Conte expérimental en 16mm qui se situe quelque part entre le cosmique et le cellulaire, sorte de trou noir dans l'univers du cinéma.
L'un des films les plus perturbants que j'ai pu voir.
(Épileptiques s'abstenir)
Le mot exact est peut-être plutôt obsédant : l'obsession de cette nuit , de cette neige, de ce vent et de cette faim, toujours cette faim... relacée inexorablement par cette voix, calme et implacable. Impossible d'effacer la marque de cette cascade d'image de ma rétine.
Flowers ou comment ériger une perfection en 12 minutes et la laisser mourir à petit feu...
Ça reste très inégal à mon sens mais ne serait-ce que pour la virtuosité déployée en début de court... ça vaut une très bonne note.
Une impression purement personnelle de facilité dans la manière de faire utilisée en deuxième partie. Je me suis senti sortir du court alors que je buvais littéralement ces images splendides.
Comme si par le montage rapide Naoko Tasaka me sortait de ma léthargie contemplative et me refusait le droit de goûter à la splendeur de son noir et blanc. A la place une couleur qui envahit la pellicule peu à peu puis un retour au calme.
C'était vraiment dérangeant... je crois que c'est la rupture entre les deux parties du court qui m'a fait le plus de mal dans l'appréciation de la seconde partie.Message édité
Dommage que j'arrive jamais à voir correctement les passages épileptique, mais bon c'était marquant même en clignant des yeux la moitié du passage en question.
Un court qui en impose.
L'un des films les plus perturbants que j'ai pu voir.
(Épileptiques s'abstenir)