L'Homme qui n'a pas d'étoile

Galerie L'Homme qui n'a pas d'étoile
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Commentaires
04/07/2014 01:23:20
Deuxième King Vidor après Guerre et Paix (pas sûr que ce soit le meilleur ordre pour découvrir le bonhomme). C'est très sympathique mais j?espérais que ça aille un peu plus loin. On se retrouve finalement avec une intrigue très série B comme on en a vu des tonnes dans des films avec Randolph Scott, au déroulement classique. Cela dit, c'est intéressant de voir comment le ton du film évolue, on sent derrière la maitrise du metteur en scène qui emmène l'histoire, les personnages et les ressentis là où il veut. Pas de surprises, mais un western bien efficace, beau et bien réalisé avec un Kirk Douglas toujours à fond, comme à l'accoutumée.
09/11/2016 23:41:51
Lt-Schaffer a écrit :Deuxième King Vidor après Guerre et Paix (pas sûr que ce soit le meilleur ordre pour découvrir le bonhomme). C'est très sympathique mais j?espérais que ça aille un peu plus loin. On se retrouve finalement avec une intrigue très série B comme on en a vu des tonnes dans des films avec Randolph Scott, au déroulement classique. Cela dit, c'est intéressant de voir comment le ton du film évolue, on sent derrière la maitrise du metteur en scène qui emmène l'histoire, les personnages et les ressentis là où il veut. Pas de surprises, mais un western bien efficace, beau et bien réalisé avec un Kirk Douglas toujours à fond, comme à l'accoutumée.


En soit, c'est une série B. Si je me trompe pas, il a été écrit et tourné en quelques jours, histoire pour Kirk Douglas de tuer le temps entre deux tournages.
04/01/2019 00:00:49
Le jeu assez risible de William Campbell n'aura pas eu raison de mon enthousiasme pour ce joli western un poil trop expéditif à mon goût mais qui propose en contrepartie un point de vue plus original qu'il n'y paraît sur la lutte entre des petits propriétaires terriens et les nouveaux loups (enfin presque) venus faire fortune dans l'Ouest. C'est très largement le personnage haut en couleur de Kirk Douglas (en compétition avec Vidor pour le contrôle du film, d'où un Douglas show permanent) qui permet cette approche originale, celle d'un homme meurtri qui doit consentir à la civilisation qui s'annonce ou renoncer à vivre parmi les hommes. C'est là où ce film de vacances pour Douglas se révèle étonnamment inspiré, puisque malgré l'atmosphère détendue dans laquelle semble baigner ce petit coin d'Amérique on sent venir l'orage, ce qui permet au film de poser la question de l'engagement individuel vis-à-vis de la communauté, parfois même contre ses propres principes.

Ce qui frappe aussi lors du visionnage c'est la parenté très proche (cela pourrait presque être un diptyque) que le film entretient avec un magnifique western à venir, "Lonely are the brave", également porté par Kirk Douglas et qui offre une variation contemporaine (voire une suite) sur ce même sujet.Message édité