Fassbinder

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Commentaires
28/05/2015 00:23:14
Passionnant... Dommage que certains films soient zappés (genre Le droit du plus fort, la troisième génération) et que ceux cités soient pas plus analysés.
Mais il y a une tonne d'anecdotes et surtout sur le côté humain du réalisateur, de son entourage, on en apprend vachement.
28/05/2015 00:44:48
J'aurais bien aimé des interventions de Herzog, Wenders, Kluge ou de son ennemi mortel Syberberg. Parce que Schlöndorff est bien mignon, mais bon...
28/05/2015 00:50:05
Je trouve Schlöndorff assez intéressant et puis il a comptait dans la carrière de Fassbinder, pas forcément plus que les autres, Fassbinder considérant Wenders comme un très bon ami, mais quand même pas mal avec Baal déjà.
Après je repproche rien aux interventions de Schlondorff mais je suis d'accord sur ce que tu dis, j'aurai bien aimé aussi, au moins Wenders et Kluge et pourquoi pas Syberberg.
Après Kluge commence à se faire carrément vieux, Wenders est trop occupé à filmer au canada des trucs en 3D et Syberberg n'avait peut être pas envie :hap:
28/05/2015 00:51:31
il a compté*
...
28/05/2015 01:28:02
Syberberg à propos de Fassbinder dans une interview récente (mars 2015) :

D. : Comment vous positionnez-vous par rapport au projet de Fassbinder ?

H.-J. S. : Fassbinder était, en un certain sens, l?inverse de ce que je suis. Je l?ai d?ailleurs attaqué. Mais d?un autre côté, il a été aussi le seul à voir mes films. Il est allé au cinéma, s?est assis et a regardé mes films. Cela l?intéressait. Et j?ai aussi regardé les siens, même si nous faisions des choses différentes. Nous nous sommes aussi croisés parce que j?ai employé un de ses acteurs pour Ludwig, comme lui a fait jouer certains des miens. Nous nous sommes donc mutuellement influencés. Mais oui, en principe, sa coquetterie avec le mélodrame, le kitsch, ce n?est pas tout à fait mon truc. Ni même sa manière de raconter, d?insister sur l?histoire. Mais ce que j?ai trouvé l?a aussi beaucoup intéressé, comme, par exemple, la technique de la projection. Il l?a d?ailleurs utilisée dans la dernière partie de Berlin Alexanderplatz. Il s?y est intéressé de près et l?a mise en relation avec le pathos. Mais cela reste totalement différent, puisque chez lui cela donne un pathos kitsch - qui n?est d?ailleurs pas inintéressant. Lili Marleen m?a beaucoup frappé, mais encore une fois, j?aurais fait quelque chose de tout à fait différent, plus critique et intellectuel, plus exubérant aussi. C?est toute la différence : j?ai pris un vrai risque, ce qui a suscité irritation et inimitié. Fassbinder a aussi pris des risques, mais il était, bien sûr, plus proche de la mode de l?époque dans sa manière de représenter, sans réelle distance critique, des sentiments exacerbés. J?ai eu une position plus nettement critique et on m?en a voulu. Ce que je faisais était au fond trop bon. Mais Fassbinder était un artisan génial.

D. : Peut-être le tenait-il de vous ?

H.-J. S. : Il y avait une blague à l?époque : que Ludwig était le meilleur Fassbinder.

(http://www.debordements.fr/spip.php?article364)
28/05/2015 15:17:52
Haha, excellent sa dernière réponse.
Faut vraiment que je découvre ce Syberberg...
09/02/2017 02:46:05
ça spoile certains films ?