation pour ma part (je crois que je vais plus le lâcher ce Soavi).
Soavi couche ici ses obsessions avec une maestria qu’il n/a jamais atteint par la suite.