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La Planète sauvage
René Laloux
-
1973
Avetik
Don Askarian
Arménie
Allemagne
1992
1h21
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Commentaires
Kino
03/01/2014 11:23:24
J'viens de découvrir ça totalement par hasard, ça a l'air DINGUE.
Davoo
02/01/2017 00:04:51
Cette merveille est disponible sur youtube en 1080p Vosta
Foncez !!
Davoo
02/01/2017 09:28:51
CrimsonKing
Jolie note
S-Bondarchuk
02/01/2017 12:49:40
Top 1 top découverte bientôt
A-Syagrius
02/01/2017 12:50:35
Non
A-Syagrius
02/01/2017 13:56:06
Déjà-vu. Voilà le terme qui prime à la vue de l'oeuvre de Don Askarian. Déjà-vu pour ceux qui connaissent la trilogie du Caucase de Paradjanov et l'oeuvre de Tarkovski.
Déambulation au parfum délabré, élégie doucereuse aux travellings tarkovskiens et peinture de paysages fades et délabrés, célébration d'une nature qui reprend ses droits et évocation du mystique sous-jacente. Voilà pour la référence à Tarkovski.
Peinture sur corps, explosions ponctuelle d'une palette de couleurs, torsions des corps dans un cadre pictural mobile, érotisme en filigrane mais bien manifeste, évocation et renvoi à Sayat Nova mais en moins exubérant. Voilà pour la référence à Paradjanov.
Pourtant, l'oeuvre d'Askarian est celle du sage, celui qui montre et use de l'autre sans jamais piller, réutilise et réinvente les codes de ses maîtres pour façonner sa propre grammaire. Impossible de ne pas mentionner les mentors de l'arménien certes. Mais impossible de ne pas rendre grâce à celui qui a réussi à faire sienne l'oeuvre des deux maîtres soviétiques.
Esthétique dans ses moindres recoins, pensé comme un errance picturale, probablement biographique, Avetik impressionne, certes peut-être pas par son originalité mais par l'audace dont fait preuve son auteur à déployer une grammaire cinématographique forte et bien personnelle...
Davoo
02/01/2017 14:57:07
Je suis globalement d'accord avec toi , après pour moi ce qui fait la plus grande force du film c'est tout ce que Don arrive à dire sur l'histoire de l'Arménie et sur son propre histoire (son exil , son rapport avec le cinéma etc ) à travers ce voyage onirique tarkovkieno-paradjanovien (
) d'une beauté , d'une puissance et d'une grâce incroyables
Message édité
S-Bondarchuk
02/01/2017 15:26:17
Lors du visionnage d'Avetik, on pense à Tarkovski. On pense aux errances de Stalker, on pense à la structure éclatée du Miroir, on pense aux tableaux de Nostalghia. Enfin, on pense au cinéma de Paradjanov.
C'est avec ces références que Don Askarian trouve peut-être la meilleure façon de mettre à l'image son récit, une sorte de legs de sa propre vie teinté de la mémoire de son pays. On se retrouve devant un film labyrinthe, où le ressenti importe plus que la seule compréhension de l'oeuvre. Plus que des questions, ce sont des images qui nous reste en tête. Des images accompagnés de la douce musique des bruitages, seule bande sonore du film.
L'oeuvre de Don Askarian parvient à transcender ses propres inspirations pour devenir une oeuvre introspective, aux méandres du souvenir et du rêve. Un monstre de Cinéma, simplement.
Message édité
NoMaure
02/01/2017 15:35:43
C'était beau mais j'ai pas trop aimé parce que le montage était trop rapide.
S-Bondarchuk
02/01/2017 15:56:08
Merci
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