Tokyo Blood

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Commentaires
03/08/2022 11:02:10

📢mos3n Je suis un peu embêté parce que je voulais ajouter le film entier à la base de donnée mais je ne peux pas car il y a déjà cette fiche mais uniquement pour le premier court de l'omnibus ? Tu n'as pas vu le reste ? 

La lien IMDB renvoie vers le téléfilm donc il me suffirait de changer le titre.

04/08/2022 21:32:40

Ah ben oui, effectivement, je n'ai vu que ce segment mais il n'y avait pas de fiche dédiée c'est pour ça.
Tu peux le transformer en long et changer le titre, oui. Je le mettrai en "vu".

05/08/2022 19:48:14
Avis

Exercice de style d'un cinéaste aux multiples facettes qui fait office d'œuvre de transition pour un réalisateur toujours en cours de mutation.
De ce fait je ne le conseillerai pas à quelqu'un qui veut se familiariser avec le style de Sogo Ishii, commencez tout simplement par ordre chronologique (ses courts métrages sont déchainés donc Shuffle ou Asia Strikes Bike sont des portes d'entrée très accessibles à condition d'aimer la Noise et une énergie atomique (cyber)Punk) et une fois la partie Punk de sa carrière assimilée ne pas négliger ce moyen-métrage qui est une passerelle importante vers une phase plus posée et introspective de son œuvre.

-Le 1er court Street Noise tape en plein dans sa période précédente : Tokyo (Shibuya) ville écrasante qui submerge les individus et qui dispose d'une conscience "matérielle" puisque Sogo Ishii toujours dans l'expérimentation sonore la fera littéralement parler au travers des infrastructures et mécanismes qui la compose et qui lui permettent de vivre (bruit des voitures, ventilateurs, crissement des pneus etc...) , esthétiquement c'est une merveille, organisation architecturale aussi fascinante qu'elle est anxiogène.

-Bicycle fait carrément la transition avec ses travaux suivants , c'est plus calme, relaxant, une sorte de pont avec ses drames/thriller existentiels comme Angel Dust ou August in the Water. Une parenthèse reposante où durant cette courte balade à vélo une amitié spontanée permet à deux jeunes femmes de s'ouvrir l'une à l'autre et laisser les décors urbains en arrière plan.

-Hole le plus curieux, entre l'obsession d'un Crazy Family pour les trous et l'étrangeté hallucinogène d'un Angel Dust. C'est curieux, peut-être drôle sans le vouloir mais une fois dans le tunnel le court m'a scotché, je trouve l'idée effrayante et y a encore une fois une place prépondérante et méta.

-Heart of Stone je suis un peu passer à côté puisque je n'arrêtais pas de penser à August in the Water en me disant que ce dernier étant vachement mieux quand même. Le principe : photographies et voix off façon Marker pour délivrer un conte SF où l'eau manque et l'être humain n'a pas d'autre choix que de se transformer en pierre pour survivre.

Dans l'ensemble j'ai adoré, je recommande.
05/08/2022 23:38:46

"je trouve l'idée effrayante et y a encore une fois une place prépondérante et méta." blablabla quelque chose je sais plus ce que je voulais dire.